15e volume des aventures d'Astérix et Obélix, publié en 1970 (la même année qu'Astérix chez les helvètes). A ce moment de leur collaboration,
René Goscinny et
Albert Uderzo sont au top de leur carrière.
Du côté du dessinateur, une maitrise technique inégalée (quel autre maitre de la BD peut donner une telle précision à un dessin d'une telle souplesse ?). du côté du scénariste, une capacité à développer sur un thème original une succession de planches où les effets comiques, tombent, encore et encore, parfois à chaque vignette.
Tout le monde - ou presque ! - connait Détritus, le légionnaire romain "fouteur de merde" (désolé, l'expression lui convient parfaitement), capable de générer un conflit entre deux personnes par sa seule présence.
Un demi-siècle après la sortie de l'album, Detritus est devenu une sorte de nom commun, utilisé pour désigner les empêcheurs de tourner en rond, les créateurs de conflit, les... fouteurs de merde (désolé, j'y reviens !).
L'exacte première moitié de l'album est un festival absolu de gags qui tombent, l'un après l'autre, générant chez le lecteur des crises de fou rire incoercibles. C'est là que Goscinny développe l'idée géniale de mise en scène consistant à colorer les bulles des protagonistes en vert, dès lors que le ton monte, puis en caractère gras, lorsque la colère est au paroxysme.
La seconde partie, un peu plus classique, exploite avec une impeccable rigueur les conséquences de la la mise en place de l'intrigue.
[Lire la suite de ma critique sur mon site le Tourne Page]
Lien :
https://www.letournepage.com..