Bon ça va ! J'ai compris.Il s'appelle comment ton hôtel ? -Beau-Rivage mon
chéri,a dit maman .Papa a dit que bon ,qu'il allait écrire pour voire s'il
restait encore des chambres
On a joué à la marchande.
Ce qu'il y a avec les filles, c'est que ça ne sait pas jouer, ça pleure tout le temps et ça fait des histoires. A l'hôtel, il y en a trois.
Les trois filles qu'il y a à l'hôtel s'appellent Isabelle, Micheline et Gisèle. Gisèle, c'est la sœur de mon copain Fabrice et il se battent tout le temps et Fabrice m'a expliqué que c'était très embêtant d'avoir une fille comme sœur et que si ça continuait il allait quitter la maison.
C'est papa qui décide
Tous les ans, c'est -à-dire le dernier et l'autre, parce qu'avant c'est trop vieux et je ne me rappelle pas, papa et maman se disputaient beaucoup pour savoir où aller en vacances, et puis maman se met à pleurer et elle dit qu'elle va aller chez sa maman, et moi e pleure aussi parce que j'aime bien mémé, mais chez elle, il n'y a pas de plage, et à la fin on va où maman veut et ce n'est pas chez mémé.
On a vu arriver un grand type d'au moins... 17 ans!
-Alors, Nicolas, mon grand... Qu'est-ce que tu en dis ? m'a demandé papa.
-Chouette ! j'ai crié, et je me suis mis à danser dans le salon. Parce que c'est vrai, il parait que c'est terrible, les colonies de vacances : on se fait des tas de copains, on fait des promenades, des jeux, on chante autour d'un gros feu, et j'étais tellement content que j'ai embrassé papa et maman.
Les parents, quand ils reviennent de vacances, sont insupportables !
Malheureusement, il arrive parfois en Bretagne que le soleil aille faire un petit tour sur la Côte d'Azur. C'est pour cela que le patron de l'hôtel Beau-Rivage surveille avec inquiétude son baromètre, qui mesure la pression atmosphérique de ses pensionnaires...
- Pardon, monsieur, a demandé papa, le quai numéro 11, s'il vous plaît?
- Vous le trouverez entre le quai numéro 10 et le quai numéro 12, a répondu le monsieur. Du moins, il était là-bas la dernière fois que j'y suis passé.