Intrigue à Giverny

Lorsque les oeuvres des plus grands peintres sont mises sur le marché, elles atteignent, on le sait, des sommes astronomiques. de quoi mettre en émoi le petit monde gravitant autour de ces ventes d'exception… Et quand il s'agit d'artistes aussi prolifiques que le fut Claude Monet, établir l'authenticité d'un tableau est une mission des plus délicates dont l'enjeu se mesure en millions d'euros. L'assassinat de l'Américaine Carolyne Square aussitôt suivi de la disparition de soeur Marie-Jo au lendemain d'un dîner mondain organisé au musée Marmottan serait-il lié à l'apparition d'un chef-d'oeuvre méconnu du célèbre impressionniste détenu par un mystérieux vendeur ?

Pénélope, pimpante conservatrice de musée et l'une des dernières personnes à avoir parlé avec les deux victimes, se lance aussitôt dans l'enquête, non sans entraîner son fiancé Wandrille, rédacteur en chef de la revue Jardins Jardins et fils de ministre. Voilà qui les mènera à s'intéresser à la biographie de l'artiste, plus particulièrement à son amitié avec Clémenceau... qui cacherait peut-être quelque secret d'Etat ?

De la maison de Giverny au musée Marmottan, en passant par Monaco, Adrien Goetz imagine une intrigue policière aussi surprenante qu'érudite, élaborée aux petits oignons. Roman léger et instructif, le plaisir qu'il procure à la lecture repose autant sur la fraîcheur de ses héros récurrents que sur l'humour de l'auteur, qui aborde L Histoire et le microcosme des professionnels de l'art avec une désarmante décontraction. le texte est émaillé de formules qui font mouche et le rythme est suffisamment enlevé pour qu'une fois parvenu au terme de la lecture on n'ait qu'une seule envie : retrouver ces inénarrables personnages dans une autre de leurs improbables aventures ! Ce que je ne manquerai certainement pas de faire à la première occasion…


Lien : https://delphine-olympe.blog..

Un roman pédant mais plat. Une intrigue sans relief, des personnages sans intérêt. On sent que l'auteur a des connaissances, mais il les étale comme le fond d'un pot de confiture sur une tartine trop grande. Un livre à oublier très vite. D'ailleurs, je l'ai déjà oublié !

Un roman offert suite à l'achat de deux autres roman.

Ce roman ne m'a pas du tout animé, il m'a même un peu ennuyé malgré la légèreté du récit. J'avais l'impression que l'histoire partait dans tous les sens, les personnages sont figés et dénués de d'émotions, j'avais l'impression d'assister à un dialogue de "robot" entre chaque personnage.

J'aime beaucoup l'oeuvre de Claude Monet, mais l'histoire de meurtre a été maladroitement mis en scène, je pense que l'auteur a voulu s'attarder davantage sur le peintre que sur l'histoire en parallèle. Impossible de poursuivre la lecture de ce roman…

Monsieur Monet que l'hiver ni l'été sa vision ne leurre habite, en peignant Giverny sis auprès de Vernon, dans l'Eure.


J'ai lu ce roman sur les conseils de ma bibliothécaire, sans aucune apriori vu que je ne connaissais pas du tout l'auteur, mais que j'aime Giverny et Monet.

Giverny est à quelques kilomètres de chez moi, que je ne visite plus à cause de la puanteur financière qui y règne. Pauvres touristes !

" c'est le hameau de Marie Antoinette de l'impressionnisme."

Ce roman aurait du me plaire vu que je vis si près des lieux de vie de Mr Monet (sauf Monaco bien sur!)

Comment dire, la partie intrigue policière, les personnages ne m'ont pas intéressé du tout. L'intrigue est légère et sans réel suspens, les personnages tanguent entre la naïveté et éclair de génie. Les situations presque improbables. Longueur et lenteur épuisantes. La fin navrante.

Par contre, tout ce qui est de la culture, de l'histoire avec un grand H, m'a beaucoup intéressé et questionné, même si comme tout le monde, je connaissais cette amitié entre les deux hommes. du coup, je vais lire des biographies sur Monet et en apprendre plus sur Picpus.

J'ai reconnu avec plaisir les tableaux et les lieux cités et avec moins de plaisir les arnaques des soit disant expositions des musées que je fréquente même si je sais qu'ils me leurrent. "C'est le coeur de mes vernissages. Il faut de l'électricité dans les fleurs, des gens qui s'évitent et d'autres qui se draguent, des crocodiles sous les nymphéas. La rencontre du pôle positif et du pôle négatif. Diriger un musée, c'est du théâtre !"


Le vrai plus : la biographie proposée en fin du roman.

Je retiendrais : La nappe à fleurs jetée sur le corbillard de Monet par Clemenceau.

Même si je reste vraiment mitigée avec ce roman Intrigue à Giverny de Mr Goetz, il m'aura ouvert l'appétit pour en apprendre plus et lire sur Monet, Picpus, Monaco, Clemenceau et VOIR encore et toujours les tableaux des impressionnistes.

Je vous conseille le musée américains des impressionnistes à Giverny.

Gros coup de coeur! Cette nouvelle aventure de Pénélope et Wandrille était un pur bonheur!

Je pensais plutôt bien connaître Monet et son oeuvre, mais que nenni. Et j'ai adoré en apprendre encore et encore. Tout particulièrement sur le rôle joué par Monet auprès de Clemenceau.
Et la bibliographie complémentaire sur chacun des points du roman proposée en fin d'ouvrage est parfaite pour prolonger cet apprentissage.

