Heather Mallender a disparu

Harry Barnett, la cinquantaine désabusée, vit depuis plusieurs années sur l'île de Rhodes, où il est gardien de la propriété d'un de ses amis, Alain Dysart, un célèbre homme politique anglais. Heather Mallender, une amie de celui-ci, vient passer quelques jours dans la propriété afin de se reposer suite à un drame personnel (sa soeur est morte dans un attentat de l'IRA). Alors qu'ils sont en train d'effectuer une promenade sur le mont Prophitis Ilias, Heather disparaît. Exténué, Harry l'a laissée gravir seule la montée jusqu'au sommet de la colline. Au bout d'un moment ne la voyant pas revenir il se lance à sa recherche, mais Heather reste introuvable ! Evidemment la police grecque va immédiatement le soupçonner de l'avoir assassinée. Mais faute de preuves Harry est laissé en liberté. Qu'est-il arrivé à Heather et pourquoi à est-elle disparu ? N'ayant plus rien à perdre, Harry n'aura de cesse de retrouver sa trace. Car , pour lui, c'est clair, elle est toujours vivante. Il va entamer ses propres investigations à partir d'une série de clichés photographiques que la jeune femme avait pris au cours des dernières semaines précédant sa disparition.
Des clichés qui vont inciter Harry à renouer avec son pays natal, l'Angleterre. Il va mettre ses pas dans ceux d'Heather, interroger les dernières personnes qu'elle a côtoyées, remonter la filière pour s'approcher de la vérité. Mais la vérité est-elle bien celle qu'il veut bien croire ?

Ici, ni flingue ni course-poursuite, les secrets sont bien aussi efficaces. le mystère de la disparition de "la jeune femme aux cheveux de lin" va gagner en densité et en complexité tout au long des 600 pages. L'auteur nous offre des détails à foison, ce qui permet au lecteur de prendre entièrement part à l'enquête, de cheminer au même rythme qu'Harry, en suivant une à une les photos d'Heather. le roman est construit tel un puzzle et l'intrigue prend forme peu à peu dévoilant des rebondissements inattendus jusqu'à la surprise finale !

Certes, ce n'est pas le chef d'oeuvre annoncé en 4ème de couverture mais un polar bien mené, agréable à lire. Même si l'on décèle très vite le coupable, cela n'est pas gênant car le mystère est encore plus épais. L'intérêt du lecteur est ravivé jusqu'à la chute finale. de plus, c'est bien écrit, ce qui ne gâche rien, et les personnages, aux facettes aussi diverses que déconcertantes, suffisamment intéressants pour captiver la lecture. Ce livre se veut également une réflexion sur l'amitié, les faux-semblants et la trahison. Un bon roman à suspense.

Thriller trouble et laborieux.

Harry Barnett est un homme sans envergure: vie personnelle vide, vie professionnelle ratée. Il est gardien de propriété, appartenant à un jeune loup de la politique anglaise, et traîne une existence étriquée et alcoolisée sur l'île de Rhodes.
Sa routine va voler en éclats lors de la disparition d'Heather, venue pour quelques jours de repos. Soupsonné un temps de meurtre, laminé par les ragots de presse, il va devoir s'improviser détective privé sur les traces d'une recherche ouverte par la jeune femme, concernant la mort de sa propre soeur.
Morte ou disparue, la jeune Heather?

Voici donc une honnête histoire d'enquête. Pas de quoi crier au chef d'oeuvre. L'auteur part un peu dans toutes les directions pour brouiller les pistes mais n'arrive jamais à faire décoller son histoire. le récit ronronne passablement, le antihéros, personnage falot, n'est guère sympathique, l'écriture très classique. L'ensemble donne une impression de travail littéraire appliqué, presque besogneux, s'appuyant sur une trame en jeu de l'oie, case après case. On ne s'ennuie pas mais tout juste, vu la longueur du récit. Certains apprécieront les faux semblants, une réflexion sur la loyauté et la trahison.
Pour ma part, j'ai trouvé ce gros pavé de 700 pages bien bavard!

Depuis qu'Harry a quitté l'Angleterre pour devenir le gardien à l'année de la villa d'un de ses amis sur l'île de Rhodes, il mène une existence calme et satisfaisante. Jusqu'au jour où Heather Mallender disparaît. Principal suspect puisqu'il est la dernière personne à l'avoir vue, le voici soupçonné d'être un assassin doublé d'un pervers.
Certes il était devenu proche de la jeune femme qui séjournait gracieusement dans la villa de son ami suite à une dépression, mais leur relation n'allait pas plus loin qu'une amicale camaraderie.
L'absence de corps et de preuves aidant, Harry est relâché et mettra un point d'honneur à découvrir la vérité pour laver son honneur en premier lieu et dans l'espoir secret de retrouver Heather sous une forme plus chaleureuse que celle d'un cadavre.
Sa seule piste exploitable est une pellicule de photos qu'Heather avait envoyée à développer. Quite à se confronter à nouveau à l'Angleterre cette terre qu'il avait laissée derrière lui sans regret. Harry déroule le fil des photos, met à jour des vérités cachées et se laisse entraîner dans une histoire à rebondissements qui le mènera plus loin qu'il ne le pensait.
Sans révolutionner le genre on trouve là un roman à suspense divertissant et efficace au rythme maîtrisé et au héros attachant. J'ai particulièrement apprécié le fait que le personnage qui enquête ne soit pas un professionnel et le concept des photos qui ouvrent à chaque fois une nouvelle porte.

