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Avec le film éponyme sorti en 2016, Urban Comics remettait en avant la série New 52 de Suicide Squad publiée en version originale à partir de 2011. Dans ce premier tome, nous suivons les premiers épisodes de cette nouvelle mouture d'une équipe de choc composée des pires vilains de DC Comics.

Le scénario d'Adam Glass met surtout en scène une aventure de Floyd Lawton, alias Deadshot, le meilleur tireur d'élite du monde. Celui-ci re-découvre ses partenaires d'infortune (Harley Quinn, El Diablo et compagnie : pas d'inquiétude pour ceux qui avancent à tâtons en imaginant qu'ils vont devoir apprendre à connaître des personnages inconnus, le casting est très calqué sur celui du film) pour une nouvelle mission suicide. Adam Glass a concocté un cocktail d'action qui va à cent à l'heure : l'avantage de cette aventure menée tambour battant est que chaque épisode original (rappelons que le modèle américain publie un chapitre par mois et les réunit ensuite comme ceci en volume) met en valeur une découverte supplémentaire sur les raisons de leur mission de départ, le tout dans une surenchère qui sert le propos de base : les personnages de Suicide Squad débordent d'énergie et déconnent à plein régime (dans le bon sens du terme). C'est là un point contrebalançant de manière intéressante l'aspect très échevelé du scénario.
En revanche, la ribambelle de dessinateurs convoqués pour illustrer cette flopée d'actions est malheureusement trop souvent composés d'artistes choisis pour être passe-partout : Federico Dallochio, Ransom Getty, Andrei Bressan, Cliff Richards, Clayton Henry et Ig Guara font ce qu'ils peuvent pour harmoniser leurs traits, mais dans l'ensemble, ce volume ne brille pas par des planches époustouflantes, par le fait même qu'aucun dessinateur n'a le loisir de prendre son temps pour en produire.

Têtes brûlées mise donc sur de l'action à tout-va, avec un dessin conventionnel, mais scénaristiquement cela risque de s'essouffler assez vite, car les surprises ne peuvent pas faire mouche à chaque fois, et de manière aussi répétitive.

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J'ai beaucoup aimé, ce comic book.
Les personnages, qu'il fait intervenir, deviennent tous intéressants, en très peu de pages ; il faut peu de temps, pour cette bande dessinée, pour leur insuffler, une vie, une âme, des dilemmes et une histoire, qui les rendent intéressants. Chacun a sa propre personnalité, et la personnalité de tous, est intéressante, d'autant plus, qu'elle est appropriée, dans l'univers dur, dépeint, par cette bande dessinée.
Dépeindre un tel univers est, d'ailleurs, l'un des autres grands mérites, de cette oeuvre ; on sent la dureté de cet univers et, à quel point, ce dernier, est difficile à vivre.
L'oeuvre, est également pleine de rebondissements inattendus, ce qui contribue, à la rendre intéressante, et palpitante-d'autant plus, que ces rebondissements, sont toujours l'occasion, de mieux dépeindre la dureté de l'univers, dans lequel évolue les personnages, et de mieux parler des personnages, de leur histoire, de leur personnalité, de ce qui fait leur intérêt et leur complexité.
En somme, "Têtes brûlées", est une bande dessinée super-héroïque intéressante.
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Quand un problème surgit et que les super-héros ne peuvent pas intervenir, Amanda Waller envoie la Suicide Squad, une équipe composée de super-vilains condamnés qui ont l'opportunité d'obtenir une réduction de peine.

Je suppose que tout le monde a au moins entendu parler de la Suicide Squad suite au film de 2016 avec Will Smith, donc je n'entrerai pas dans les détails à propos des personnages. On retrouve ici certains vus dans le film, on en rencontre d'autres. Tous sont censés être de grands méchants obligés de travailler pour le « bon camp », mais même s'ils sèment le désordre et, parfois, la désolation sur leur passage, on ne peut pas dire non plus qu'ils soient spécialement horribles (du moins, on a vu largement pire). Leur patronne est moins sympathique qu'eux, au final.

Le comics rassemble plusieurs missions qui se suivent et ne se ressemblent pas, mais forment un ensemble cohérent. Il se passe beaucoup de choses et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Beaucoup d'action, de bastons et de cadavres.

Pour ce qui est du dessin, il y a du bon et du moins bon, ce qui s'explique par le nombre de dessinateurs ayant travaillé sur les histoires. Dans l'ensemble, ça reste assez cohérent, en partie grâce à la mise en couleur qui donne de l'unité à des styles un peu différents.

