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3,75

sur 1867 notes
Ce livre nous raconte l'histoire d'amoure entre Werther et Charlotte.Quel ouvrage rempli de questions et d'énigmes sur les sentiments de la vie!
J'ai adore le style de l'ecriture et la manière dont Goethe construit l'histoire
Ce livre boulverse,remue,emeut.La sensibilite de l'auteur touche au plus profond de notre etre.Un conseil,a lire!
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Cette lecture a quelque chose de nostalgique pour moi, et ce pour les raisons suivantes:
D'abord, elle vient après quelques années de mes lectures des œuvres romantiques (Constant, Chateaubriand, Musset, Vigny...), ce romantisme que je n'ai pas revisité depuis.
Ensuite, il me rappelle mes lectures des œuvres du XVIIIe siècle et les romans épistolaires de l'époque (surtout Rousseau...).

L'envie de lire ce roman remonte à ma lecture de "Les dieux ont soif" où Evariste le héros observe sa bien-aimée :
Élodie coupait en tranches un pain de quatre livres encore chaud du four. Gamelin, en la voyant faire, lui dit :

— J'ai lu, il y a quelques jours, un livre écrit par un jeune Allemand dont j'ai oublié le nom, et qui a été très bien mis en français. On y voit une belle jeune fille nommée Charlotte qui, comme vous, Élodie, taillait des tartines et, comme vous, les taillait avec grâce, et si joliment qu'à la voir faire le jeune Werther devint amoureux d'elle.
— Et cela finit par un mariage ? demanda Élodie.
— Non, répondit Évariste ; cela finit par la mort violente de Werther.

Ces tartines reviennent dans un dialogue de "L'Education sentimentale", entre Madame Arnoux et Frédéric :

— Quelquefois, vos paroles me reviennent comme un écho lointain, comme le son d’une cloche apporté par le vent ; et il me semble que vous êtes là, quand je lis des passages d’amour dans les livres.
— Tout ce qu’on y blâme d’exagéré, vous me l’avez fait ressentir, dit Frédéric. Je comprends Werther, que ne dégoûtent pas les tartines de Charlotte.

"Les souffrances du jeune Werther" pourrait paraître pour le lecteur moderne comme une exagération parfois insupportable des sentiments. Or si ce lecteur a bannit le romantisme (peu ou prou) de sa "cité" livresque, il se plaît à le suivre hors de ce "lieu" pour y puisait son amour de la nature idyllique, les sentiments à l'état pur, l'amour platonique et revoir ces âmes exigeantes et douceâtres.

Goethe nous mène dans les tréfonds de son personnage qui s'exprime sans retenue, il y met un peu de ce qu'il était lors de cette écriture. C'était une bonne lecture où j'ai revécu toute une époque (de mes lectures antérieures) avec ses impressions, ses bonheurs. Un roman tout en douceur où les sentiments remontent dans un crescendo violent qui se termine par le tragique.
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Quelle merveille qu est ce recit...avant de l entamer on m avait prevenu ..."lecture lourde,difficile a lire,heros pleurnichard etc....Mais vous etes tombez sur la tete ou quoi??...personellement,j ai adore,vraiment.....quelle ecriture fantastique,pleine d energie... Werther? pleurnichard? allez tous faire un tour au parc.. Werther a de la classe.
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Je m'attendais à m'ennuyer un peu, je n'ai pas été déçue. Pas grave car je l'ai lu par pur intérêt historique. le premier roman de Goethe tout de même ! le problème, c'est que je ne suis pas sûre du tout de l'avoir vraiment lu tant l'écriture, même replacée dans le contexte du romantisme naissant, me semble plate, les torrents de larmes et autres envolées lyriques frisant le ridicule mais je ne maîtrise pas l'allemand pour m'en faire une autre idée.
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Les souffrances du jeune Werther est un texte visiblement fondateur, appartenant au courant Sturm und drang, précurseur du romantsime allemand.

alors effectviement, on retrouve là les thème du romantisme : l'homme guidée par ses émotions, une sensibilité a fleur de peau et les élan de la passion. La nature verdoyante d'une campgne florissante, au milieu de laquelle on vit dans les villages, on se retrouve prés de la fontaine, le soir.

Werther est amoureux, mais son destin le trahits et il ne pourra pas s'abandonner a celle qu'il aime.

Plaisant a lire, malgrés la fin tragique, et il est interessant de voir se dessiner ici les thèmes de toute une époque a venir dans l'art et la société occidentale.
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Les Souffrances du jeune Werther, c'est une histoire d'amour qui commence comme toutes ou presque toutes les histoires d'amour. Werther rencontre par hasard Charlotte, jeune-fille vive, pleine d'esprit, aimante envers ses frères et soeurs dont elle a la charge depuis la mort de sa mère, et de suite tombe éperdument amoureux d'elle. Rien que de très commun aussi dans le fait de voir les sentiments du garçon forcés à rester tapis dans l'ombre car la demoiselle est déjà promise à un autre, et Werther, avec la moralité qu'est la sienne ne se voit pas trahir et celui qu'il commence à considérer comme un ami, et la pureté de celle qui petit à petit deviendra la seule chose qui compte dans sa vie, qui deviendra sa vie.

