Astérix, tome 7 : Le combat des Chefs

Comme beaucoup, j'ai été biberonné à Astérix dans mon enfance.
Et voilà que mon fils de 5 ans découvre Astérix à son tour. Il aime les feuilleter et me demande de lui raconter les histoires. Je ne peux évidemment pas lui lire l'histoire dans l'intégralité. beaucoup de gags sont trop élaborés pour lui.je lui fait donc une lecture simplifiée. Et je me suis rendu compte à quel point le récit, dans sa grande simplicité, fonctionne déjà très bien pour une gamin de 5 ans. Il y a déjà des gags très visuels et très drôles qui le font éclater de rire, et une histoire qu'il comprend. Se dire que, déjà à 5 ans, il adore, alors qu'il n'a accès qu'à un aspect limité de l'humour de la série. le talent de Goscinny et Uderzo y apparaît vraiment, dans cette capacité à fédérer les générations.
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Cette aventure d'Astérix et Obélix est très drôle ! le druide du village a perdu la mémoire suite à un coup de menhir, de ce fait, il n'est plus en mesure de produire la célèbre potion magique. Les Romains en profitent pour manipuler un chef gaulois d'un village voisin pour organiser un combat des chefs. Certains gags sont hilarants.

Nous retrouvons dans ce volume Astérix et Obélix pour une nouvelle aventure.

Tout est calme dans le village gaulois, on chasse des sangliers, au passage on distribue quelques claques aux romains présents dans les forêts alentours et ce malgré leur art du camouflage...

Mais une question se pose, et si Panoramix n'était plus en capacité de faire son chaudron de potion magique? Obélix va "un peu" aider le village à expérimenter cette situation.

Et c'est justement le moment choisit par un chef gaulois à la solde des romains pour défier Abraracourcix dans un combat singulier dont le vainqueur sera le chef des deux villages.

Un très bon volume pour moi, relu grâce à mon fils et critiqué pour le Challenge à travers l'histoire 2021.

Déjà tout petit, je suis tombé dans la marmite... Ah non, ce n'est pas ce que je voulais dire ! Déjà tout petit c'était un de mes albums préférés et sa relecture m'a encore une fois enchanté.
Plusieurs raisons à cet engouement : d'abord les jeux de mots sont nombreux : les chefs en ballotage, les paiements à thermes... L'album joue aussi plus que les précédents sur le comique de situation : le centurion qui regardant la haie du potager dans son camp retranché s'exclame : "Qui a prétendu que l'art du camouflage se perdait dans la légion ?" alors que ses soldats de l'autre côté portent trois malheureuses branches sur leur casque...
J'ai beaucoup apprécié le druide Amnésix : caricature du psy moderne qui ne soigne pas vraiment ou tout au moins pas toujours mais donne les apparences comme avec cet homme qui se prend pour un sanglier en courant à 4 pattes et auquel il apprend à faire le beau : du coup cela se voit moins.
C'est aussi un album où Panoramix perd de sa sagesse au détour d'un coup de menhir pour redevenir un peu gamin, mais il gagne en humanité...
Les gallo-romains prêtent également à rire : cette prétention à faire plus romain que les romains comme avec la pseudo villa d'Aplusbégalix faite avec des matériaux moins nobles.
La conclusion est aussi assez sympa : même sans potion, avec un pue de ruse, Abraracourcix reste le meilleur et il reste magnanime..

Complétement déjanté.... et tellement jubilatoire !!! Un vrai de vrai coup de coeur.... J'ai tellement ri et j'ai tout aimé de cet album !!! A lire !!!

"Le combat des chefs" est probablement l'un des meilleurs albums d'Astérix. C'est une véritable avalanche de gags, de jeux de mots, et de situations cocasses ! Les romains vont tenter de tirer profit d'une coutume des gaulois, le combat des chefs, dans lequel la tribu du perdant doit se soumettre au vainqueur. Et pour qu'Abraracourcix soit défait, ils vont s'en prendre à Panoramix, histoire que son chef soit privé de potion magique. Sauf que tout ne va pas se passer comme prévu... hilarant, vraiment !

Difficile de ne pas comparer cet opus avec les aventures qui l'ont précédé (Cléopâtre) et succédé (chez les bretons). Ce combat des chefs est peut être plus profond, dans son approche de la collaboration se telescopant avec les traditions. Les chefs "grande gueule" mais pleutres, se débarrassant par des "y a qu'a" sur les autres, en pleine pour leur grade avec Langelus.
L'humour est bien là, essentiellement servis par les tentatives de potion magiques, et aussi par un Aplusbegalix plein de contradictions, mais sympathique malgré tout, et un Amnesix singeant les psychologues.
L'humour est toujours positif chez Goscinny, et même si les jeux de mots sont un peu faciles, on sourit souvent.

J'en pleure de rire et quand j'y repense, c'est reparti :-p

Faut dire que pour se mettre au vert, les romains ne manquent décidément pas d'idées et c'est d'un drôle. Les dessins et les dialogues sont au top et l'histoire est désopilante. Entre la préparation du combat des chefs, nos romains si imaginatifs, deux druides sonnés par un menhir et un Obélix bien triste et à la limite déprimé, il y a matière à divaguer et s'étourdir de bons jeux de mots.

Hihihi, le ballottage, et si on reprenait l'idée, les élections seraient peut-être plus amusantes :-)

En attendant, je vais faire comme Obélix, un petit régime ; un toast et… un tout petit sanglier, juste une belle rondelle de boudin ardennais, un régal :-p

Plutôt que l'approche frontal, nos amis romains tentent une nouvelle tactique pour défaire le village d'irréductibles : un chef gaulois à leur solde provoque Abraracourcix en duel. Et ce n'est pas tout. Pour être sûrs de la victoire, ils s'en prennent au druide, bien entendu, pour éviter le recours à la potion magique. Mais c'est finalement Obélix qui a raison de Panoramix, ou plutôt son menhir...
Un opus très drôle avec tous les ingrédients qu'on aime : mélange de modernité et d'antiquité, jeux de mots à la métaphore filée (le détachement camouflé est savoureux), les références culturelles (ah! Catherine Lara!), Obélix qui n'est pas gros...
Un joyeux moment.

Septième album des aventures des irréductibles gaulois, le combat des chefs est un véritable régal !!
Comme toujours, les noms des personnages, qu'ils soient romains ou gaulois, sont un vrai plaisir à eux seuls.
Quant à l'intrigue, elle part d'une idée simple du décurion, et elle nous amène à la tentative d'élimination de Panoramix et à sa difficile rémission, dont certains légionnaires romains font les frais.
Le combat et ses règles sont tout aussi hilarants. On y découvre ainsi l'origine du terme "être en ballotage", lorsque deux chefs qui se trouvent à égalité devaient de jeter des ballots de paille au visage.
On a une petite pensée pour ce pauvre légionnaire qui passe par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel avant de s'envoler comme un oiseau...