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Citations sur L'Épée de vérité, tome 8 : L'empire des vaincus (21)

Ce type avait choisi son destin lorsqu'il avait décidé d'attaquer Kahlan. Pour faire ce qu'il lui restait à faire, la jeune femme n'avait nulle besoin d'éprouver des émotions, et il n'y en avait aucune en elle.
Pas de joie, ni de soulagement... Pas de haine, ni d'aversion... Aucune compassion, et pas une ombre de tristesse.
Kahlan s'était libérée de tout cela pour dégager le chemin au raz-de-marée de pouvoir qui montait du plus profond d'elle.
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p.442.
Et après tout ce qu'il leur avait dit, ces " résistants " préféraient voir souffrir leurs proches plutôt que de nuire à leurs bourreaux. En refusant de regarder la réalité en face, ils assuraient la victoire du mal sur le bien et celle de la mort sur la vie.
Non, c'était encore plus simple que ça. Ces fous niaient l'existence même du mal ! Tout le problème était là.
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p.431.
- Le bien et le mal ne sont pas les produits d'un consensus, dit Richard. Les choix éthiques doivent reposer sur le respect de la vie, pas sur un unanimisme de façade. Aucun consensus ne forcera jamais le soleil à se lever après minuit, et aucun ne transformera le bien en mal. Si une chose est mauvaise, qu'importe qu'elle compte des milliers de partisans ? Il faut la combattre, même si on est seul à le faire. Et quand un acte est moral, on doit l'accomplir malgré l'éventuelle désapprobation des masses...
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p.421.
Votre peuple se débarrasse de ses criminels en les bannissant et pas en les tuant. Mais ça revient à expédier des prédateurs dans le monde, afin qu'ils se trouvent d'autres proies que vous ! Au lieu d'exécuter les assassins, vous leur offrez la possibilité d'aller exercer leurs " talents " ailleurs. Avez-vous déjà réfléchi à cet aspect de la question ? À force de rejeter la violence, vous êtes devenus ses complices !
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p.419.
" Pactiser avec des meurtriers - et c'est exactement ce que vous suggérez - les fait bénéficier d'un " relativisme éthique " qui est un piège mortel. Ce que j'entends par là est très simple : si nous les mettons sur un pied d'égalité avec nous, les bouchers de l'Ordre seront autorisés à penser que leurs croyances et leurs actes - y compris le viol et le meurtre - sont justifiables et justifiés. Bref, ils penseront que nous ne valons pas mieux qu'eux, et c'est intolérable ! Négocier avec le mal, c'est jeter le bien aux orties ! Si tout devient égal à tout, les pires crapules réussiront à passer pour des saints, et on jettera d'authentiques héros au fond des poubelles de l'histoire.
" Comment trouver des " compromis " avec ceux qui torturent, violent et assassinent nos proches ? En instituant un quota de jours se torture par semaine ? En limitant le nombre de violeurs par village ? En édictant des conditions d'exécution d'otages acceptables ?
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p.418.
Rien n'a plus de valeur que la vie, je vous le concède, et cette notion de " pitié " pourrait passer pour une manière de défendre cet inestimable trésor. Mais les bourreaux de l'Ordre se croient autorisés à disposer de la vie des autres. Avoir pitié de tels monstres revient à les excuser et à leur permettre de continuer de tuer. Si un assassin n'est pas déchu de son droit à la vie, il peut légitimement estimer que tuer des innocents n'est pas un acte condamnable.
" La " pitié " accorde trop d'importance à la vie du meurtrier et diminue d'autant la valeur qu'on accorde à celle de sa victime. En un sens, le sort du coupable importe plus que celui de l'innocent. Le mal l'emporte ainsi sur le bien, et la mort triomphe de la vie...
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p.402.
- Côte à côte, Kahlan et moi avons lutté pour vaincre l'homme qui tentait de nous écraser sous son joug. Dans un étrange pays, elle devint mon guide, m'aida à combattre nos ennemis, et m'aida à mieux connaître le monde - qui était bien plus vaste que je ne le pensais. Kahlan me fit découvrir tout ce qui existait au-delà de la frontière. Grâce à elle, je compris qu'il me fallait combattre la tyrannie pour défendre la liberté - et ultimement, la vie elle-même.
" Kahlan m'a permis d'être à la hauteur du défi.  Sans elle, je ne serais plus de ce monde, et davantage d'innocents auraient péri ou seraient réduits en esclavage.
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p.316.
Ils n'ont pas trouvé de meilleure solution, voilà tout... Contrairement à toi, ce ne sont pas des guerriers.
Richard prit une grande inspiration. Quand il s'emplissait ainsi les poumons, la douleur était bien plus vive.
- Tu n'es pas une guerrière non plus, dit Richard. Lorsque tu croyais que je voulais ta mort, comme notre père, et que j'étais responsable de celle de ta mère, qu'as-tu fait ? Je ne dis pas que tu avais raison de penser du mal de moi, mais qu'avais-tu prévu de faire pour te défendre ?
- Te tuer la première !
- Exactement ! Tu n'as pas empoisonné un pauvre type pour lui ordonner de s'en charger à ta place. Convaincue que tu méritais de vivre, tu as décidé de faire tout ce qu'il fallait pour continuer...
" Quelqu'un qui est prêt à se laisser arracher son bien le plus précieux - l'existence - par le premier bandit venu ne peut pas être aidé. On peut obtenir un sursis pour une telle personne, mais tôt ou tard, elle se prosternera de nouveau devant un bourreau. Tout ça parce qu'elle accorde plus d'importance à la vie d'un assassin qu'à la sienne.
" Cette attitude condamne tout être humain, ou toute nation, à devenir l'esclave potentiel des bouchers et des tyrans. Si l'agneau s'offre en sacrifice, personne au monde ne peut lui épargner le couteau...
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p.268.
Kahlan avait payé pour connaître le sens du mot " désespoir ". Quand elle en parlait, ce n'était pas avec l'arrogance des imbéciles qui n'ont rien subi de pire, dans leur vie, qu'une mauvaise grippe ou des ennuis d'argent...
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p.97.
- C'était bien le problème avec lui, intervint Friedrich. On ne savait jamais ce qu'il fallait faire. Il pouvait sourire à une personne ou la faire torturer à mort. C'était impossible à prévoir.
Cara baissa les yeux sur les flammes du feu de camp.
- Il n'y avait aucun moyen de deviner ses réactions... Beaucoup de gens étaient convaincus qu'il les ferait tuer un jour ou l'autre et ils vivaient comme des condamnés qui ont déjà la tête sur le billot. Pour eux, l'avenir n'existait pas et le présent ne leur apportait aucun plaisir.
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