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En bon gars du Sud que je suis, c'est à l'heure de l'apéro que je rédige ce retour de lecture.

Je commence par un mojito. Quel drôle de titre que ce nouveau livre de Jean-Marie Gourio. Il explique dés le départ que sous l'emprise de l'alcool, il a insulté son éditeur. Pourtant, ils sont chouettes au Cherche Midi, ils ont 40 ans cette année, comme moi !

Je décide de m'envoyer un petit Prosecco sous le coup de la stupéfaction.

En effet, ce mec a carrément écrit un essai sur l'alcool et la culture et mélange allègrement Apollinaire, Duras ou Proust à du cointreau, du vin et du limoncello … Pourtant, on m'a toujours dit de faire attention aux mélanges …

Une petite coupe de champagne Ruinard pour fêter cette rentrée littéraire 2018 qui est décidément pleine de surprises. En effet, on a affaire ici à une plume virevoltante, irrévérencieuse et pleine de vérité. Entre déboires alcoolisés d'un écrivain sans modération et recueil de meilleures phrases à boire des plus grands écrivains, ce livre n'a rien d'ordinaire.

Je m'enquille dans le gosier quelques petites bières et m'égare complètement dans ma lecture. Quel talent quand même de pouvoir papoter comme un poivrot en chef et délirer autour de thèmes comme l'écriture, les écrivains et la bibine. Respect. Dans un monde de plus en plus politiquement correct, il fallait des c… pour oser sortir un tel livre !

Après, ça devient plus flou. Je sais juste que je me suis retrouvé des crevettes dans les cheveux au beau milieu de ma rue avec des escarpins au pied trois tailles au dessus de ma taille habituelle de chaussures…

Comme quoi, il est bon parfois lire sans modération …
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Que dire de ce roman ? Sinon que le terminer fut une véritable épreuve. Son titre complet aurait pu être « J'ai soif ! soif ! Soif ! mais soif ! Ou les élucubrations avinées d'un auteur en manque d'inspiration. » Et ce manque d'inspiration transpire véritablement tout au long du discours. L'on alterne entre délires décousus et hommages maladroits à quelques grands noms de la littérature, le tout manquant terriblement de consistance et de finesse.

Vous l'aurez compris, je sors vraiment déçue de cette lecture ennuyeuse qui est devenue de plus en plus irritante au fil des pages. Les citations, en plus d'être très nombreuses, sont interminables et servent rarement le discours, et le narrateur (auteur?) qui se veut érudit est juste snob et élitiste (si je veux relire Proust ou Duras je le fais directement, l'auteur n'a pas besoin de prouver qu'il connaît ses classiques.)
Alors oui, quelques phrase sont de belles trouvailles et viennent éclairer un instant ce triste monologue -les quelques dernières pages m'ont notamment davantage touchée et j'y ai trouvé plus de finesse, mais cela ne suffit pas à rendre cette lecture agréable car malheureusement la plupart des traits d'humour et d'esprit tombent à plat en ce qui me concerne.

Il m'a fallut plusieurs mois pour réussir à finir ce court essai et j'en garderai juste le souvenirs d'un discours pédant et sans substance.
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Jean-Marie Gourio est principalement connu pour ses « Brèves de comptoir » et il a écrit son dernier roman, « J'ai soif! soif! soif! mais soif! » dans le même esprit que ses brèves. Il a un côté humoristique, moqueur, tranchant. Il écrit comme cela lui vient à l'esprit, esprit plus ou moins clair à certains moments de la journée, sous l'effet de l'alcool. Car l'écrivain du roman est un alcoolique qui éprouve un fort besoin de boire pour pouvoir écrire! Et cette addiction va l'emmener à des rencontres très improbables avec de grands écrivains disparus depuis des années! Il parle à bâtons rompus avec aussi bien Duras, Proust, Céline, Apollinaire ou Rousseau. Dîne avec eux, dort même avec eux. L'auteur nous raconte ces auteurs là à travers leurs oeuvres et l'alcool car l'alcool est en quelque sorte le fil rouge du récit.

La plume de Jean-Marie Gourio peut être moqueuse, drôle, sincère. L'auteur se moque de cet écrivain qui ne peut avancer sans l'alcool et met en lumière tous ces grands noms de la littérature française qui eux, aussi, avaient besoin de ce paradis artificiel pour écrire leurs mots sur une feuille!! « J'ai soif! soif! soif! mais soif! » est un roman vraiment atypique qui ne peut se classer dans aucun genre et c'est tant mieux car c'est toute sa richesse et sa valeur; bien qu'à certains moments, j'ai trouvé quelques longueurs dans le récit où l'auteur est parti un peu trop loin pour moi 😉

« J'ai soif! soif! soif! mais soif! » inclassable dans cette rentrée dans lequel le lecteur va facilement entrer et découvrir avec délectation des histoires marrantes de la part de nos écrivains célèbres!
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Bien miséreux que ce livre d'alcoolo triste et auto-apitoyé pris dans les affres de la page blanche, du manque de talent et des trous de mémoire.

