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3,65

sur 430 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Heureux sont les fêlés car ils laissent passer la lumière" est le dernier roman "feel-good" de développement personnel de Raphaëlle Giordano dont le sens de l'humour permet de relativiser nos petites phobies inavouées !

A découvrir en version audio chez @Lizzie grâce à l'interprétation très vivante de Thomas Dormoy !

Henriette n'a pas que son prénom de décalé. Elle a aussi un look original bien à elle et un vrai talent créatif d'architecte d'intérieur, qu'elle ne mesure pas vraiment, trop souvent occupée à douter d'elle-même. Car derrière la façade de jeune professionnelle douée, elle cache une peur inavouable...

Anxieuse de nature, hypersensible et facilement fatigable, Henriette a ce qu'elle appelle un syndrome de "trophobie" : quand on la force à dépasser ses limites et que, rapidement, cela fait " trop " pour elle, elle est submergée d'angoisses, mais n'ose pas l'avouer. de stratégie d'évitement en stratégie de camouflage, elle donne le change la plupart du temps, en se sur-adaptant aux autres – mais à quel prix !

Jusqu'au jour où un projet l'oblige à collaborer avec un bureau d'étude dirigé par Auguste, un architecte paysagiste ambitieux, charismatique... et à première vue imbuvable.

Alors qu'elle intègre cette nouvelle équipe, le petit théâtre des ombres se met en place. Au travail, en famille, ou en couple, beaucoup préfèrent avancer masqués pour ne pas révéler un intime perclus de fragilités. Pourtant, tout le monde a peur... mais pas au même endroit !

Henriette découvrira-t-elle, comme quelques heureux avant elle, que lorsque la lumière jaillit derrière les failles, c'est toujours pour éclairer ce que chacun porte en lui de plus beau ?

Je remercie @Lizzie et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman très amusant qui m'a fait passer un bon moment.

Dans ce roman, l'autrice aborde avec beaucoup de légèreté, au travers d'une intrigue sentimentale entre Henriette et Auguste, les peurs et les angoisses de nombre d'entre nous de manière humoristique afin de nous décomplexer.

Tous les personnages attachants de ce roman, incarnés avec vivacité par Thomas Dormoy grâce à ses intonations très expressives, ont leurs fêlures qu'ils tentent de dissimuler plus ou moins bien... jusqu'à ce que leur peurs inavouables éclatent au grand jour !

J'ai beaucoup aimé les situations cocasses créées par l'autrice qui m'ont fait beaucoup rire car chacun peut s'y retrouver. Mais, j'ai trouvé que le blog à la fin du roman qui répertorie les phobies les plus courantes alourdissait l'intrigue. Déjà que, dans l'histoire, chaque personnage a peur de quelque chose, en rajouter encore plus est un peu "too much" pour moi !
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Henriette est décoratrice d'intérieur. Auguste est architecte paysagiste. Ils vont se retrouver à travailler sur le même projet : celui des extérieurs de la maison de Claire Montlhéry. L'enjeu financier est énorme. le stress tout autant. le problème d'Henriette c'est qu'elle est atteinte de « trophobie » (dans chacun de ses romans, l'autrice aime bien créer des néologismes pour imager son propos). Elle est vite débordée par ses angoisses et très fatigable dès qu'il y a « trop » à gérer. Auguste partage avec elle un prénom ancien malgré son jeune âge et des failles. Tous deux mettent tout en oeuvre pour ne pas être démasqués. Dans ce roman, Raphaëlle Giordano applique sa recette habituelle : elle met en scène des personnages en proie à des soucis importants et nous prouve qu'en s'acceptant tel qu'on est tout devient plus facile. Elle termine son roman par des mails dans lesquels des lecteurs exposent aussi leurs plus grandes peurs, leurs failles. Pour elle, parler, partager c'est déjà un grand pas vers l'amélioration. Mon avis est mitigé. le propos est intéressant mais l'histoire franchement trop cousue de fils blancs et très répétitive (j'ai parfois eu l'impression de relire les mêmes lignes quand elle décrit les angoisses des personnages).
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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🤎 Je n'ai pas été convaincue par la lecture de cette histoire, j'ai eu un peu l'impression d'être passée à côté de l'âme d'hypersensibilité qui la parcourt.
🤎 J'ai bien aimé le début du roman, l'introduction des personnages, à leur manière d'être et de vivre, chacun a ses particularités, ses inquiétudes. L'opposition des caractères de chacun ajoute un peu de piquant.
🤎 de manière plus globale, j'ai apprécié l'histoire du projet et toutes les informations que l'on apprend sur l'aménagement des jardins.
🤎 Par contre, à un moment, j'ai eu l'impression de lire un roman parlant d'adolescents, à la découverte d'eux-mêmes. J'ai été assez déstabilisée par la jeunesse de certains dialogues.
🤎 Petit plus, les témoignages transmis en exemple à la fin du roman. Ces témoignages ajoutent un niveau de lecture à l'histoire en général.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Avis aux hypersensibles !! ce livre est en effet pour vous !
Si le livre comme tous ceux de cette auteure est écrit pour nous expliquer que l'on peut être différent....vivre sa différence....ce ne sera pas celui qui m'aura le plus marquer.
J'ai très peur de la voiture et ce qu'elle raconte dans le livre m'a fait sourire car c'est tout à fait ça !! je ne roule bien qu'à la campagne ou j'ai appris à conduire mais j'ai besoin de savoir ou je vais ! et les envies de faire pipi et de savoir que je peux m'arrêter sont nombreuses, mais pour moi j'ai réussi à surmonter ma peur car j'aurai pu ne jamais reconduire après mon accident.
Je trouve qu'il y a limite trop de personnages ! et que toutes leurs situations sont extrêmes, situations qui comme par miracles ils arrivent tous à s'en sortir et de façon "trop" facilement !!
j'ai donc été un peu déçue par le livre dans sa façon de traiter les personnages et leurs peurs. C'est trop stéréotypé !