A part le soutien indéfectible de son fidèle ami (et accessoirement célèbre homme politique), Alan Dysart, la vie de Harry Barnett, quinquagénaire britannique souvent "alcoolisé", n'est pas vraiment bâtie sur du solide. Comble de malchance, la jeune anglaise venue se reposer dans la villa dont il est le gardien sur l'île de Rhodes, disparait lors d'une promenade.
D'abord soupçonné, puis relâché faute de preuves, notre "héros" ne l'entend pas de cette oreille et veut laver son honneur bafoué (une fois de plus!). Il décide de mener sa propre enquête. A l'aide de photos prises par la victime avant sa disparition, il va, peu à peu, détricoter l'écheveau et retourner pour cela,dans son pays natal.
J'avoue qu'au départ, j'ai trouvé que l'histoire partait dans tous les sens; que ballotté entre l'Angleterre, la Suisse, la Grèce, le lecteur y perdait un peu son latin. Puis peu à peu, l'atmosphère mystérieuse de ce polar psychologique m'a gagnée et je me suis laissée prendre au jeu pour finir par attendre avec impatience le dénouement. L'auteur sait distiller avec art les événements qui ont l'air d'éclaircir la situation mais qui en fait, soulèvent d'autres questions. Typiquement "british"!

Heather Mallender a disparu et Harry (pas l'inspecteur, l'autre, mène l'enquête). Robert GODDARD construit encore un bon thriller mais le ventre mou est un peu trop important et toutes les clés n'apparaissent que dans les 100 dernières pages. C'est plaisant mais pas époustouflant.

Harry Barnett vit sur l'île de Rhodes, où il s'occupe de la villa de l'un de ses amis, homme politique anglais. Lorsque Heather Mallender, qui séjourne à la villa, disparaît, Harry se retrouve soupçonné par la police grecque de l'avoir tuée, mais est laissé libre faute de preuves. A partir des 24 dernières photos prises par Heather, il va partir sur sa trace en Angleterre, puis en Grèce, afin de tenter de la retrouver.

L'idée de base est excellente (et, détail amusant, nous renvoie quelques années en arrière, lorsque la photo numérique n'existait pas !). Chaque cliché constitue une nouvelle pièce du puzzle. le lecteur suit ainsi Harry dans son enquête, reprenant le chemin emprunté quelques mois auparavant par Heather. Cela fait donc de « Heather Mallender a disparu » un très bon page turner. Pourtant, il m'a manqué quelque chose, un je-ne-sais-quoi, pour faire de ce roman l'égal de « Un avion sans elle » ou de « Storyteller » par exemple, qui sont un peu dans le même genre…

