Geisha

Lecture dépaysante au possible! Arthur Golden nous emmène à Gion, quartier de Kyoto où vivent des centaines de Geisha. Loin d'être un roman joyeux, on suit les malheurs de Sayuri face à son destin de Geisha. La narration est fluide et magnifique. Au fil des mots le conteur nous dresse une histoire poignante et on a bien du mal à lâcher notre livre. Plus qu'une fiction, l'auteur nous entraîne et nous fait découvrir le charme de la vie d'un Geisha : le fonctionnement d'une okiya, les vêtements, les arts, les coutumes, etc.
Une lecture aussi belle qu'enrichissante que je recommande!

Pour qu'un livre me plaise, il doit me faire rêver, me faire voyager ou me tenir en haleine par son suspens. Dans celui-ci j'ai voyagé : je suis entrée dans le monde des geishas à Kyoto un peu avant la seconde guerre mondiale, à travers l'histoire de l'une d'elles de l'enfance à l'âge adulte. Superbe livre très bien documenté qui dévoile tout sur l'univers des geishas. À conseiller sans modération.

« Un livre a toujours deux auteurs : celui qui l'écrit et celui
qui le lit » — Jacques Salomé

C'est grâce à la curiosité de ma complice de lecture, que je décide donc de lire
moi aussi « geisha » d'Arthur Golden. C'est super de partager ma lecture avec mon amie, ça ressemble un peu à une lecture commune. Je trouve que c'est un livre complémentaire avec « ma vie de geisha » de l'auteure Mineko Iwasaki.

Ce que j'aime quand je le lis, c'est que l'auteur Arthur Golden possède une belle plume poète souvent lorsqu'il écrit. Il sait m'amener avec lui dans son histoire et je suis conquise tout de suite lorsque je fais la connaissance de la petite Chyio on la retrouve quand elle est toute petite dans son village. C'est sur un ton plus personnel qu'on entre dans sa vie, on la voit grandir, elle quitte la demeure familiale assez tôt avec sa soeur aînée.

On l'accompagne partout dans son quotidien qui change, on la suit à chaque étape de sa vie. On remarque qu'elle nous fait part de son intimité et comme lecteur on se sent vraiment concerné par ce qu'elle peut vivre, on peut ressentir toutes sortes d'émotions l'auteur Arthur Golden sait maintenir notre attention.

« le seul, le vrai, l'unique voyage, c'est de changer de
regard » — Marcel Proust

Ce que je constate, c'est que la lecture se fait bien, les chapitres sont très
concentrés mais peu importe on se laisse transporter par notre Chiyo. L'auteur Arthur Golden fait beaucoup des recherches pour son livre. On évoque bien sa nouvelle vie, le milieu d'où on vient, les relations dans la maison ainsi que la grande soeur. On mentionne la compétition, le côté hiérarchie et la rivalité que les femmes peuvent vivre entre elles. On aborde les termes japonais, les traditions, la culture et la guerre également.

J'apprécie beaucoup mon livre dans l'ensemble, on s'intéresse aux autres protagonistes mais on ne sait pas trop ce qui arrive à sa soeur. Il se dégage une plume magique qui m'enchante. Je passe un très bon moment avec mes personnages. C'est beaucoup de temps que je passe avec eux. Je n'oublierai pas la petite Chyio.

C'est très spontané mes deux choix pour mes lectures. On comprend la différence entre un témoignage et un roman biographique, je suis très contente car c'est des belles découvertes.

Je conseille le beau billet de mon amie Cricri124.

Siabelle

Quelle belle découverte, quand j'ai refermé ce roman j'étais aussi dépaysée qu'à un retour de voyage. Je me suis retrouvée plongée dans les Japon d'avant-guerre, avec la petite Chiyo. J'ai été très touchée par son histoire et je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer au début du roman. Que de misère, de souffrance et de cruauté dans la vie de cette pauvre enfant. J'ai découvert avec son arrivée à l'okiya puis son initiation le monde des geishas qui finalement comme elle le dit dans le roman nous apparaissent à nous occidentaux plus ou moins comme des prostituées. Mais c'est tellement plus subtil et compliqué.
Enfin, on attend de savoir au fil des pages si un jour Chiro devenue Sayuri va pouvoir révéler au "président", homme qui a changé le cours de sa vie, ses véritables sentiments. Ce roman est additif, on ne parvient plus à le lâcher une fois commencé. Il est fini le moment est venu de rentrer du Japon de ces années là.