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Ah ! Raphaëlle Giordano et ses titres à rallonge. Ils sont parlant (tout est dit dans le titre), mais pas heureux. Une histoire de bracassés, où chacun tente de masquer ses failles. L'héroïne est mangée par sa timidité; le héros tente de répondre aux stéréotypes du mâle dominant. Leur chemin n'aurait jamais dû se croiser sans l'idée saugrenue de la cliente, de les faire travailler ensemble, elle sa décoratrice d'intérieur, et lui architecte paysager. Et bien évidemment, quand on va au-delà des apparences, quand on laisse parler ses vulnérabilités, c'est là qu'a lieu la véritable rencontre.
Un roman rondement mené. Les personnages sont bien campés, attachants. Tous existent, même les personnages secondaires.
Et pourtant, une fois refermé, quelques jours après, il n'en reste pas grand chose.
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Auguste travaille dans un cabinet d'études. Il se voit obligé de travailler avec Henriette, jeune architecte imposée par leur riche cliente pour refaire entièrement son jardin. Les débuts sont mitigés, lui bourru, elle paniquée mais peu à peu ils se découvrent et chacun apprivoise les failles de l'autre et de leur entourage professionnel (hypersensibilité, peur des chiens, du noir, syndrome de l'imposteur...). Car c'est le but de ce roman, nous rappeler que chacun a des failles, différentes les unes des autres, inexplicables mais essentielles pour créer qui nous sommes car elles laissent passer notre lumière.
Un roman sympathique mais trop prévisible au final et même si j'ai passé un bon moment, je n'ai pas été transportée.
La lecture masculine m'a un peu déstabilisée, je m'attendais à une voix féminine pour ce type de lecture, mais au final ça passe bien.
Par contre le post-épilogue recensant des histoires vraies reçues par l'auteur n'était pour moi pas utile et j'ai fini par en zapper quelques-unes. J'avais préféré le bazar du zèbre à pois et surtout le spleen du pop corn qui voulait exploser de joie.
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J'aime beaucoup l'écriture de Raphaëlle Giordano.
Ces romans sont toujours empreints de douceur, de bienveillance et d'humour.
Son avant dernier #lespleendupopcornquivoulaitexploserdejoie m'avait enthousiasmé particulièrement par son humour et son dynamisme.

Je ne les ai pas retrouvé dans ma lecture de son dernier roman #heureuxlesfelescarilslaissentpasserlalumiere

Bien sûr, l'écriture est toujours aussi agréable, mais l'histoire m'est apparue trop banale, tellement convenue, du coup sans surprise.
Je l'ai lu rapidement mais sans réellement éprouver un enthousiasme particulier.
Je n'y ai pas retrouvé la dose d'humour habituelle, le petit pétillement. Je ne me suis pas attachée aux personnages.