Les Souffrances du jeune Werther, ce n'est pas qu'une histoire d'amour. le jeune-homme porte un regard acerbe sur les différences de castes (très marquées dans l'Allemagne de Goethe) entre les « pauvres gens », les bourgeois dont il fait partie et l'aristocratie, qui bien que le tolérant, ne l'accepteront jamais et freineront une possible ascension professionnelle à cause de la naissance de ce dernier. Werther nous (enfin quand je dis « nous » c'est plutôt à Wilhelm, son correspond, nous sommes dans un roman épistolaire mais unilatéral) fait partager aussi ses points de vue sur le caractère de l'homme, l'importance des enfants et dans de superbes envolées si chères au style romantique, nous conte les magnificences de la nature.

Goethe dépeint avec justesse et précision le caractère et les sentiments très exaltés de cette première figure du romantisme et c'est aussi à cause de cela que certains pourront être « gonflés » par ce livre. Oui l'histoire pourrait être racontée beaucoup plus vite (et pourtant le livre est déjà court, environ 150 pages) mais ce ne serait plus LE roman précurseur du style romantique, duquel ne peut que se réclamer René, De Chateaubriand, par exemple. On adhère ou pas. Pour ma part j'ai trouvé Les Souffrances… passionnant, facile d'accès, se dévorant en quelques heures et là où Faust m'avait plu mais m'avait paru tout de même assez suranné, celui-ci, de par le sujet (les tourments de la jeunesse, son jusqu'au-boutisme) reste plus actuel. Et c'est un régal à lire, certains passages sont magnifiques et donnent envie de replonger à travers ces pages pour s'en imprégner encore un peu. Après-tout, rien de si surprenant, Goethe n'étant pas réputé pour écrire avec les pieds, ce qui anatomiquement serait de plus fort étrange.

En refermant ce livre, j'en suis même venue à penser que s'il m'était tombé sous la main à la fin de l'adolescence, il aurait surement fait partie de mes livres préférés tant l'on comprend en le lisant l'engouement qui fut suscité chez beaucoup de jeunes-gens, contemporains de Goethe, quand d'autres trouvèrent cette oeuvre scandaleuse, y voyant une ode au suicide.

Une bonne entrée en matière pour ceux qui souhaiteraient découvrir l'auteur allemand.
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Déçu !

Ce roman épistolaire dont on ne lit que les lettres du jeune Werther, ma parut par moment décousu.

Sur le fond et la forme, l'histoire est très bien décrite et l'histoire d'amour est malheureusement tragique. Mais c'est aussi une critique de la société de l'époque, de l'aristocratie, du travail, des banalités quotidiennes.

Il faut vivre le moment présent et jouir de ce que la nature nous offre, ce détacher de nos contraintes.

Je suis un grand adepte du romantisme, mais durant cette lecture je n'ai à aucun moment été aspiré et emporté par le style certes très beau de l'auteur. Peut-être que la coupure parfois trop nette entre les lettres m'a-t-il déconcerté.

Remis dans son contexte et au moment où se livre est sortie, c'est sans aucun doute un chef d'oeuvre. Certains des passages, que j'ai mis en copie en citation montre l'indéniable talent de Goethe.

J'en attendais peut-être trop, ou me suis trompé dans l'interprétation, néanmoins, je suis déçu par cette lecture.
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Il m'a fallu cette oeuvre pour comprendre toute l'essence du mot "romantique". La langue est sublime et rarement une plume a si bien décrit les émotions humaines.
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Même si je ne suis pas fan du genre(le roman épistolaire), celui-ci m'a enchanté.......
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Ce mince livre est, malgré lui, à l'origine d'un mouvement littéraire qui inspirera d'autres écrivains étrangers tels que Benjamin Constant, Chateaubriand, Alfred de Musset... qui est le romantisme. Cette première oeuvre d'un tout jeune homme de 25 fera le succès de son auteur et même le poursuivra toute sa vie durant.
Il s'agit ni plus ni moins qu'une banale histoire d'amour, en apparence, entre un jeune un peu rêveur, préférant écouter son coeur au lieu de sa raison, et une jeune femme du nom de Charlotte qui est déjà promise à un autre appelé Albert. Et donc Werther supportera sa terrible douleur à l'instar d'un fardeau jusqu'au geste fatal.
L'avantage dans ce récit, c'est que Goethe n'excède pas dans le pathos, il trouve le ton juste pour ne pas que le tout se change en guimauve bien que l'histoire en elle-même paraisse, pour les générations d'aujourd'hui, un peu désuète. En mon cas, je trouve qu'il est agréable de se plonger dans cette idylle impossible où la poésie avait encore une place aux côtés de l'amour et de la passion.
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