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3,2

sur 82 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai trouvé que Tasmania, le dernier roman de Paolo Giordano, était très inégal. En voulant passer de l'intime au général, à l'universel, l'auteur que j'avais bien apprécié dans Dévorer le ciel, a réussi à m'ennuyer profondément puis à me captiver avec talent.

Le thème du réchauffement climatique et des débats contradictoires qu'il suscite aurait suffi mais voilà que Paolo Giordano se met à parler des deux bombes atomiques larguées sur le Japon par les États-Unis, en 1945. Paradoxalement, c'est ce thème le plus intéressant.

Or, lorsque j'ai lu ces lignes, je venais de voir l'excellent film de Christopher Nolan : Oppenheimer. Cela ne pouvait pas mieux tomber car, dans Tasmania, le narrateur se rend sur place, à Hiroshima et à Nagasaki, pour rencontrer les derniers témoins ou survivants de ces deux dramatiques largages de bombes jamais utilisées sur des humains.

D'ailleurs, Robert Oppenheimer lui-même, n'approuvait pas ces assassinats de masse et demandait que son pays n'aille pas plus loin ; l'Allemagne nazie était vaincue mais il fallait prendre de vitesse l'URSS dans la course au titre de super puissance mondiale…

Ainsi, le narrateur, physicien devenu journaliste pour le Corriere della sera, débute son récit avec la COP21, à Paris, en novembre 2015. Il commence à présenter ses amis qui vont tourner en rond autour de lui tout au long de ce roman.

Avec Lorenza, sa compagne plus âgée, déjà mère d'Eugenio, voilà Giulio, jeune physicien, qui se sépare de Cobalt alors qu'ils ont un gosse : Adriano. Débarque ensuite Karol, un prêtre amoureux puis ce fameux Novelli, spécialiste des nuages. C'est avec ce dernier que l'épisode le plus révélateur de la place des femmes dans le monde scientifique se déroule et révèle bien des injustices. Je peux ajouter encore Curzia, journaliste efficace.

Justifiant le titre énigmatique du roman, l'auteur fait dire à Novelli qu'il aimerait se réfugier en Tasmanie… en cas d'apocalypse mais tout cela n'aide pas notre narrateur qui ne parvient pas à écrire son livre sur la bombe atomique et ses conséquences.

C'est donc à Hiroshima puis surtout à Nagasaki que Paolo Giordano écrit les pages qui m'ont le plus appris et surtout le plus ému, dans ce livre. Il faut encore et toujours raconter au plus près de l'humain ce qui s'est passé lorsque ces deux bombes atomiques ont été larguées sur des civils sans défense. Les conséquences, terribles, inimaginables, font l'objet de la troisième partie, de loin la plus forte : les radiations.

