AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 406 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dernier tome de cette saga, la saga qui m'a lancé dans le fantastique d'ailleurs puisque je connaissais très peu le genre à l'époque. Des tomes très différents les uns des autres, certain excellant, d'autre sans intérêt, voire limite hors série, nous voilà plonger dans la conclusion avec plein de question en suspend, l'auteur va-t'il réussir à y répondre???
La réponse en gros est oui, Un tome plein d'action, de rebondissement (même si certain sont d'une facilité évidente (la mort de Six par exemple est très décevante au final), un a enfin la lute que l'on attendait depuis 5/6 tomes sans jamais vraiment y avoir droit.
On revoie tour a tour tous les personnages qui ont peuplé la saga, de Gratch le Garn à Denna la Mord-Sit en passant par Écarlate le dragon rouge et son fils Gregory.
On a tout de même la petite moral final version Piou piou les petits oiseaux de Richard Ingals... Heu Richard Rahl pardon...
Enfin bon tout ça pour dire que rien que pour ce tome cette série vaut le coup d'être lu (même si il faut persévérer sur certain) je dit oui et re oui (et surtout ne regardé jamais la série télé hein sinon vous aurez pas envie de lire le livre c'est trop mauvais v_v )
Commenter  J’apprécie          80
Je ne prends pas toujours la peine de critiquer les livres de cette saga mais là je ne peux me résoudre à rester sans voix. La fin de cette lecture m'a terriblement perturbée (dans le bon sens du terme). Que ce soit à travers les tactiques de jeu du Ja'La, que ce soit dans la lutte face à l'ordre impérial mené par Jagang le Juste, que ce soit dans les recherches contre les Carillons et la Chaîne des flammes, le message fort de ce livre est sans conteste celui de la valeur de la vie ; chaque vie est unique et mérite d'être vécue : c'est le Credo de ce livre et en particulier de Richard, notre héro préféré. En parlant de Richard, je trouve que l'auteur, Terry Goodkind, a développé là un personnage exceptionnel et très riche, presque réel. Je suis impressionnée par le travail d'écriture qui a conduit à le rendre si vivant : chacune de ses réactions semblent lui coller comme un gant, j'ai l'impression, à ce 11e tome de connaître ce personnage comme si j'avais moi même vécu ce qu'il a vécu. Un autre personnage que j'affectionne particulièrement est Nicci : alors que la majeure partie de sa vie est restée dans la flou de l'idéologie de l'Ordre impérial, grâce à Richard qui lui a ouvert les yeux, mais surtout grâce à sa volonté propre, elle a su se remettre en question et accepter de reconsidérer la valeur de sa vie. Sa force de caractère est admirable et une bonne leçon pour les coeurs brisés. Alors qu'elle est très amoureuse de Richard, elle pense avant tout à son bonheur à lui, et est d'une loyauté sans faille à son égard. Dans le tome précédent le Fantôme du Souvenir, elle nous confiait au travers de ses pensées que "pour donner un sens à sa vie, l'amitié pouvait suffire lorsqu'elle était de cette qualité".
Je finirai cette critique par quelques mots de notre fameux Richard, qui semble si bien effleurer une belle vérité du doigts : "exister dans un vaste univers pendant l'équivalent d'une seconde à l'échelle cosmique, voilà le cadeau que nous fait la vie. Cette fête éphémère est la seule que nous aurons jamais, et sa fin est écrite dans les étoiles. Après notre mort, L Univers continuera, indifférent à notre disparition. Mais tant que nous sommes présents, nous appartenons à cette immensité, et notre vie est liée à toutes les autres. Chacun de nous a eu la chance de recevoir ce magnifique cadeau qui n'appartient qu'à lui. On peut offrir sa vie si on en a envie, mais nul n'a le droit de nous la prendre. C'est la leçon à tirer de tout ce que nous avons dû traverser.
Commenter  J’apprécie          40
Encore une suite à couper le souffle, "L'Ombre d'une Inquisitrice" clos à la fois le chapitre sur la Chaîne de Flammes et la longue série de la guerre contre l'Ordre Impérial.