Vous vous doutez que je n'ai qu'une envie: un petit périple Monet sur les traces de ce grand peintre ☺️

Du coup l'Amoureux a un peu peur vu la prochaine destination de Pénélope…

Nous allons changer de continent, aller dans un pays chaud, avec une histoire vieille de plusieurs millénaires , au pays des dieux oiseau, chat ou crocodile… une idée ? ☺️

Préférée encore cette intrigue à « intrigue en Egypte », sans doute parce que là, on parle peinture. Nous retrouvons la pétillante Pénélope et surtout notre si adorable mondain Wandrille, qui achète des vêtements dégriffés « plus chers que les marques ». Bref, les voilà à enquêter sur un crime qui les emmène à Monaco pendant les préparatifs du mariage d'Albert et de Charlène. Monaco et ses caméras partout, Monaco et ses secrets. le Musée Marmottant-Monet et ses repas privés, Giverny abandonné quasi en ruine par le fils de Monet, refait en en 1980 quand il est donné à l'Académie des Arts. Giverny et ses fausses toiles. Et puis un tableau de Monet qui va être vendu pour le mariage princier mais…il s'avère vite être un faux, qui est derrière tout cela ?
L'intrigue n'a pas grande importance mais j'ai passé un très bon moment dans ces endroits mythiques et surtout à apprendre plein d'anecdotes sur ces lieux et leurs illustres personnages, Monet et Alice Hoschedé, sa seconde femme, Clemenceau bien sûr, entre autres. C'est érudit sans ennui, décalé, de l'humour moqueur et de l'Art. Bref, j'en redemande.

Pénélope et Wandrille forment un couple atypique. Ensemble mais pas complètement, puisqu'ils vivent séparément mais s'aiment depuis déjà quelques années, ils semblent toujours prêts à franchir le pas du mariage mais gardent une certaine réticence. Indépendante, Pénélope se passionne pour l'art et mène une carrière de conservatrice au Mobilier National à Paris. Wandrille, lui, est journaliste. Il se trouve à Monaco au début du récit, à l'occasion du mariage princier.
L'intrigue s'articule autour d'un tableau de Monet. Elle est riche en informations sur la vie du peintre et de sa femme, Alice, ainsi que sur son amitié de plus de 40 ans avec Clémenceau. La fiction flirte avec la réalité ; Adrien Goetz évoque souvent l'Institut Wallenstein qui renvoie au Wildenstein Institute, éditeur du catalogue raisonné de l'artiste. Il dresse l'inventaire de ses oeuvres et distingue avec force argumentation les faux des vrais.
Moins connue que la période Giverny et les Nymphéas, Monet a eu sa période Riviera en 1884 pendant laquelle il produit 40 toiles. On ne s'étonnera donc pas de voir l'action du roman se dérouler à Monaco.
Adrien Goetz écrit avec brio. le récit ne comporte aucun temps mort et est fort bien construit. le roman non dénué d'humour et de légèreté se lit agréablement. On a en outre le sentiment d'en apprendre pas mal en matière d'histoire de l'art.

L'enquête se mêle à la culture les deux se rejoignent constamment (même trop pour moi). Au final il y a davantage d'histoire de l'art que de recherche intensive.

Il faut réussir à suivre les cheminements physiques et mentaux des personnages-enquêteurs.

Je trouve que les personnages manquent de profondeur, mais ce dernier point est à mettre en réserve puisque il y a eut une enquête qui a précédé celle-ci (#intriguealanglaise).

Voilà... Je n'ai pas adoré, ayant de bonnes connaissances sur Monet je me suis même parfois promptement ennuyée. Mais ça reste un livre qui a un début et une fin qui est finement documenté (et je pense que c'est cela qui pèche justement cela retire de la fluidité au récit).

Quelle déception ! J'ai connu cet auteur sur un blog qui parlait de son dernier livre, et j'ai voulu commencer par le premier, qui se déroule donc à Giverny. Alors que je m'attendais à une intrigue intéressante, j'ai été lassée par des pages de description historique, des informations qui seraient intéressantes dans un cadre pédagogique mais qui n'ont pas leur place tel quel dans un roman. J'aime les romans historiques, et ce n'est donc pas cela le problème, c'est que cet auteur ennuie son lecteur, en tous les cas la lectrice que je suis, car évidemment c'est subjectif. Je ne continuerai pas cette série. Je ne me suis pas attachée aux personnages, pourtant il me semble qu'il y avait des ingrédients qui auraient dû le permettre. Peut-être ne suis-je pas la bonne lectrice pour ce type de romans.

Je ne me prive jamais d'une visite à Giverny. Malheureusement, les scènes se déroulant à Giverny  sont peu nombreuses et je ne profiterai guère du jardin de Monet. En revanche, on traînera dans un vernissage au Musée Marmottan-Monet avec le gratin snob et détestable. Puis l'action se transportera à Monaco où se prépare un mariage princier. Tout aussi kitsch et snob. Fin navrante sur une piste de ski improbable dans les émirats. 

L'intrigue est légère :  deux spécialistes de Monet disparaissent du diner mondain succédant au vernissage. L'une d'elles est retrouvée égorgée dans un sarcophage de bronzage (j'ignorais que la chose existât) ; la seconde sera enlevée à Monaco. Il sera question de la vente d'un tableau de Monet, peut être un faux.  Wandrille, journaliste mondain, et sa fiancée Pénélope, conservatrice du Mobilier National (imbuvables) mènent l'enquête qui ne démarre vraiment que dans la seconde moitié du roman. Dans la première partie au charmant titre Des crocodiles dans les nymphéas, l'intrigue traîne et la lectrice s'ennuie, le livre manque de me tomber des mains.

Dans la deuxième partie, Les parfums de Giverny, il est plus question de Monet mais pas tellement de sa peinture, plutôt de sa fortune....la fin est plus réussie mais ce serait dommage de la raconter ici.
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