Je remercie Babelio et les éditions le bruit du monde pour cette lecture d'un livre très bien écrit et bien traduit par Nathalie Bauer.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Pour son cinquième roman, Tasmania, l'écrivain italien Paolo Giordano également docteur en physique théorique, s'attache à suivre un homme en crise.
En novembre 2015, cet homme écrivain et journaliste mais aussi narrateur de Tasmania est venu à Paris, couvrir la conférence des Nations Unies consacrée à l'urgence climatique, quelques jours seulement après les attentats.
Cette situation de crise fait écho à celle que traverse le couple qu'il forme avec sa compagne Lorenza.
Bref, la crise climatique et celle qu'il vit en privé, les attentats islamistes, pas sûre que les vacances à la Guadeloupe concoctées par Lorenza, une semaine de tropiques, ne soient en mesure d'y remédier...
De manière désinvolte et un peu fataliste, il s'entoure de personnages assez inclassables qui, chacun à leur manière apportent du sens à son univers, que ce soit cet ami, jeune physicien aventurier Giulio, ce climatologue spécialiste des nuages, Novelli, cette reporter plutôt originale Curzia ou encore ce prêtre Karol qui a rencontré la femme de sa vie…
C'est d'ailleurs après une discussion avec Giulio qu'il décide de reprendre son ancien projet d'écrire un livre sur la bombe atomique, livre qu'il aura du mal à mener à terme.
Paolo Giordano raconte la vie de cet homme, sa solitude, son ennui, sa lassitude, ses chagrins, ses peurs. Il parle du présent, certes mais aussi et surtout de l'avenir.
J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à ce personnage. Il ne m'a intéressée que lorsqu'il parlait de ces fameuses bombes dont bon nombre des physiciens du projet Manhattan pensaient qu'elles ne seraient pas vraiment utilisées, et certainement pas sur des cibles civiles.
Les témoignages des rescapés d'Hiroshima et de Nagasaki sont précis et bouleversants.
Il est question également de l'importance des nuages dans l'histoire de la bombe. Comment le 9 août 1945, suite à un nuage étrange qui ne semblait pas vouloir se dissiper, l'équipage du B-29 décida de renoncer à Kokura et se dirigea vers Nagasaki : naga (long) saki (promontoire), la ville suivante sur la liste des cibles…
Quant à l'effet des radiations, les habitants, personnel médical compris, personne ne savait…
Postérieurement, pour le moins troublés par le massacre de centaines de milliers de personnes et par l'effacement de deux villes, un certain nombre de physiciens du projet Manhattan formèrent une association à but non lucratif dénommée Bulletin of the Atomic Scientists. Ils inventèrent alors la Doomsday Clock, l'horloge de l'apocalypse, sur laquelle minuit correspond symboliquement à la fin du monde. Comment ne pas être épouvanté quand on sait qu'en raison de l'incapacité des dirigeants mondiaux à faire face aux menaces imminentes d'une guerre nucléaire et du changement climatique, le 23 janvier 2023, l'horloge affichait minuit moins 90 secondes, ce qui est l'heure la plus proche de minuit depuis sa création !
Le narrateur qu'il faut sans doute apparenter à l'auteur lui-même se pose d'ailleurs fort judicieusement quelques questions, à savoir comment il se serait conduit à la place de ces physiciens, s'il aurait continué, s'il aurait laissé tomber, s'il aurait été capable de voir l'avenir et s'il se serait montré ensuite à la hauteur de cette vision.
Dans son roman Tasmania, Paolo Giordano mêle intime et universel, nous rappelant que chacun peut trouver un espace où écrire son avenir. Novelli, pour sauver sa peau, en cas d'apocalypse, aurait choisi quant à lui la Tasmanie !
Merci aux éditions le bruit du monde et à Babelio pour cette lecture enrichissante.

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LE TROP EST l'ENNEMI DU BIEN.

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions le bruit du monde de m'avoir fait découvrir ce roman.

Tasmania est un roman où l'auteur a essayer d'entremêler trop de thèmes.
Le premier et le plus important du livre n'est pas, comme la 4ème de couverture le fait penser le réchauffement climatique, mais bien les relations humaines quand elles explosent.
L'auteur voit son couple se deliter et imploser, un ami prêtre est tombé amoureux... mais ça ne durera pas, un autre ami subit un divorce houleux où la garde de l'enfant se passe mal, une amitié s'effondre presque car l'un des protagoniste a fait une conférence houleuse,...
Là dedans viennent se greffer le réchauffement climatique, les dangers de l'atome et la bombe atomique, le féminisme, la parité homme-femme, le célibat des prêtres.

Moi, clairement je me suis ennuyée profondément sauf sur la petite trentaine de pages éparpillées dans le roman où l'auteur parle de la bombe atomique. Là, ca devient très intéressant... pour le reste, c'est limite du Beigbeder, mais avec beaucoup moins d'humour.
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Nous sommes peut-être à l'aube de l'extinction humaine.

C'est du moins l'un des thèmes que développe le narrateur (on sait qu'il signe P.G. comme Paolo Giordano) et qu'il est scientifique, catégorie physique. Il s'intéresse bizarrement beaucoup à la question de la bombe d'Hiroshima et vit entre Paris et l'Italie.

Quand « Tasmania » début, le narrateur est à Paris. Il y vit avec Lorenza, plus âgée que lui, et dotée d'un fils Eugenio. Entre ce fils et le narrateur, se noue une relation étrange, qui pourrait ressembler à de la paternité.
De paternité il est question. Et de l'amitié aussi il va être question. Car le narrateur a plusieurs amis masculins. Ils sont tous scientifiques, comme lui, dans des branches différentes.