Reste de belles pages, des bon mots et des colères revigorantes… gâchées dans l'alcool moisi. Difficile de pardonner l'ivresse pleurnicharde, écrire exige l'alcool flamboyant.
Lien : http://noid.ch/jai-soif/
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Comment écrire un livre sans boire ?... Tous les exemples donnés dans ce court récit montre des auteurs appréciant l'alcool, en usant et en abusant.
L'auteur l'utilise également tout comme Céline, Duras, Proust ou encore Mary Shelley pour ne parler que d'eux, l'ont utilisé.

Un roman court, dans lequel le lecteur plonge dans la littérature du XXème siècle et découvre, parallèlement, l'auteur et ses questionnements tortueux, son angoisse de la page blanche.
On y trouve de l'humour, le texte semble par moment plutôt délirant, on y trouve de la gravité, l'angoisse de mort est bien présente...
L'intérêt du livre réside dans les anecdotes sur ces auteurs connus et reconnus, ces petits moments volés à leur intimité.
Un texte déroutant plein d'ivresse, de bonheur et de tristesse... pour ma part cependant sans grand intérêt.
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Mon premier de Jean-Marie Gourio, auteur français contemporain relativement reconnu avec un bon nombre d'oeuvres à son actif.

Ce qui m'a donné envie de découvrir J'ai soif ! soif ! soif ! mais soif !, c'est son résumé - pour une fois ! - qui m'a fait sourire. Je ne m'attendais pas à un livre aussi court, mais finalement je me dis qu'étant donné le genre du livre, c'est bien mieux qu'il ne fasse qu'une petite centaine de pages.


J'ai cru comprendre que les avis sont plutôt mitigés sur cet ouvrage, soit on aime bien, on trouve le sujet amusant et divertissant, soit on n'aime pas, on est déçu du fait que l'objet soit parasité par tout un tas de références littéraires. Et bien si on dit les choses rapidement, je dirais que mon avis se situe entre les deux.

Comme on peut s'en douter, le sujet est posé dès le titre. Il va être question de boisson, et de boisson sans modération ! L'auteur commence par parler du lien alcool/écrivain, il prend un certain nombre d'exemples parmi nos classiques, c'est par exemple Apollinaire, ou encore Duras - je pense que l'auteur a d'ailleurs une profonde affection pour cette dernière vue le nombre de fois où elle est citée.

Mon avis est en intégralité :
Lien : http://allaroundthecorner.bl..
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Véritable ovni dans cette rentrée littéraire! J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire ,et oui je ne bois que des jus de fruits 😆et puis finalement je me suis prise au jeu des tribulations de cet écrivain.••
🍹🍹
Dès le début , on est dans le coeur du sujet « Hier j'ai insulté mon éditeur par téléphone. Il paraît que j'étais ivre. C'est lui qui me l'a dit ». le narrateur, écrivain en mal d'inspiration, « donnerait beaucoup pour avoir la capacité de boire tout en écrivant, comme les grands écrivains américains ». Il vit cloîtré dans son appartement avec comme colocataires Duras, Proust , Céline... « Marguerite Duras titube et cherche un appui. Sa main serre mon avant-bras. Les doigts de Duras sur ma peau. Je frissonne. Elle me fait mal. Elle inspire ». Malheureusement pour lui, l'alcool n'a pas l'effet qu'il escomptait ...ou peut-être que si finalement ••
🍹🍹
Un roman facile à lire, court qui nous fait rire, nous émeut mais qui est peut être plus profond que l'on pourrait le croire ! ••
Lien : https://instagram.com/p/BpCh..
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On te le répète sans cesse : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé ! Un verre, ça va. Deux verres, ça va. Trois verres : bonjour les dégâts !
Et les mélanges dans tout ça ? Blanc sur rouge, rien ne bouge. Rouge sur blanc, tout fout l'camp !
On continue ? 🍷🥂

De boire, le narrateur continue lui. Jusqu'à insulter, oublier, regretter ? Non, peut-être pas, quand même.
Court roman qui s'avale d'un trait, comme on boit son digestif, nous laissant la gorge piquante, retenant nos rires.
Il boit parce qu'il écrit, il écrit parce qu'il boit, c'est pourtant simple !
Tout le monde l'a fait, les plus grands ! D'ailleurs, je te ressers Marguerite ? 🍷🥂

Ils sont tous là. Bukowski, Céline, Proust, Albert Cohen... Pour l'apéro, pour dîner, pour parler ! La bouteille les réunit, et nous, on est ivres et délicieusement perdus au milieu de tout ce capharnaüm.
Tu ne comprends rien ? C'est normal, reprends un verre, ça ira mieux ! Deux même. Trois. On ne s'arrête jamais. Si on arrête, on est perdus. On a soif, soif, soif, mais soif ! 🍷🥂

Cette plume, comme un bon vin, se savoure. Ça a le parfum de l'ironie, de la moquerie, du second-degrés.
C'est un voyage, et celui-ci est garanti sans gueule de bois ! 🍷🥂

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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