Une lecture sympathique, notamment la dernière intrigue, que j'ai trouvé plus intéressante, mais qui ne m'a pas non plus follement marquée. Un bon point d'entrée pour découvrir la Suicide Squad.
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Ce premier tome de Suicide Squad proposé par Urban Comics, rentre dans le cadre des New52, un relaunch/reboot quasi total de l'univers DC initié il y a déjà presque 5 ans. Faisant fit de l'ancienne continuité, on assiste dans les premières pages du tome à la création de l'équipe qui se nomme donc Suicide Squad. L'occasion de découvrir (ou redécouvrir) des personnages qui seront pour la plupart présents dans la prochaine adaptation cinématographique, tel que Deadshot, Harley Quinn et El Diablo. Ce sont d'ailleurs les personnages les plus mis en avant dans ce tome, l'évolution de l'équipe et l'histoire tournant majoritairement autour d'eux trois. Les autres personnages font plus office de second couteau sacrifiable.

Car effectivement sans vouloir spoil, dans Suicide Squad, il y a du sang et des morts. Si on peut être surpris dans les premiers chapitres de se séparer de certains personnages aussi rapidement, une fois la manoeuvre comprise, on la retrouve tout le long de tome. C'est peut être le premier reproche à faire aux premiers chapitres de l'aventure, ils se ressemblent énormément dans leurs constructions et leurs approches. La Suicide Squad est envoyée dans une dangereuse mission suicide, certains ne s'en sortent pas, on remplace les seconds couteaux et on les renvoit directement en mission. On peut trouver ça soit redondant, soit fun. Objectivement, c'est peut être un défaut, personnellement ça ne m'a pas dérangé vu que ça colle tout de même à l'équipe, qui on le rappelle, est composé de criminel, et donc sacrifiable.

Une fois le principe de base assimilé, le dernier tiers du tome se concentre sur une Harley Quinn en proie à la folie suite à une découverte sur le Joker. L'occasion pour moi de parler du « nouveau statut » de cette Harley. Une Harley différente de celle historique de Paul Dini et Bruce Tim, et même légèrement différente de ses dernières aventures solo écrite par Amanda Conner et Jimmy Palmiotti. On le comprend de suite à la lecture, Harley est ici l'élément sexualisé de l'équipe, car il en faut bien une. Un point qui me chagrine légèrement, mais il faut bien l'avouer, qui sera le modèle de sa version cinématographique.

Pour finir, parlons des dessins de ce tome 1 qui sont très inégaux. le récit soufre en effet de ne pas avoir un dessinateur attitré pour l'ensemble du run. Certains s'en sortent bien, d'autres non. Mention spéciale à la médiocrité d'une page en particulier où El Diablo a une tête différente sur chaque cases, jusqu'à carrément devenir un gribouillis d'enfant dans une petite case. C'est clairement choquant, mais je vous rassure, le reste des dessinateurs livrent quand même un bon travail.

On se retrouve donc face à une petite surprise loin d'être parfaite, mais faisant office de bonne porte d'entrée pour découvrir l'équipe qui composera le prochain long-métrage DC.
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J'ai bien aimé cette histoire. J'ai trouvé Harley très touchante. En fait, ils sont plus que des super vilains. Ils ont leur histoire. On va apprendre à les connaître mais surtout, on va les comprendre. J'ai aimé la folie qu'il y a dans ce comics. Je penses que j'aurais aimé qu'on approfondisse plus l'histoire des personnages. On parle beaucoup de Harley et El Diablo et j'aurais apprécié qu'il en soit de même pour les autres. Mais, c'est malgré tout un super comics que je continuerais avec plaisir. C'est haut en couleurs, drôle et rythmé. Bref, tout ce qu'il faut pour passer un bon moment.
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Depuis 2016 et la sortie du film au cinéma, La Suicide Squad est devenue plus célèbre. Certains personnages sont assez connus, comme Harley Quinn ou Deadshot, d'autres le sont moins comme Captain Boomerang ou Black Spider. Amanda Waller est celle qui les dirige. Elle sera prête à tout pour être sure qu'ils restent dans le droit chemin. A la moindre incartade, elle n'hésite pas à faire sauter la nano-bombe qui se trouve dans leur nuque.

