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Citations sur Darwin, c'est tout bête ! (18)

Nous sommes à Londres au parc de Sydenham où se situe le Crystal Palace, le 31 décembre 1853, et l'alcool coule à flots. Ces messieurs célèbrent bruyamment l'ouverture du parc, qui offre aux visiteurs des reconstitutions de dinosaures et autres bêtes disparues. Une première mondiale.
Dans la tête de l'iguanodon, le paléontologue Richard Owen (1804-1892) trône au-dessus d'une vingtaine d'éminents mais joyeux convives. On le surnomme "le cuvier britannique". C'est lui qui, avec l'aide du sculpteur Benjamin Hawkins, a conçu l'exposition. C'est aussi lui l'inventeur du mot dinosaure, du grec "deinos" terrible, et "sauros", lézard ou saurien (pour "reptile", car ce mot n'existe pas en grec)
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Il est fantastique de penser que les êtres vivants observés par les grands naturalistes depuis toujours sont encore offerts à notre curiosité de la même manière, et qu’ils continuent de nous en apprendre sur eux et sur nous-mêmes.
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...il s’en est fallu d’un cheveu : selon les hasards des glaciations, des changements de l’environnement ou de l’espace disponible, plusieurs espèces humaines auraient pu exister jusqu’à nos jours... ou aucune.
Rien dans la variété des hominidés fossiles n’indique une direction, ni un quelconque dessein de préserver notre espèce, et elle seule.
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Le bébé humain naît avant d’être fini. Il ne voit pas, il n’est pas assez musclé pour se mouvoir convenablement. La gestation de la femme devrait théoriquement durer environ dix-sept mois pour produire un petit dont le stade de maturité serait comparable à celui des animaux. Étrange coïncidence, le bébé connaît la fameuse « angoisse de la séparation » vers l’âge de huit mois, stade de maturité réelle auquel il devrait naître.
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Les critères définissant un « propre de l’homme » tombent les uns après les autres. Le rire, l’utilisation d’instruments, la culture, le tabou de l'inceste, la conscience de soi, l’empathie, l’amitié, le partage de nourriture, la communication symbolique, la prévision d’une action à venir, le sens de l’équité et même la notion de bien et de mal, le mensonge, la stratégie politique et la guerre ont été observés chez des animaux, notamment des dauphins, des rats et surtout des grands singes.
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Pour illustrer cette superposition de compétitions, Richard Dawkins raconte cette histoire drôle. Deux brontosaures, ayant vu s’approcher un tyrannosaure, se mettent à courir. L’un dit : « À quoi bon nous fatiguer, nous ne courrons jamais aussi vite qu’un T.Rex ! ». Et l’autre répond : « Je ne cherche pas à courir plus vite que lui, je cherche à courir plus vite que toi. »
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Les plus malins de ces oiseaux sont le géospize des mangroves, capable d’utiliser des brindilles pour extraire des larves d’insectes, et le géospize pique-bois, qui a appris à se servir d’une épine de cactus pour attraper les termites, un peu à la mode chimpanzé.
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Adoratrice du dieu dollar et du dieu technologie, notre civilisation reste profondément anthropocentrique. La rupture avec la nature entraîne sa destruction aveugle, systématique, suicidaire. Et sa destruction n'est pas dommageable seulement à quelques doux originaux passionnés de coléoptères, mais à l'humanité entière. En détruisant la nature, nous détruisons les hauts lieux de notre imaginaire et de nos émotions. En détruisant la nature, nous saccageons les sources de notre air, de notre eau, de notre nourriture et de nos médicaments. En détruisant la nature, nous coupons une à une les branches et de l'évolution. En détruisant la nature, nous faisons disparaître d'indispensables espaces de découvertes, sans lesquels Charles Darwin ou Jane Goodall n'auraient pu ouvrir nos connaissances de la vie et de nous-mêmes.
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Je crois que l'on ne croit pas à l'intelligence des animaux, car on essaye toujours de leur transmettre nos idées, au lieu de parvenir à mettre au point un code pour qu'ils nous communiquent les leurs.

John Lubbock, 1834-1913
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En Sibérie, on pensait que les squelettes de mammouths étaient des restes de souris colossales aux moeurs souterraines, dont les déplacements expliquaient les tremblements de terre. [...]
Dans l'Europe du Moyen-Age, les restes d'ours des cavernes étaient considérés comme provenant de dragons cracheurs de feu.
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