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3,2

sur 82 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Paris en 2015, quelques jours après l'attentat du Bataclan, le narrateur de ce livre, un italien, un journaliste ou un écrivain, l'auteur de ce livre peut-être, est venu couvrir une réunion de plus des Nations-Unies, une énième "21ème" Cop .
Il est venu par conviction, peut-être, ou pour diluer son mal-être dans un plus grand malaise encore ...
Mais à trop embrasser de sujets, à trop s'embarrasser de petites anecdotes et des petits morceaux de vie de son personnage, Paolo Giordano finit par empêtrer son récit dans de petites longueurs et de longs ennuis.
Trente-quatre ans, une certaine inclinaison vers le glauque et le macabre, et un sujet qui vient s'imposer à lui : la bombe atomique et le projet Trinity ...
Je n'ai aimé, ni le film "Oppenheimer" de Christopher Nolan, ni ce livre de Paolo Giordano où j'ai eu une désagréable et indéfinissable impression de presque déjà lu, sans savoir pourtant d'où elle me venait.
Je me suis ennuyé dans ce roman, y ai ressenti soudain qu'un récit se trouve bancroche d'accoler de grandes problématiques sociétales avec une certaine déclinaison de l'intimité.
Je n'ai éprouvé aucune empathie, ni aucun intérêt pour ce personnage qui m'a semblé n'avoir comme justification littéraire de n'exister que pour et par son auteur.
Et c'est dommage, car le livre est très bien écrit, agréable et fluide à la lecture.
Peut-être vais-je piocher dans les livres précédents de Paolo Giordano pour me faire une idée meilleure et peut-être moins focalisée ...

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En 2015 le narrateur se trouve à Paris pour assister à une conférence sur l'urgence climatique.Un prétexte qu'il a trouvé pour quitter Rome où il vit avec sa compagne. Ils tentent désespérément d'avoir un enfant. Un désir obsessionnel pour lui, désir qui détruit son couple.
A Paris il rencontre Giulio en instance de divorce qui désire la garde partielle de son fils. Il croise et échange avec Novelli, un climatologue spécialiste des nuages, Karol, un curé en train de tomber amoureux et Curzia une jeune reporter déjantée !
Parallèlement il nous démontre la destruction irréversible du monde. Si j'ai bien compris, j'étais censée faire le rapprochement entre la planète en charpie et son couple !
La dessus se greffe la peur des attentats!
Il a trouvé une idée de sujet pour son livre : l'histoire de la bombe atomique. Il nous fait un cours sur l'arme nucléaire. Ceux qui ont vu le film : Oppenheimer, n'apprendront rien!
Il y a une phrase qui reflète bien l'état d'esprit du narrateur : "C'était vraiment triste, tout ce qui se passait dans le monde, avec le terrorisme." L'émotion n'est pas au rendez-vous...c'est froid!
Voilà, voilà...j'ai trouvé ce livre très fourre tout, voir foutoir. Aucune émotion pour moi. C'est bien écrit c'est déjà ça !
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L'auteur avait obtenu le prestigieux prix Strega en 2009 pour son premier roman, La Solitude des nombres premiers, qui racontait les tourments de deux adolescents en souffrance, à l'amitié et à l'amour rendus impossibles par leur mal-être, un ouvrage original et assez intéressant. Moins convaincant dans ses romans ultérieurs comme le corps humain, Paolo Giordano, physicien et chercheur scientifique de formation, poursuit son chemin dans l'écriture avec ce nouveau titre, Tasmania.
Agréablement rédigé, cet opus se lit facilement. Hélas c'est bien sa seule qualité : il se révèle un livre vide et inutile, un bavardage superficiel et oiseux sur le quotidien sans intérêt du narrateur, un intellectuel menant une vie plutôt oisive et privilégiée, très protégée, dans laquelle il cherche vainement un sujet de roman !
Nous saurons tout de ses vacances, de ses problèmes de couple, de ses déplacements aériens incessants (plutôt paradoxaux pour un inquiet du climat), de ses hôtels et de ses restaurants, de ses amis physiciens et de leur vie privée ou de leurs dérisoires blessures d'amour-propre. Il pourrait aborder ce faisant certains thèmes importants, certes rebattus, comme celui des attentats terroristes ou de l'apocalypse nucléaire (sur laquelle il avoue que tout a déjà été dit), ou encore du changement climatique ou bien du féminisme et de ses opposants, mais il se contente de les effleurer en les traitant comme un flux anodin de préoccupations somme toute non essentielles. Craignant de prendre position, il reste dans une prudente expectative, car apparemment rien ne l'intéresse ni ne le passionne vraiment hormis sa petite personne, tant il semble allergique au risque.
Page 229, il se livre même à un aveu significatif et pitoyable : « Après toutes mes années d'études, l'incompétence était justement ce que je cherchais, devenir spécialiste de rien. »
En effet il n'a rien à dire, mais…il le dit. le résultat est navrant, et après avoir fini la lecture, on a l'impression d'avoir avalé sans soif un litre de tisane tiède et insipide, prompte à s'évacuer naturellement. Qu'il se trouve un éditeur italien pour le publier est compréhensible car il a ses entrées dans le monde médiatique, en tant que chroniqueur au Corriere della Sera. Mais qu'on prenne la peine de traduire ce verbiage creux en français est désolant.
Merci quand même à Babelio et aux Éditions le bruit du monde pour m'avoir permis cette expérience de lecture et un aperçu sur la carrière littéraire d'un auteur transalpin en vue.
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Lecture attirée par le titre Tasmania dont il est nullement question ici. Récit centré sur l'usure du temps dans le couple d'un journaliste en mal de sujet qui s'attarde sur les deux bombes atomiques little boy et fat man lâchées sur le Japon. Style d'écriture documentaire emporte pas beaucoup le lecteur hors du temps. Récit éprouvant à lire, digression inutile, témoignage de journaliste, la Tasmanie mérite mieux que cela. Première lecture de Paolo Giordano qui ne donne pas envie de poursuivre. Aucun personnage n'est attachant, beaucoup de mal à résister à abandonner la lecture de ce livre.
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Une quatrième de couverture fort alléchante.
Un livre qui m'aura laissée sur ma faim.