C'est la troisième fois que je lis, mais j'ai éprouvé autant de plaisir que la première fois. L'histoire est passionnante, on suit la petite Chiyo qui se retrouve subitement plongée dans l'univers des geishas. La douleur qu'elle éprouve suite à la séparation d'avec ses parents d'abord, puis d'avec sa soeur ensuite.

L'écriture à la première personne sous forme de mémoire donne une certaine véracité au récit à tel point qu'on est presque déçu de savoir que ce n'est qu'un roman et que les personnages qu'on a appris à apprécié n'ont pas existés.

En plus d'une histoire très intéressante, l'auteur nous fait découvrir le monde réel des geishas, qui est bien loin de tous nos préjugés européens (qui disent que les geishas sont des prostitués, alors que ce sont avant tout des artistes qui divertissent les hommes surtout par leur conversation, la musique et la danse). Et c'est peut-être ça qui fait que ce livre est si exceptionnel.

Et quand on tourne la dernière page, on est presque déçu que ce soit déjà terminé bien qu'il fasse déjà 600 pages.

J'ai beaucoup aimé ce roman très prenant raconté sous forme de mémoires. Arthur Golden a réussi avec brio à nous dépeindre la vie des geishas, ces femmes Japonaises qui vivaient de leurs arts et de leur conversation, qui tenaient compagnie aux hommes dans les salons de thé et les soirées. Elles avaient un quotidien bien rempli entre les cours de danse, de chant, de shamisen (instrument japonais), l'habillement et le maquillage qui prenait un temps fou etc.
L'auteur nous a fait entrer dans un milieu clos et dur et où la compétition est omniprésente : tout est bon pour réussir, la perfidie, les coups bas et la jalousie sèment d'embûches le chemin de notre jeune Sayuri.
Il nous a également fait découvrir le quartier de Gion à Kyoto, qui prenait réellement vie sous nos yeux grâce à ses descriptions très détaillés.
Je me suis beaucoup attachée à notre narratrice, portée par les aleas de la vie et les coups du destin. Son évolution est assez incroyable et sa détermination lui a permis d'avancer plus qu'elle ne l'aurait imaginé. J'ai particulièrement aimé les sentiments purs qu'elle ressent pour le président.
L'auteur a fait de sacrées recherches pour nous donner autant de détails, que ce soit sur la vie des geishas, leur quotidien, comme leur façon de s'habiller, etc.
Je sais que les geishas font partie de la culture japonaise, mais elle m'ont tout de même fait penser à des "femmes-objets", et j'ai été un peu choquée de la compétition et des enchères des hommes pour le mizuage de ces femmes (parlons crûment, le dépucelage). de même, le fait qu'elles cherchent un danna (un homme pour les entretenir) me gêne un peu. Mais il n'empêche que beaucoup d'entre elles étaient très intelligentes et douées pour de nombreux arts.
Je conseille vivement cette lecture qui s'inscrit dans les histoires que j'aime : le destin d'une femme forte qui essaiera de s'en sortir.

Cela doit bien faire la 5 ème fois que je lis ce livre. Mon exemplaire est plus qu'user, mais il se lit encore très bien. Et malgré que je connaisse l'histoire par coeur, je reste toujours aussi émerveiller par cet univers tellement secret. L'histoire est racontée par une geisha, Sayuri. du coup, cela apport une vérité assez réelle et très intéressante. Certes, je trouve qu'on a beaucoup de passages qui ne pourraient ne pas être là. Mais en même temps, elle nous raconte une partie de sa vie, qui a été importante pour elle et qui la définit. On apprend facilement que pas n'importe qui peut se prétendre geisha ou en être une. Mais elle nous ouvre les portes d'un monde, en quelque sort, assez fermer et très mystérieux. Elle nous explique chaque passage important que va vivre une geisha durant sa vie. Les événements liés. On apprend aussi la différence entre geisha et les prostitués, parce que oui certain hommes ne savaient pas faire la différence. Comme on le comprend assez facilement une geisha divertie l'homme autrement qu'en position allongée, et d'une manière bien plus magique en quelque sort. On entre donc dans cet univers, j'avoue que je reste émerveillé à chaque lecture, comme si je redécouvrais pour la première fois. Les événements, les objets et autres sont parfaitement décrits, du coup, on s'imagine facilement les scènes, limite, on a une impression de voyage dans le temps. Les personnages sont assez charismatiques et ils ont leur importance dans la vie de Sayuri. On a aussi un bref aperçu de la seconde guerre, vu que Sayuri là vécu. C'est d'ailleurs ce passage-là que j'aime moins, parce qu'on sort complètement de l'univers assez magique et magnifique des geishas pour aller vers l'horreur. Mais ce passage est assez court par rapport aux autres. La fin est magique surtout pour une geisha, vu qu'elles ne sont pas en droit d'aimer.

