La première nouvelle, consacrée au choix du lieu de villégiature, est un monument. Et le reste est à l'avenant.
Nous craignions de perdre un peu de saveur sans les camarades habituels de Nicolas, mais il n'en est rien. D'abord parce que Nicolas est un petit garçon très sociable qui se fait rapidement des amis avec lesquels il se dispute et se bagarre. Ensuite parce que les parents de Nicolas (et notamment son papa) prennent une place plus importante dans la première partie de ce recueil, pour notre plus grand plaisir. Car à l'hôtel Beau-Rivage, le adultes ne valent pas mieux que les enfants...
L'été suivant, Nicolas part en colonie. Une nouvelle fois : les copains, la plage mais aussi la vie du camp et une balade en forêt dont il se souviendra.
Fous rires garantis !
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Dans le cycle du petit Nicolas, les vacances avec la classe devaient avoir leur place, et la transposition du petit monde des copains et des accompagnants au bord de la mer est particulièrement savoureuse. Les vacances en familles sont un peu plus convenues, même si le style demeure et si de nouveaux copains sont là pour jouer de nouveaux rôles ! On y retrouve une partie des âneries qu'on (moi en tout cas) a pu faire sur les plages et les relations d'énervement mais aussi de tendresse avec les parents. C'est un cran en dessous des deux autres, mais c'est toujours une lecture plaisir !
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Oui ce livre était bon.
J'ai aimé ce livre parce que ce livre est rempli d'humour. Il a aussi beaucoup de personnages attachants et drôles. Ce livre a beaucoup de surprises et sort de la vie extérieure.
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Une studieuse année scolaire s'est terminée. Nicolas a remporté le prix d'éloquence, qui récompense chez lui la quantité, sinon la qualité, et il a quitté ses condisciples qui ont nom : Alceste, Rufus, Eudes, Geoffroy, Maixent, Joachim, Clotaire et Agnan. Les livres et les cahiers sont rangés, et c'est aux vacances qu'il s'agit de penser maintenant.
Et chez Nicolas, le choix de l'endroit où l'on va passer ces vacances n'est pas un problème, car...
Tous les ans, c'est à dire le dernier et l'autre, parce qu'avant c'est trop vieux et je ne me rappelle pas, papa et maman se dispute beaucoup pour savoir où aller en vacances, et puis maman se met à pleurer et elle dit qu'elle va aller chez sa maman, et moi je pleure aussi parce que j'aime bien mémé, mais chez elle il n'y a pas de plage, et à la fin on va où veut maman et ce n'est pas chez mémé.
Hier, après le dîner, papa nous a regardés, l'air fâché et il a dit :
- Écoutez moi bien ! Cette année, je ne veux pas de discussions, c'est moi qui décide ! Nous irons dans le midi. J'ai l'adresse d'une villa à louer à Plage-les-Pins. Trois pièces, eau courante, électricité. Je ne veux rien savoir pour aller à l'hôtel et manger de la nourriture minable.
- Eh bien, mon chéri, a dit maman, ça me paraît une très bonne idée.
- Chic ! J'ai dit et je me suis mis à courir autour de la table parce que quand on est content, c'est dur de rester assis...
(extrait de "C'est papa qui décide")
Tous les ans, c'est-à-dire le dernier et l'autre, parce qu'avant c'était trop vieux et je ne me rappelle pas, Papa et Maman se disputent beaucoup pour savoir où aller en vacances, et puis Maman se met à pleurer et elle dit qu'elle va aller chez sa maman, et moi je pleure aussi parce que j'aime bien Mémé, mais chez elle il n'y a pas la plage, et à la fin on va où veut Maman et ce n'est pas chez Mémé.
La maman et le papa de Crépin étaient à la table de M. Rateau, avec M. Genou, qui est notre économe. Crépin est resté avec nous, il était drôlement fier et il nous a demandé si on avait vu l'auto de son papa. M. Rateau a dit à la maman et au papa de Crépin que tout le monde au camp était très content de Crépin, qu'il avait des tas d'initiatives et de dynamismes. Et puis on a commencé à manger.
- Mais c'est très bon ! a dit le papa de Crépin.
- Une nourriture simple, mais abondante et saine, a dit M. Rateau.
- Enlève bien la peau de ton saucisson, mon gros lapin, et mâche bien ! a crié la maman de Crépin à Crépin.
Et Crépin, ça n'a pas paru lui plaire que sa maman lui dise ça. Peut-être parce qu'il avait déjà mangé son saucisson avec la peau. Il faut dire que pour manger, il a des dynamismes terribles, Crépin.
De l'hôtel Beau-Rivage, on a vue sur la mer, quand on se met debout sur le bord de la baignoire, et il faut faire attention de ne pas glisser. Quand il fait beau, et si on n'a pas glissé, on distingue très nettement la mystérieuse île des Embruns, où, d'après une brochure éditée par le Syndicat d'Initiative, le Masque de Fer a failli être emprisonné. On peut visiter le cachot qu'il aurait occupé, et acheter des souvenirs à la buvette.
Tous les ans, c'est-à-dire le dernier et l'autre, parce qu'avant c'est trop vieux et je ne me rappelle pas, Papa et maman se disputent beaucoup pour savoir où aller en vacances, et puis maman se met à pleurer et elle dit qu'elle va aller chez sa maman, et moi je pleure aussi parce que j'aime bien Mémé, mais chez elle il n'y a pas de plage, et à la fin on va où veut maman et ce n'est pas chez Mémé.
Idéfix et les irréductibles 4