Le sujet principal abordé, les peurs, les faiblesses, les complexes inavoués qui gâchent la vie et sont très handicapants, est intéressant et certainement vécu comme un enfer pour ceux qui les subissent, mais la pour le coup, tous ces personnages qui en sont atteints, c'était un peu trop !

J'en suis presque arrivée à les trouver un peu ourds et pourtant je ne me risquerais pas à me moquer des peurs que chacun peut ressentir. Nous en avons tous ! Moi la première ! Mais je n'en suis pas gênée dans ma vie de tous les jours et surtout je ne crains pas d'en parler.
Bref, mon cas personnel n'est pas le sujet de cette chronique 😀

Je pense que vous l'aurez compris, cette lecture est une petite déception.

Mais je suis certaine que beaucoup d'entre vous trouveront un intérêt certain à cette lecture, car nous avons chacun nos sensibilités.
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. OPTIMISME.

J'ai une admiration sans faille pour @raphaellegiordano qui sait à travers ses mots, valoriser les différences et l'acceptation de soi.

Dans son nouveau roman, c'est à nouveau le cas !

Henriette n'a pas que son prénom de décalé. Elle a également un look bien à elle. Et pourtant derrière cette façade, c'est une jeune femme en proie au doute.

Le quotidien la rends anxieuse et l'empêche de vivre pleinement sa vie.

J'aime beaucoup la manière dont l'auteure nous amène à découvrir la complexité et la fragilité de son personnage.

On s'identifie parfaitement. L'histoire est très réaliste et nous permet de s'approprier les conseils de développement personnel dissimulés dans le roman.

Je trouve qu'à l'instar des autres romans de l'auteure, c'est une vraie thérapie qui nous est offerte à la lecture des chapitres.

J'aime beaucoup cette bienveillance qui s'en dégage. Certes, on voit très vite venir la tournure du roman, mais ça nous empêche pas d'en savourer chaque moment.

Une auteure que je continuerai à lire avec délice.
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Ce livre était ma première rencontre avec Raphaëlle Giordano, et malheureusement je n'ai pas accroché.

Au niveau de l'écoute, j'ai trouvé que le narrateur mettait parfois trop d'intonation sur certains mots, de manière récurrente, mettant souvent l'accent sur des éléments et donnant une impression de lourdeur et d'exagération qui m'a rapidement agacée.

Concernant le roman en lui-même, si le thème principal était selon moi très prometteur, de nombreux éléments m'ont dérangée.
Ce livre aborde les peurs inavouables, souvent causées par des traumatismes. Un thème qui me plaisait beaucoup, tout comme le personnage principal féminin, du moins au début du roman.
En effet, si j'ai pu d'abord trouvé des points communs avec Henriette, je me suis très vite détachée de cette idée... de même, le personnage principal masculin m'a vraiment agacée.
J'ai trouvé trop de lieux communs, trop de clichés dans ces pages. Si l'autrice a voulu nous montrer que ses personnages étaient pétri de préjugés, d'accord, mais là il y en a tant et tant qu'on en vient à se demander si ces préjugés ne sont pas ceux de l'autrice justement.

Je suis assez frustrée par cette écoute car j'ai souvent trouvé des passages touchants, qui me parlaient et dont j'avais envie de noter les mots pour m'en rappeler. Mais j'ai au moins aussi souvent levé les yeux au ciel à cause de certains passages, et même été gênée par plusieurs.

Une écoute vraiment très (trop) mitigée donc...
J'essaierai tout de même de découvrir un autre roman de cette autrice pour ne pas rester sur cette première impression.
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L'idée de départ sur les phobies était bonne mais j'ai trouvé l'histoire un peu convenue.
Une vieille femme qui a besoin d'un doudou pour dormir parce qu'elle a peur du noir j'ai trouvé ça à la limite du ridicule
J'ai trouvé les personnages sympathiques et le livre plutôt bien écrit mais ça ne va pas me donner envie de lire ses prochains livres.
Néanmoins j'ai trouvé le blog intéressant et j'ai passé un peu de temps à faire le point sur mes phobies personnelles
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