Suicide squad, tome 3

Un tome qui se différencie des deux précédents. Je me suis inquiété avec le début de tome que j'ai trouvé très lent avec un manque d'action et la présence du Joker ne m'a pas convaincu. Après l'action revient et surtout l'histoire devient plus complexe mais surtout plus intéressante où dans les premiers tomes les missions s'enchainaient avec une toile de fond non dégrossie ici on comprend enfin où on va. Je trouve qu'au niveau du caractère des personnages là aussi on a bien avancé, des personnages comme Harley ou Deadshot deviennent plus intéressants. On notera aussi un problème récurent avec les comics j'ai nommé le changement de dessinateur quand c'est la version kiosque ça va mais quand on est dans ce genre d'ouvrage c'est vraiment chiant, dans la dernière le dessin est vraiment trop différent de l'ensemble et je n'ai pas aimé.

La série se poursuit avec les mêmes qualités et défauts que précédemment quoique l'intrigue prenne enfin une certaine épaisseur. Deadshot et, surtout, Harley tiennent toujours les rôles principaux du récit. le début fait ainsi intervenir le Joker et la rupture entre la foldingue et son poussin prend rapidement des proportions assez…sanglantes.
Au niveau du dessin, les changements sont quelque peu déstabilisants, les histoires centrales ont, par exemple, un trait plus anguleux et moins fin qui tranchent avec les autres. Rien ne se démarque de toute façon vraiment à ce niveau, on reste dans une moyenne correcte mais surtout passe-partout. Bref, pas honteux mais pas de quoi arrêter sa lecture pour admirer l'une ou l'autre case. Peut-être voulu tant le maitre mot semble être aller vite, garder le rythme et multiplier les surprises et autres retournements de situations voulus surprenants mais, en réalité, assez prévisibles. Malgré le titre de l'équipe personne ne reste en effet mort bien longtemps. Par conséquent les chapitres qui s'achèvent sur le décès d'un personnage important ont toutes les chances de, par la suite, révéler qu'untel n'est pas vraiment mort.
Ce troisième tome propose une bonne dose de violences avec beaucoup de giclée de sang, un ton brutal contrebalancé par de nombreuses vannes vachardes ou sexuellement connotées. Amusant mais sans jamais aller trop loin. Bon, on ne s'attend pas à THE BOYS mais on espérait un peu plus de rentre-dedans non politiquement correct, un peu plus de causticité aussi. Ce n'est pas vraiment le cas.
Les récits partent toujours un peu dans tous les sens. Adam Glass avait tenté de donner une certaine cohérence à ce fatras en développant une intrigue au long cours basée sur l'organisation Basilik mais le passage de témoin à Alex Kot réoriente le tout dans une direction différente. D'où l'impression d'une série qui ne sait pas sur quel pied danser, avec le souci de donner du divertissement « cool et gore » aux lecteurs dans un carcan finalement grand public qui empêche tout écart réellement malsain ou perturbant.
Bref, de la fausse provoc' pour une série plutôt décevante : des castagnes à la pelle et des têtes éclatées ne suffisent pas à donner un récit mémorable et si les notes d'humour amusent durant la lecture le tout disparait rapidement des mémoires. le petit rappel « où en est-on » du début s'avère d'ailleurs utile car ce tome, comme les deux premiers, souffre d'une obsolescence programmée assez élevée. Autrement dit, une lecture pas désagréable mais anecdotique qu'on ne peut pas vraiment la conseiller excepté aux amateurs de défoulement popcorn vite lu et vite oublié. Très moyen.

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Ce troisième tome commence avec un résumé des précédents tomes et une présentation des personnages, et pour moi, c'est vraiment un sacré plus : j'ai tendance à oublier pas mal d'éléments, alors retrouver toutes ces infos est quelque chose que j'apprécie – et je ne pense pas être la seule !
Dans Discipline et châtiment, la Force Special X, aussi appelée Suicide Squad, doit de nouveau récupérer un paquet. Si le schéma narratif peut sembler se répéter, cela ne concerne en vérité que le début de ce tome. Car suite aux mésaventure de nos super-vilains adorés, Waller va tenter d'améliorer l'équipe en faisant en sorte qu'ils soient plus dociles, plus performants (et là, le titre prend tout son sens). Un célèbre personnage du Batverse fait aussi son grand retour, encore plus taré qu'auparavant (si, si, c'est possible visiblement) ! A côté de cela, l'intrigue autour de Basilisk se poursuit, et les auteurs nous lâchent de nouvelles informations.
Le scénario est bien foutu, il s'étoffe, on ne s'ennuie pas une seule seconde. En plus, le dessin et les couleurs sont toujours super chouettes, très dynamiques, et pour ne rien gâcher, on fait la connaissance de nouveaux personnages. Autant vous dire que la série n'est pas prête de s'essouffler !

Discipline et châtiment, troisième tome de la série DC Comics Suicide Squad, est réussi, j'ai passé un bon moment avec ces super-vilains, et il me tarde de voir comment tout ça va évoluer.
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