"Paris, novembre 2015. le narrateur, écrivain et journaliste, est venu couvrir un sommet sur le climat, quelques jours seulement après les attentats. Une situation de crise qui fait écho à celle qu'il traverse avec sa compagne, Lorenza. Avec une désinvolture vivifiante, il s'entoure de personnages atypiques qui apportent, chacun à sa façon, du sens à son univers : un jeune physicien aventurier, un climatologue spécialiste des nuages, une reporter haute en couleurs et un prêtre qui a rencontré la femme de sa vie.

Intime et universel, Tasmania est un roman sur le présent et sur l'avenir. L'avenir que nous craignons et celui que nous désirons, celui que nous n'aurons pas et celui que nous construisons. Il nous rappelle que chacun peut trouver sa Tasmanie, un espace où écrire son avenir."

En lisant cette quatrième de couverture, j'ai cru qu'on parlerait plus de réchauffement climatique, ce qui me plaisait beaucoup.
Au final, le coeur du livre a surtout pour thème les relations humaines, dont la relation de couple du narrateur, qui vit une crise.
Et ensuite, l'auteur y intègre divers sujets sociétaux.

L'ensemble ne donne pas une histoire très cohérente ; ça part un peu dans tous les sens.
Et malheureusement, j'ai lu cette histoire avec beaucoup de distance. Peu d'émotions m'ont traversée. J'ai plus ressenti de l'ennui, et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.

Dommage...
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Tasmania est étrange. Il ne me semble pas qu'il y ait de fil conducteur. C'est fouillis. Ca a pourtant bien commencé. L'écriture me plait.
Puis, des personnages interviennent petit à petit dans le récit sans qu'il y ait de réelles raisons. Ils arrivent et ils restent. Ce roman se trouve à un moment charnière de la vie du héros, en pleine crise de couple et en pleine insécurité environnementale. Sur ce dernier point, j'ai appris des choses. J'ai même envie de lire d'autres romans de l'auteur mais pas tout de suite (faut laisser du temps après une déconvenue).
Je ne sais pas vraiment quoi dire sur ce roman qui ne m'a pas marqué. Tasmania est étrange. Je suis passée à côté.
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