De retour pour une nouvelle critique .
Tout d'abord , je tiens à mettre une chose au clair : ïl n'y aura jamais aucune critique de ma part qui contiendra un résumé du livre en questiôn.
J'ai fait ce choix , car j'ai en horreur le fâit de lire des critiques qui ne sont en réalité qu'un résumé du livre , et dans lesquelles l'on ne trouve parfois qu'une seule ligne représentant le ressenti du lecteur sur l'oeuvre en questiôn.
Une fois cela mis au clair , allons au coeur du sujet .
C'est le troisième opus de Goddard que je lis , je commence donc à bien connaître l'auteur .
Cet opus est celui qui a mon sens , se rapproche le plus du thriller littéraire , choix que Goddard assume sans problème .
Il est un fâit que ayant lu et beaucoup apprécié " le retour " et " le secret d'Edwyn Strafford " , j'attendais avec une impatience fébrile de decouvrir cet opus , qui bénéficie qui plus est , de nombre de critiques élogieuses .
Sur le fond , nous avons donc un thriller assume , ce que l'on comprend des les premières pages , au moins , il n'y a pas tromperie sur la marchandise si l'on peut dire , Goddard annonce son choix d'emblée , de manière claire .
Le thriller c'est un genre tellement usité , qu'à fôrce ïl est un peu épuisé , c'est le style le plus utilisé pour vendre des livres , ïl est donc normal qu'à fôrce l'on devine quel type de thriller l'on a devant les yeux .
Içi , Goddard épargne au lecteur , on lui en est gre d'ailleurs , les effusions de sang , l'éternel psychopathe , les supers flics , ect .
Pour cet opus , ïl fâit le choix d'un thriller a énigme , un thriller un peu dans la lignée de ceux d'Agatha Christie , le côté contemporain en plus .
Il est vrai que ce choix peut paraître un peu désuet aux amateurs de thrillers sanglants , pour ma part , j'ai adhéré à cette option.
J'apprécie les thrillers qui font un tantinet travailler l'esprit du lecteur , sans les clichés inhérents au genre qui plus est .
Fôrce est de constater que içi cela fonctionne assez bien , dès les premières pages le lecteur est pris dans une rythmique assez agréable , avec en tete l'idée directrice suivante : je veux savoir .
Alors oui , j'ai eu du mal à lâcher le livre , c'est un fâit , je voulais savoir moi aussi !
Le fâit est que cet opus se lis sans difficultés , on enchaine les pages sans souçis de compréhension , sans avoir besoin de revenir en arrière , ce qui est une bonne chose et une mauvaise chose .
Il est un fait avéré que l'écriture de Goddard est très cinématographique , on a l'impression de suivre un scenario , de voir les images prendre forme devant nos yeux .
Le style de Goddard est tres feuilletonesque , on ne peut que le constater en decouvrant l'intrigue , en avançant dans le récit .
Parfois l'on se dis que ce livre etait peut être à la base un scenario pour une série TV , ce qui n'est pas en soi un mauvais point , mais il manque par la meme une profondeur psychologique dès personnages , sacrifiée sur l'autel de l'efficacité .
Car oui , si ce livre à une qualite c'est son efficacité , du début à la fin Goddard sait tenir sôn récit , construit une histoire prenante , captivante même par moments .
Mais , hèlas , cela a un prix , le manque d'épaisseur , de profondeur psychologique , que l'on trouve dans " le retour " et " le secret d'Edwyn Strafford " ...
Goddard sacrifie un peu la qualite au bénéfice de l'efficacité , c'est un peu dommage .
Sôn livre içi se découpe en parties qui font penser à une série TV et à ces multiples épisodes .
Ce choix à ces qualités et ces défauts , au nombre desquels on compte un manque d'ambition sur le plan narratif .
On aurait aimer que ce livre qui ne manque pas de qualités , propose également un style abouti sur le plan lexical , qu'il y ai des asperites dans le texte , que peut être on ne lise pas aussi facilement cet opus , qui pour le coup souffre un peu de son côté page turner que Goddard assume tres bîen .
J'ai apprécié ce livre , j'ai pris un plaisir certain à suivre cette histoire , c'est un fâit que je ne peux nier , néanmoins il est vrai que j'aurais voulu que le style soit plus abouti sur le plan littéraire , ce qui represente un défaut récurrent chez Goddard , et j'aurais voulu egalement davantage de profondeur psychologique , ce qui aurait permis à cet honnête thriller de franchir un échelon supplémentaire , et de faire la proposition d'une vraie litterature , ce qui aurait etait un point positif de plus , non négligeable pour ce livre .
En l'état , c'est un thriller qui se lis avec plaisir , sans ennui , on prend du plaisir , c'est déjà cela de pris.
Je le recommande aux amateurs de thrillers honnêtes , originaux , qui font l'impasse sur les clichés sanglants redondants du genre .
Merci pour votre attention.

Un départ en trombe pour se polar où on se sent happé tout de suite. C'est tendu pour le principal suspect et on ne sait pas trop où l'auteur veut nous emmener. le personnage principal n'a rien d'un playboy, mais il est attachant, intéressant. Les autres sont dans le ton de politique, pouvoir, hypocrisie, tromperie et etc, sans trop de surprises. Comme dans un labyrinthe on traine dans une histoire qui se veut bien écrite et captivante du moins au début. La lenteur, la longueur du récit où plusieurs pages me semblent inutiles, m'ont presque endormie et ont eu raison du plaisir de ma lecture. Un peu trop lisse pour moi, la résolution de l'énigme trop rapide et évidente.

Si l'on en croit la critique de Elle présente en 4eme de couverture "Robert Goddard signe avec Heather Mallender a disparu un pavé à suspense..." et il est vrai que l'aspect 'pavé' est souvent excessif. le livre gagnerait en efficacité ce qu'il perdrait en pages superflues.

Pour le reste, l'histoire est prenante, le personnage - anglais expatrié depuis des années - attachant et l'ouverture sur Rhodes en hiver vraiment très séduisante.

Après avoir lu Par un matin d'Automne, je pars à la découverte du dernier roman de Robert Goddard Heather Mallender a disparu, présenté comme un thriller.

heather

L'intrigue est annoncée dans le titre puisqu'à Rhodes, pendant des vacances, Heather Mallender disparait. le seul témoin est Harry, le gardien de la maison où logeait Heather et qui était devenu son ami. Soupçonné de meurtre, Harry décide de remonter le fil de l'histoire d'Heather et retourne, après dix ans d'exil, en Angleterre.

Ce long roman devient prenant dans sa deuxième moitié car les débuts sont laborieux…la construction de l'intrigue prend, à mon goût, trop de temps et les termes en grec – parfois non traduits- brisent trop souvent la fluidité de l'écriture.

Heureusement, le roman prend de la vitesse, de l'intérêt au fil des pages et j'ai avalé d'un coup les 200 dernières pages !

En résumé : un roman où il faut se montrer assidu mais ça vaut le coup !
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