Le premier s'appelle Giulio. Ils se sont connus sur les bancs de la fac, et se sont suivis depuis. Giulio a eu un enfant avec Cobalt, sa femme, appelé Adriano, mais presque depuis sa naissance Cobalt se bat pour avoir la garde exclusive de son fils. Giulio fait appel au narrateur pour qu'il l'aide dans son ce combat pour conserver le droit de voir son fils, par avocats interposés.

L'autre s'appelle Novelli. Il est renommé pour sa connaissance du changement climatique et sa connaissance des nuages – un thème qui va intéresser notre narrateur pendant un temps. Celui-ci se lie d'amitié avec lui, mais cette amitié va être mise à mal lorsque Novelli n'obtiendra pas le poste qu'il convoite à Gênes, et attribuera sa défaite au profit d'une consoeur italienne au fait qu'il y ait de la discrimination positive envers les femmes, ce qu'il conteste scientifiquement.

Il a un autre ami qui s'appelle Karol. Celui-ci est prêtre, mais vient de tomber amoureux d'une très jeune femme. Il demande conseil à notre narrateur, sur les questions de couple et d'amour conjugal. Ce dernier se prête au jeu, même si la relation de Karol à la jeune femme semble bien mal partie.

Le narrateur est un homme d'aujourd'hui, vivant cette époque étrange que nous connaissons tous et qui consiste à vivre avec l'épée de Damoclès au-dessus de nos têtes à cause du dérèglement climatique.

Il vit de publications qu'il fait dans un journal italien, le « Corriere Della sera » et a le projet d'écrire un livre sur la catastrophe d'Hiroshima. Entre Paris et l'Italie il enquête sur ce drame, sans toutefois sembler s'y investir comme il le devrait.
Et la relation insolite qu'il a avec Lorenza flotte également.

« Les faits ne mentent pas » fait-il dire à Novelli, reprenant à son compte ce mantra.

Il flotte dans tout ce roman une ambiance étrange, identique à celle qu'on peut vivre en ce moment, où que l'on retrouve dans un film comme « Don't Look up » sur l'histoire d'un déni cosmique. Une atmosphère morose, désillusionnée et contemporaine. Et une forme de nihilisme désabusé.

Alors, la Tasmanie ? Ce pourrait un lieu pour vivre la catastrophe à venir de la manière la moins difficile possible. Parce que c'est une île et qu'il y a de l'eau.
Crise environnementale, crise du couple, crise de l'amitié, crise de la paternité, rien n'est épargné. Avec une très bonne traduction de Nathalie Bauer, que j'ai retrouvé ici avec plaisir. Et avec mes remerciements à Masse Critique pour ce récit publié aux éditions du « Bruit du monde » : un très bon éditeur.

Mais je ne sais vraiment que penser de ce livre déroutant. A la fois fascinée par cet univers pré-apocalyptique qu'il décrit. Et agacée par sa passivité en tant que scientifique comme si aucune aventure (relationnelle, amoureuse, ou professionnelle) ne méritait déjà plus d'être tentée.

Peut-être faut-il dès à présent chercher sa Tasmanie.
Mais pour moi ce sera la littérature.

TasmaniaPaolo Giordanotous les livres sur Babelio.com

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Tasmania
Un titre attirant, intriguant.
Et puis plouf ! point de Tasmanie ou si peu.
C'est plutôt une plongée dans les tourments du narrateur, écrivain et journaliste scientifique.
Ses problèmes de couple m'ont profondément ennuyée, voire agacée.
Les va-et-vient entre les évocations de ses différents amis n'ont pas non plus créé d'attaches au fil des pages.
J'ai pagayé, j'ai pagayé, à la recherche d'une île,
ne trouvant nulle terre où arrêter le tournis.

Trop de sujets tuent le sujet.
Crise climatique, crise de couple, prêtre à la dérive, scientifique qui largue les amarres, climatologue spécialiste des nuages qui voudrait laisser sa trace dans le ciel des hommes, et pour emmêler le tout, un narrateur qui cherche son sujet de roman.
Non, j'oubliais ; la bombe atomique pour faire exploser l'ensemble. C'est d'ailleurs pour ce dernier point que j'ajouterai une étoile à mon appréciation.

