Moi qui vit dans les collines de Manosque depuis plusieurs années, il m'aura fallu tout ce temps pour découvrir
Giono avec la trilogie Pan. Impardonnable.
Avec ce deuxième volet, cette fois ce ne sont plus tout à fait les collines immédiates de Manosque, mais plutôt la plaine autour des deux rives de la Durance, à l'époque indomptée, entre le Rousset et Oraison, en bas de la montagne de Lure, je subodore se trouver le chemin montant à Baumugnes près de Gap.
J'aime beaucoup ce conte, mêlant histoire paysanne et poésie des paysages provençaux.
Les temps sont rudes, les paysans et les moeurs aussi.
Giono nous livre la nature humaine à l'état brut: sauvage, bonne et mauvaise, essentielle.