Ah la la la la, j'ai du mal à tirer la chasse sur
la dernière chasse, amis de la littérature passez votre chemin.
Bon, il est vrai qu'en achetant un Grangé on cherche plus le divertissement que les belles lettres, et je dois dire que là on en a pour son compte, florilège:
Niemans, vieux flic cabossé par les épreuves "toujours à deux doigts de chialer" décapsule "des binouses" offertes par un scientifique allemand " nain de jardin gonflé à l'hélium" il est accompagné par une "fliquette" avec laquelle il n'allait pas" se faire chier avec la paperasse" il roule en "bagnole" sur le chemin qui mène à la baraque d'une puissante aristocrate allemande chez qui "le champagne croustille" et le "tabac grille" malheureusement "les degrés se font la malle" et il "attrape son calibre" Niemans "roucoule" pendant que "la fliquette se carapate avec la bagnole du chef" mais de temps en temps il a la "voix lubrifiée avec de la sciure" pendant que "les toutous jouent avec le baballe". Ils rencontrent un éleveur de "clebards musculeux qui roulent des mécaniques et se vautrent dans la fanges comme des porcs, les couilles au soleil"
Quelques poncifs sur des allemands caricaturaux et trois recherches sur le net à propos des brigades Dirlewanger, une ou deux résurgences de Nazi d'opérette et voilà, le tout est joué.
Nul sur la forme, lisible sur le fond.