Après avoir découvert que sa femme est prisonnière de Jagang, Richard est parvenu à s'infiltrer dans le camp ennemi : prisonnier, il est en même temps recruté comme joueur de Ja'la, le Jeu de la vie, et va tout faire pour se retrouver face à l'équipe de l'Empereur. Il a su se faire repérer par Kalhan, qui ne le reconnaît pas mais sent au plus profond d'elle-même qu'il est là pour elle.
Mais tout ne se résume pas au danger encouru par nos deux héros dans ce camp ennemi, car la magie est menacée de disparition, et la liberté risque d'être balayée par la haine de l'Ordre...

Les personnages sont toujours aussi intéressants. Kalhan continue à tuer ses gardes au petit bonheur la chance en leur volant leurs armes, ni vu ni connu ; c'est l'une des choses que j'ai préféré dans ce personnage totalement perdu dans l'inconnu. Par contre, je l'ai trouvée par moments un peu ennuyante avec ses espoirs concernant le seigneur Rahl : Est-ce qu'il m'aime ? S'il est venu jusqu'ici, c'est sûrement pour moi, mais pourquoi un tel homme s'intéresserait à une personne aussi insignifiante que moi ? etc. On comprend qu'elle ait besoin de savoir, on comprend ce qu'elle ressent, mais parfois ça devient un peu pesant.
Richard est toujours aussi fantastique. J'aime bien sa manière de fonctionner, à l'instinct. Et j'ai adoré les parties de Ja'la jouées par son équipe, en particulier la finale, grandiose.
Autre personnage dont j'ai envie de parler, et dont je n'ai pas suffisamment parlé mais que j'aime beaucoup : Nicci. Ancienne Soeur de l'Obscurité, ancienne défenseur de l'Ordre, elle a su remettre en question toute son éducation, tout ce en quoi elle croyait pour se libérer du joug de la haine, guidée par l'amour de la liberté de Richard. Amoureuse de ce dernier, elle n'hésite pourtant pas à tout faire pour qu'il retrouve Kalhan. Selon moi, c'est l'un des personnages qui méritent le plus d'être enfin heureux. J'ai eu vraiment peur pour elle au cours de ce tome, j'ai vraiment eu de la peine à certains moments, ce qui lui arrive est... cruel, triste.

On a beaucoup de renvois au premier tome au cours de ce livre-ci. Les boîtes d'Orden ont été remises en jeu, les deux joueurs étant une des Soeurs de l'Obscurité et Richard. Seul l'un des deux va pouvoir invoquer ce terrible pouvoir. Cela va nous permettre de comprendre des choses qui se sont déroulées par le passé, et dont l'explication aura un impact capital sur l'ouverture des boîtes. C'est un des (nombreux) éléments de ce onzième tome que j'ai grandement apprécié : un retour aux source, au début de l'histoire, à notre découverte du Nouveau Monde et de ses héros.
La fin est surprenante et bien menée. L'auteur nous écrit comme une explication de la création de notre monde à nous, c'est-à-dire un monde sans magie. J'ai trouvé cela plutôt original, particulièrement intéressant.

Une intrigue menée d'une main de maître, un onzième tome haut en rebondissements et en émotions. Notre coeur palpite quand nos personnages favoris sont en mauvaise posture, et nous sommes soufflés lorsque des événements totalement imprévus surviennent pour nous surprendre, toujours et encore.

Bien que la série sur l'Ordre Impérial s'achève ici, la série de "L'Epée de Vérité" n'est pas encore terminée, Terry Goodkind nous a concocté encore quelques tomes qui, je l'espère, seront tout aussi palpitants que ceux que nous avons pu lire jusqu'à présent.
Commenter  J’apprécie          20
La première question que je me suis posé à la fin de ce bouquin est "mais c'est quoi cette p***** de 11ème leçon ?"...
J'ai remarqué que personne n'aborde ce sujet dans les critiques précédentes. Il y a deux possibilités d'après moi :
- "On peut offrir sa vie, mais nul n'a le droit de nous la prendre." phrase que Richard prononce à la fin de son discours lors du mariage de Cara. Thèse "confirmée" par Wikipédia et par le fait Richard ajoute juste après "C'est la leçon à tirer de tout ce que nous avons du traverser". Mais elle ne résous en rien la problématique de des boîtes d'Orden.
- Ou "Le premier de tous les choix, c'est celui de penser par soit même" phrase que Richard prononce juste après avoir trouvé la solution aux boîtes d'Orden, de plus cette phrase expliquerait, à mon sens, le bouquin de Barracus : il incite Richard à penser par lui même et non à se reposer sur les conseils de quelqu'un d'autre.