Un roman-essai qui évoque peut-être un monde prêt à exploser par la faute de l'homme. Réchauffement climatique que personne ne prend assez au sérieux, pris que nous sommes dans les filets de nos vies. Trop occupés à nous regarder le nombril, à l'image du narrateur et de ses amis, on ferait pourtant mieux de regarder les nuages au-dessus de nos têtes, et les bombes aussi tiens, puisque des imbéciles, en quête de sale gloire, font joujou avec.

Je remercie Babelio et les Éditions le bruit du monde pour ce roman atypique dont je n'ai pas su entendre la voix, mais qui plaira sans doute à d'autres lecteurs.

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J'ai terminé la lecture de Tasmania de Paolo Giordano depuis plusieurs jours et j'ai voulu attendre avant d'écrire cette chronique.
Mon sentiment à la sortie de la lecture du roman était mitigé. Intéressé par l'histoire, les sujets abordés mais pas de ressenti et d'attachement aux différents personnages.
J'ai laissé décanter, comme pour un vin.
Pas d'arômes intéressants dès le vin en verre. Mais peut être ensuite en bouche, il y aura du mieux....
Malheureusement je reste sur ma première impression. Ce roman ne fera pas un vin de garde. Il est bon à boire et à lire mais pas de longueur en bouche. Pas de typicité.
Notre narrateur ( dont les initiales sont les mêmes que l'écrivain PG ) vient de couvrir un sommet sur le climat à Paris. Il est scientifique et auteur de publications dans les journaux dont le Corriere della Sera. Nous sommes juste après les attentas de 2015.
Il vit avec Lorenza qui a un foils Eugénio. le couple est en crise
Notre narrateur cultive les amitiés masculines.
D'abord Giulio connu à la Fac. Celui-ci est marié avec Cobalt. Ils ont un enfant, Adriano. Cobalt souhaiterait avoir la garde exclusive de son fils. Giulio va demander l'aide du narrateur pour conserver la garde de son fils.
Novelli est un autre ami. Il est expert du changement climatique et des nuages. Les propos de Novelli lors d'une conférence mettront à mal cette amitié.
Enfin Karol, prêtre qui vient de tomber amoureux d'une jeune fille.
Autour de ces personnages en crise, notre narrateur doit publier un livre sur la catastrophe d'Hiroshima.
Le roman oscille entre la crise climatique, la crise de l'amitié et la crise de couple.
Le foisonnement des thèmes, de l'universel à l'intime paraît vain et provoque malheureusement un peu d'ennui.
Seules les pages autour d'Hiroshima et de Nagasaki apportent sentiments et émotion..
Merci à Babelio et le Bruit du Monde pour l'envoi de ce roman.

Lien : http://auxventsdesmots.fr
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Paolo, le narrateur, journaliste en charge de couvrir le sommet climatique de Paris est sensibilisé sur la fin possible de la civilisation humaine, pour des causes diverses à commencer par le dérèglement du climat. A ce titre il s'entretient avec des spécialistes et des scientifiques dont ses amis Giulio et Novelli et se penche sur les effets des bombardements nucléaires d'Hiroshima et Nagasaki.
Parallèlement son couple bat de l'aile.
Et c'est là que je tique un peu : autant les pages consacrées à la catastrophe éventuelle sont prenantes (en particulier celles sur Hiroshima et Nagasaki), autant les déboires du couple paraissent communs et déphasés. En outre la conduite simultanée des deux récits paraît un peu artificielle.
C'est dommage.
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Paolo, journaliste scientifique pour le Corriere della Serra, est un homme en proie aux doutes, aux craintes, qui se pose de multiples questions.
Il semble dépassé par les crises auxquelles il est confronté. Les crises mondiales et universelles (attentats, terrorisme, changements climatiques, réchauffement global, nucléaire, etc.) qu'il suit par intérêt journalistique et personnel entrent en écho avec ses propres crises et questionnements individuels : son couple avec Lorenza qui bat de l'aile, son absence de paternité (n'ayant pas d'enfant avec Lorenza), son syndrome de la page blanche (arrivera-t-il à finir le livre qu'il entreprend sur le nucléaire ?). Chaque personnage qu'il côtoie traîne également son propre lot de crises existentielles (divorce, amour, travail, reconnaissance professionnelle, etc.).
Le résumé prometteur m'avait laissé imaginer un passionnant roman avec une multitude de personnages atypiques, tous liés par les thèmes d'actualités particulièrement intéressants que semblait aborder ce livre, dans une sorte de destins croisés.
Cependant, Paolo Giordano utilise son personnage, homonyme de l'auteur, comme unique point de vue, de surcroit relativement pessimiste. Nous suivons ses souvenirs, ses pensées, ses interactions avec d'autres personnes uniquement à travers son regard. L'ensemble, plutôt inégal, s'apparente donc plus à un journal de réflexions personnelles sur le monde d'aujourd'hui plutôt qu'à une histoire romancée.
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Il y a les « feel-good » et maintenant les « feel-bad »… 
Alors je ne vais pas trop m'étendre sur le sujet.. Pour moi une énorme déception et le gros "flop" de l'année.. Attention, l'écriture n'est pas en cause.. mais si je n'apprécie pas les feel-good, j'aime encore moins les feel-bad...
Chaque individu est à la recherche de son refuge, de son futur, d'un abri pour fuir les vicissitudes du monde…
L'auteur nous parle de notre monde, un monde qui change, qui angoisse, qui bouge, qui se fracture. le monde et aussi la vie de son personnage principal, P.G et de ses amis - Giulio, Karol, Novelli - enfin amis d'avant car la relation d'amitié vacille elle aussi, tout comme tout ce qui entoure P.G; d'ailleurs tous les amis ont des problèmes , tant privés que professionnels...Tout va mal, c'est la crise universelle et personnelle. Il nous parle du présent, et aussi du futur que nous sommes en train de nous construire… Et ça fait peur!