En conclusion, ça restera toujours un coup de coeur. On entre dans un univers complètement mystérieux et inconnu de notre part. Et on a un laissé passer pour cela, on a une impression d'être privilégier. Ce livre peut être considéré comme un guide sur l'univers des geishas. Sayuri nous raconte, sûrement pas tout, mais les grandes lignes de cet univers. Si vous avez beaucoup de curiosités pour ce monde-là, je vous le conseille. Parce qu'on a en même temps une jolie histoire qui adoucit un peu le côté information. Enfin bref, un livre que je ne me lasserais jamais de relire.
Lien : http://plaisirdelire01.blogs..

A travers les pages de ce livre, l'auteur nous emmène dans la première moitié du 20 ème siècle, pendant l'âge d'or des geishas. Nous suivons Chiyo, petite fille vendue par son père en même temps que sa grande soeur.

Et en même temps que Chiyo (qui s'appellera Sayuri quand elle deviendra geisha), nous découvrons la vie à Kyoto, dans le quartier Gion. Nous nous émerveillons sur la beauté des geishas, de leurs kimonos. Nous apprenons à être servante, puis novice, puis apprentie et enfin geisha. Nous combattons la jalousie, nous apprécions les amitiés. Nous nous plions à l'art d'être geisha, nous souffrons pour être belles, nous aimons être remarquées par les hommes, nous voulons surpasser les autres geishas. Bref, le combat est quotidien, car même la geisha la plus en vue peut vite retomber dans le caniveau.

Sur fonds de dépression dans le Japon des années 30, c'est tout un quartier de Kyoto qui s'ouvre à nous, et c'est tout un monde appartenant au Japon qui se dévoile.

Je me suis régalée tout le long du livre. Aussi bien par l'histoire de cette jeune fille que par tous les détails de la vie d'une geisha, en commençant par son rôle de servante jusqu'à ce qu'elle devienne geisha.

J'ai également beaucoup apprécié le style simple et précis. J'ai ressenti une douceur en lisant. C'est sans doute grâce aux expressions imagées qui sont parsemées tout au long du récit.

Après avoir été fascinée par le film cela était pour moi une évidence de lire le livre.

Cette histoire nous plonge dans les traditions japonaises. Une invitation au voyage avec une manière de pensée différente en comparaison de notre mode de vie européen et de nos vies modernes.
Une révélation sur la vraie vie des Geisha en dehors des fantasmes et des vulgarisations dont ces femmes sont souvent affublées.
Une très belle histoire que j'ai dévoré au fil des pages.
Je ne dirai pas de détails et je ne ferai pas un résumé de ce livre, je vous laisse vous plonger dans ces mémoires qui ne sont pas celles d'une impératrice mais celles d'une Geisha...

En soi l'art des geishas n'est pas nécessairement un sujet qui m'attire. Mais il y a tellement plus que cela dans ce roman qu'il m'a ravi et intéressé au plus point. La transformation de la petite Chiyo en Sayori la geisha adulée passe par beaucoup de méandres qui en font un parcours du combattant, rien de moins. Dans ce monde d'intrigues notre héroïne subit les fourberies d'Hatsumomo et l'avarice de Mère, établit une complicité sans faille avec Mahema, est au prise avec l'ambivalence de Pumpkin à son égard, vit une histoire d'amour inavouable avec le président, profite a satiété de Nabu sans lui rendre la pareille, allant même jusqu'à le trahir. Tout cela en apprenant un métier exigeant qui mettra sa naïveté à rude épreuve. J'ai trouvé sympathique et résilient ce personnage qui se débat, connaît des hauts et des bas, mais finit toujours par se relever d'une façon ou d'une autre.

En prime on entrevoit un coté du Japon dont j'ignorais l'existence, un monde où les hommes se détendent, semblent décider de tout et on des vies parallèles socialement acceptées. Quelques passages bien sentis nous font également ressentir l'amertume d'un pays qui a perdu la guerre. Les déchirements internes de Sayori, autant à propos de sa carrière que de ses amours, m'ont porté tout au long de cette lecture et la fin ne m'a pas déçu. Cette vie bien remplie au sein d'une culture déroutante m'aura fait passer un bien bon moment et me laissera de charmants souvenirs.