Bon sinon ce tomme est peu meilleur que les 2 précédents, la fin est extraordinaire (malgré le fait que le problème des futurs Trous dans le monde = enfants de Richard, ne soit pas résolu), le Jah la est énorme, et l'histoire se finit bien, chose rare dans la fantasy actuelle.
Au niveau des déceptions, la fin de Six absurde pour moi, et le fait de vouloir absolument revoir tous les personnages des tomes précédents.
Commenter  J’apprécie          22
Excellente conclusion. On peut critiquer le parti pris de Goodkind, ses leçons morales parfois douteuses sont rarement évoquées avec finesse ou discrétion. Mais les reste (et après tout ce n'est pas le genre de livre qu'on lit pour sa portée philosophique) est proprement génial. L'auteur est un maître de la fantasy et narre avec puissance l'acte ultime de cette fresque grandiose. La finale du jeu de la vie constitue un des acmés les plus réussis qu'il m'ait été donné de lire.
Un final à la hauteur de mes espérances (et du talent de l'auteur!).
Commenter  J’apprécie          20
Et voilà, tome 11 terminé !
J'ai bien apprécié ce tome, les "théories" sur la magie, et la fin, inattendue
Je reste un peu sur ma faim en ce qui concerne la relation entre Richard et Kahlan, on les a quand même vus souffrir pendant (très) longtemps et ce n'est pas leur amour qui est mis en lumière à la fin.
J'ai globalement beaucoup aimé cette saga, même si je n'ai pas toujours été en accord avec la philosophie de l'auteur, et que les premiers tomes m'ont paru bien meilleurs que les suivants.
Mais si on en reste purement au rêve, à la magie, à l'inventivité de l'auteur, on passe un très bon moment
Commenter  J’apprécie          10
Richard sait comment sauver Kahlan mais ce ne sera pas facile. Les boîtes d'Orden sont la solution mais elles sont entre les mains des sorcières de l'obscurité. La bataille finale approche mais quelle forme prendra-t-elle et Richard sera-t-il effectivement présent ?
Tout se précipite à la fin et tout s'enchaîne ... peut-être même un peu trop vite par rapport à la lenteur du précédent tome et du début de ce tome.
Bref, je ne lirai pas les tomes supplémentaires car l'histoire se termine bien avec celui-ci. Pas besoin de plus.

Challenge multidéfis 2020 : 62 - le personnage principal de ce ROMAN est un héros récurrent de l'auteur(e)
Commenter  J’apprécie          00
Le onzième tome est dans la lignée des précédents et conclut de fort belle façon le trio "La chaîne des flammes/Le fantôme d'un souvenir/L'ombre d'une inquisitrice".
L'écriture de Terry Goodkind est toujours aussi magnifique et l'histoire toujours aussi captivante. Tout en réutilisant ses schémas habituels, il arrive encore à nous surprendre.
J'ai particulièrement aimé l'univers autour du jeu de la vie et le clin d'oeil de l'auteur aux personnages rencontrés au fil des dix premiers tomes.
C'est donc pour moi, une jolie conclusion au première arc de cette saga qui est jusqu'à présent ma préférée du genre.
J'ai hâte de poursuivre l'aventure avec les tomes restant de l'épée de vérité et de découvrir ensuite les chroniques de Nicci...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (1472) Voir plus



Quiz Voir plus

L'épée de vérité Tome 1

Au début du livre quel est le métier de Richard Cypher?

sourcier
il n'a pas de métier
guide forestier
marchand itinérant

9 questions
257 lecteurs ont répondu
Thème : L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorcier de Terry GoodkindCréer un quiz sur ce livre

{* *}