Si tout ces personnages sont des supers-vilains qui ne travaillent pour le gouvernement que parce qu'ils n'ont pas le choix, ils ont également tous (ou presque) de bons côtés qui peuvent les rendre attachants auprès du lecteur. Cela dit, ça reste quand même des "méchants" et c'est un peu perturbant de suivre des méchants qui se battent contre d'autres méchants.

L'histoire est complexe, les dessins également. Il s'agit là d'un vrai comics qui n'est pas simplifié pour plaire aux amateurs de BD franco-belge. Il faudra donc s'accrocher pour tout comprendre, si on n'a pas l'habitude de ce genre de lecture.
Ce premier tome m'a bien plu mais je suis sure que je suis passé à côté de certains détails. On a ici une première mission pour l'équipe qui se termine sur un cliffhanger intéressant. Ce premier tome est surtout tourné vers Harley Quinn puisque son passé et ses liens avec le Joker y sont expliqués.

A suivre...
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Le concept est assez intéressant. D'ailleurs, c'est ce qui m'avait donné envie d'aller voir le film. La déception a été très grande. Car après toute cette communication sur la qualité de jeu, la mise en scène extraordinaire et les effets spéciaux à couper le souffle, je m'attendais bêtement à retrouver tout cela. Mais le scénario devait tenir sur une feuille de papier  car le récit est à mettre aux toilettes.

Sur les conseils de Lecturothèque, j'ai laissé une chance au comics pour qu'il remonte un peu le niveau. Là, je ne pouvais pas me plaindre du manque d'action, il y en a tout le temps. A peine revenue à la prison, qu'il faut déjà qu'ils s'y remettent. J'ai trouvé qu'il y avait trop de chose car aucun personnage n'a le temps de souffler. Et tout est trop exagéré, trop sanglant, bref trop. le schéma pour l'histoire est inlassablement la même ce qui fait trop répétitif. Je l'accorde que l'histoire paraît en histoire dans la presse toute les semaines alors le monde de lecture ne correspond pas au nôtre mais cela reste déplaisant. On peut résumer à de l'action au lieu de la mise en place d'une intrigue qui développe la curiosité.

Pour donner un peu de volume à cette histoire Adam Glass décide de raconter l'histoire d'Harley qui est coeur à vif. La pauvre psy qui tombe amoureuse d'un psychopathe et le devient à son tour. On pourrait presque verser une larme. Sa folie est vraiment complète. En plus, la plastique de la dame est assez avantageuse ce qui n'est pas pour déplaire à certains lecteurs(trices).

Toutefois, la lecture se fait assez vite sans grand intérêt. En plus, je trouve les dessins assez laid ce qui n'arrange rien au plaisir de lire. Il faut dire qu'après la lecture de Saga et Tony Chu Détective, on tombe un niveau en dessous. Les dessins sont assez fouillis et souvent grossiers. Heureusement qu'ils sont 6 dessinateurs.

Cette nouvelle version de Suicide Squad ne m'a du tout envie de poursuivre l'aventure. Il manque de matière faisant palpiter ma curiosité et mon oeil avide de recherche graphique.
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Ce comics est super ! Que vous connaissiez ou non les méchants présents, cela n'a guère d'importance : tout est fait pour nous présenter brièvement les différents protagonistes formant cet escadron de super-vilains, que ce soit leurs pouvoirs, leur caractère ou même leur intelligence.
Alors oui, il y a pas mal de personnages, mais rassurez-vous : ils ne se ressemblent pas, et certains sont mis en avant – comme Deadshot ou Harley Quinn -, donc aucun risque de confondre qui est qui !
Bon, nous avons un groupe de super-vilains, et si vous avez lu le résumé, vous connaissez leur mission : régler des problèmes, sauver des civils, quand c'est trop risqué pour les super-héros. le gouvernement n'a pas trouvé mieux que c'est équipe sacrifiable (eh oui, si un vilain meurt au cours de la mission, qu'importe? ça fera un criminel en moins…). de véritables anti-héros !
Ce qui m'a plu, en dehors de ce casting de grands méchants, c'est l'action : je l'ai trouvée bien rythmée, et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! Grâce à quelques temps morts bien placés, le lecteur peut reprendre son souffle avant de continuer l'aventure – qui réserve quelques retournements de situation.
Quant aux dessins, sans être extraordinaires, ils sont tout de même sympathiques et ne gâchent en rien le plaisir de lecture.
Ce premier tome annonce une suite très prometteuse, et je peux vous dire qu'une fois le film vu (il sort demain!), je m'attaquerai à la lecture du deuxième tome.