Il va falloir passer par tous les maux : l'urgence climatique, le problème de la survie, des nuages qui se carapatent vers les pôles, les espèces de plantes envahissantes, les attentats, le terrorisme islamiste, les vidéos de décapitation des otages, l'inutilité des opinions des scientifiques,
Les radiations, la fin de l'espèce humaine, Al-Qaida, Daesh, Boko Haram, les armes bactériologiques, les armes nucléaires, l'invasion des méduses, la peur, le stress prétraumatique (comme si le post ne suffisait pas…) , la peur de l'apocalypse, l'amalgame entre les peurs, les suppositions et la réalité, l'Affaire Harvey Weinstein, la censure, la dictature, l'énergie, le manque d'eau, les perturbateurs endocriniens, le sexisme anti-femmes d'une autre époque, les migrants, le record absolu des températures, le dégel du Groenland, le réchauffement climatique, les inondations, les pluies exceptionnelles … et j'en oublie…
Ah oui, j'allais oublier les bombes - celles d'Hiroshima et de Nagasaki en particulier car P.G souhaite écrire un livre à ce sujet.. 
Faut mélanger les catastrophes passées, présentes et futures… 
A croire qu'il met tout ce qui ne va pas dans le monde dans une marmite, qu'il touille un coup et est désespéré du résultat… et le tout en vrac, que ce soit le cosmos, la vie privée, tout ce qui passe par là…
Cool pour un scientifique…

Y aurait-t-il une échappatoire? Et vous? Quelle serait votre porte de sortie? Votre « Tasmanie »? Dans ce monde où tout fout le camp?
Et la Tasmanie, est-elle seulement au bout du bout du voyage? 
Franchement, entre défaitisme et fuite, le tout saupoudré de tous les maux du monde, j'y crois pas… 

Alors vous avez dû le comprendre, clairement je n'ai pas aimé et je me suis ennuyée en prime… C'est le premier livre que je lis de cet auteur et je ne suis pas ressortie comblée de l'expérience…

Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Beaucoup de sujets dans ce livre le changement climatique les attentats les migrants, le sexisme, la bombe atomique, la rupture, le couple, et j'avoue avoir eu du mal à aller au delà de la simple accumulation, la mayonnaise ne prend pas vraiment, il y a un peu le beau trait d'union des nuages mais ça ne donne pas assez de forces à mon goût. J'ai eu l'impression de suivre les pérégrinations d'un homme dépassé par mes événements qui assiste en simple spectateur à leur enchaînement sans prise sans engagement, ce qui est tout à fait entendable mais bon ça ne prend pas et j'aurai du mal à le recommander.
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