Je récapitule donc : vous voulez de l'action ?Des retournements de situation ? Des anti-héros du tonnerre ? Alors foncez : Suicide Squad est fait pour vous !
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Un comics qui correspond bien à l'ambiance du film, avec un mélange d'action fun et de noirceur.
Après une première partie qui présente l'univers au travers d'une action non-stop, on explore l'origine d'Harley, sa relation avec le Joker et les motivations de ce dernier. Je n'avais jamais lu un comics qui creuse autant les bases du Joker ! C'est donc une excellente surprise.

(A noter que l'histoire se situe entre les arc Dollmaker et Death of the Family, donc à un point déterminant pour Monsieur J.)
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Premier recueil de la Suicide Squad, période New 52, daté du début des années 2010 et publié en français pour accompagner la sortie du médiocre (premier) film.
D'une main de fer, Amanda Waller dirige une belle bande de criminels hétéroclites choisis parce qu'ils ont passé avec succès un test bien barbare (dans les premières planches). du coup, le meilleur assassin du monde, Deadshot, voisine avec la toujours cinglée Harley Quinn, un El Diablo en quête de rédemption, le monstrueux King Shark, etc. L'ensemble, au point de vue scénaristique, n'évolue pas beaucoup d'une intrigue à l'autre : après la création de l'équipe, on implante une mini bombe dans le cou de chacun des membres de la Squad pour les expédier direct sur le terrain. Après tout ce sont des criminels irrécupérables alors autant qu'ils servent à quelque chose.
Dès lors les intrigues adoptent un ton assez proche d'un croisement entre « Mission Impossible » et les « Douze Salopards ». de l'action, des vilains de seconde zone aisément sacrifiables et forcément sacrifiés (avec des giclées de sang pour rendre le tout plus cool), un rythme soutenu qui ne laisse pas le temps de souffler (dès qu'une mission se termine nos « héros » sont envoyés combattre ailleurs) et un humour très sarcastique. Bref, du nihilisme rigolo : nos méchants ne reviennent pas vivants du récit, à l'exception des stars maisons (Deadshot et Harley) qui, eux, s'en sortiront forcément à chaque fois.
D'une aventure à l'autre, l'équipe se renouvelle tranquillement, on rappelle même Captain Boomerang pour ajouter un nom connu au « générique » mais, dans l'ensemble, il ne faut pas s'attendre à de vraies surprises dans cette histoire. Quoique les auteurs misent sur les coups de théâtre, les morts inattendues et les cliffhangers, la prévisibilité reste la norme, sachant que les « stars » ne peuvent périr et que seuls les vilains ringards connaitront un sort sinistre.
De plus, après une centaine de pages, les redondances commencent déjà à rendre le tout très linéaire. Certains passages étonnent un peu mais pas dans le bon sens du terme : malgré sa folie envers le Joker, Harley se la joue ultra-sexe et se jette littéralement sur un Deadshot qui n'en demandait pas tant. Cela aura par la suite (dans le tome 2) des conséquences. La deuxième histoire de ces TETES BRULEES se focalise d'ailleurs sur notre Harley (vroum vroum !) qui tente de récupérer le visage arraché de son poussin. On explore également, mais sans doute un peu trop rapidement, la transformation de la psy introvertie en psychopathe sous l'influence du Joker.
A l'image du (premier) film « Suicide Squad », cette série joue la carte du « trop plein » et de l'outrance, avec une certaine subversion de pacotille plaquée sur une histoire qui, finalement, exploite assez peu le côté « criminels » de nos anti-héros. Seuls King Shark se montre amusant avec sa manie de bouffer tout ce qui passe à portée de ses mâchoires. le côté brutal est, lui aussi, finalement peu assumé : beaucoup de morts certes mais seulement chez les « chemises rouges » comme on dit dans « Star Trek ».
Au niveau des dessins, partagés par une demi-douzaine de dessinateurs, ils sont inégaux et pas toujours très réussis, bref dans une « moyenne basse ». Rien de honteux mais un manque d'homogénéité quelque peu problématique et aucune chance que le lecteur ne s'arrête longuement sur une case pour l'admirer. A l'image du tome dans son ensemble, les dessins « font le job » mais ne laissent pas de souvenirs marquants. Avouons néanmoins que le cliffhanger final titille la curiosité et pousse à la lecture de la suite. Mais sans enthousiasme excessif…

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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