AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 967 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un meurtre sinistre dans la bien-nommée Forêt noire, une famille riche qui pratique des chasses d'un autre temps… Un thriller dans lequel on retrouve Pierre Niémans, le commandant des ”Rivières pourpres”, tendu, original, mais dont la fin un peu facile et rapide, déçoit.
Commenter  J’apprécie          100
Choc. Surexcitation. Tel était mon état après trois pages de lecture. Jean-Christophe Grangé nous fait une belle surprise en ouverture de ce nouveau roman.

Direction l'Allemagne et la forêt noire pour une partie de chasse… La dernière chasse

Une chasse qui nous entraîne dans 416 pages de traque.

Le corps de l'héritier d'un grand groupe industriel Allemand est retrouvé dans une forêt Alsacienne. Nu, la dépouille présente les caractéristiques de la mise à mort par la pirsch. Une technique de chasse dont le défunt était un adepte.

Mais qui chasse l'autre?

La coopération franco-allemande s'impose. Ivana, jeune officier de police française, et son mentor se rendent en Forêt Noire pour faire la lumière sur cette affaire…

Jean-Christophe Grangé exploite tout ce qui touche au domaine de la chasse ,allant jusqu'à comparer le « sport », à la chasse qu'engage les forces de l'ordre contre les criminels. Dans les deux cas, le flair étant un atout majeur à la capture de la proie… La notion de traque est omniprésente dans le roman, de même que la chasse en général. Jean-Christophe Grangé exploite tous les aspects de cette activité: les différentes techniques, le vocabulaire… Rien n'échappe à la plume de l'auteur au point de s'attendre à retentir le générique de « chasse, pêche et tradition ». Vous l'aurez compris, c'est parfois un poil too much.

Outre ce « sport », Jean-Christophe Grangé met en scène les chasseurs noirs. Un groupe de « militaires » nazis composé de repris de justice, de braconniers… Dont la cruauté n'a aucune limite. Sur cet aspect, l'apport culturel est très intéressant.

Il travaille également les aspects de l'inné et de l'acquis, sans pour autant développer complètement le sujet

Il joue également sur les côtés sombres de l'Allemagne et la réputation de ses habitants quant à leur côté rigide, dur.

Côté style, on retrouve Jean-Christophe Grangé. Pas de surprise si ce n'est quelques apports poétiques dans certaines comparaisons. le rythme est présent, et même si la chasse et la forêt étouffent, l'intrigue est prenante et sa résolution pas si évidente.

La dernière chasse n'est pas le meilleur roman de Jean-Christophe Grangé. Il m'a manqué sa touche, son identité, qui ici ne ressort que par son personnage central que je vous laisse découvrir pour ne pas gâcher la surprise. Il évoque de nouveau le milieu SM, et même s'il n'intervient qu'en parenthèse, j'ai eu du mal à en comprendre l'intérêt. Aucune valeur ajoutée sur l'intrigue ou dans la construction des personnages. Un aspect dont la pertinence est discutable.

Vous l'aurez compris, ce dernier roman de l'auteur ne m'a pas emballé. Si les premières pages me sont apparues très prometteuses, le soufflet est malheureusement trop vite retombé. Attention, je ne qualifie pas le roman de mauvais thriller ou de lecture manquée… Mais après ce qu'a pu nous offrir Mr Grangé, et au regard des premières pages, j'attendais plus… j'attendais mieux. Il n'en reste pas moins que la dernière chasse n'a pas été une lecture désagréable. je me suis laissée portée, tout simplement.
Commenter  J’apprécie          100
J'ai apprécié ma lecture. On retrouve Niémans, que je croyais mort, toujours aussi torturé et encore plus fou après cette enquête à Guernon. Il fait équipe avec Ivana qui a un passé très dur mais elle n'est pas aussi violente et torturée que lui. C'est le noir et le blanc, la normalité à côté de l'étrange. J'ai apprécié cette jeune flic, elle est courageuse et loyale envers Niémans qui l'a aidé et sauvé à de nombreuses reprises dans sa vie. Il y a aussi Kleinert, le flic Allemand qui accentue encore davantage le contraste avec Niémans. C'était un trio mais on « sent » quand même que le vrai duo c'est Niémans/Ivana. Je pense même que l'auteur tient un bon duo pour une suite. D'ailleurs, il y en a une apparemment, sortie récemment.
Le scénario est bien ficelé, bien développé, bien imaginé. C'est intéressant avec ce côté historique qui entoure la famille Geyersberg et les chasseurs noirs. le suspense est là, l'enquête est prenante. C'est moins sombre que d'autres romans de l'auteur mais ça reste un bon scénario. J'ai suivi l'enquête avec eux, en me posant des questions et comme eux, je ne m'attendais pas du tout à cette fin.
Une très bonne lecture. J'apprécie l'auteur de plus en plus, je continue sa bibliographie.
Commenter  J’apprécie          92
Jean-Christophe Grange nous entraine en Forêt Noire au coeur d'une famille d'industriel, l'argent coule à flot, mais une malédiction frappe une partie des héritiers.

Le corps de Jurgen von Geyesberg ayant été découvert en France, la police française enquête.

Enfin deux membres de la police française ; on retrouve Pierre Niemans survivant et désabusé et on fait la connaissance de Ivana Boganovic, flic très limite avec un passé de drogué et de violence. Ivana également survivante, doit sa résurrection à Niemans.

C'est là que le bât blesse, nous sommes en compagnie de deux flics stéréotypés, la caricature est grossière et le schéma est toujours le même.

Dommage, car l'ambiance du récit est prenante, j'ai tremblé en présence des Roetkens et des chasseurs noirs.

A lire, mais laisse un sentiment de déjà vu.
Commenter  J’apprécie          70
Le OFF de OPH
Choc. Surexcitation. Tel était mon état après trois pages de lecture. Jean-Christophe Grangé nous fait une belle surprise en ouverture de ce nouveau roman.
Direction l'Allemagne et la forêt noire pour une partie de chasse… La dernière chasse
Une chasse qui nous entraîne dans 416 pages de traque.
Le corps de l'héritier d'un grand groupe industriel Allemand est retrouvé dans une forêt Alsacienne. Nu, la dépouille présente les caractéristiques de la mise à mort par la pirsch. Une technique de chasse dont le défunt était un adepte.
Mais qui chasse l'autre?
La coopération franco-allemande s'impose. Ivana, jeune officier de police française, et son mentor se rendent en Forêt Noire pour faire la lumière sur cette affaire…
Jean-Christophe Grangé exploite tout ce qui touche au domaine de la chasse ,allant jusqu'à comparer le « sport », à la chasse qu'engage les forces de l'ordre contre les criminels. Dans les deux cas, le flair étant un atout majeur à la capture de la proie… La notion de traque est omniprésente dans le roman, de même que la chasse en général. Jean-Christophe Grangé exploite tous les aspects de cette activité: les différentes techniques, le vocabulaire… Rien n'échappe à la plume de l'auteur au point de s'attendre à retentir le générique de « chasse, pêche et tradition ». Vous l'aurez compris, c'est parfois un poil too much.
Outre ce « sport », Jean-Christophe Grangé met en scène les chasseurs noirs. Un groupe de « militaires » nazis composé de repris de justice, de braconniers… Dont la cruauté n'a aucune limite. Sur cet aspect, l'apport culturel est très intéressant.
Il travaille également les aspects de l'inné et de l'acquis, sans pour autant développer complètement le sujet
Il joue également sur les côtés sombres de l'Allemagne et la réputation de ses habitants quant à leur côté rigide, dur.
Côté style, on retrouve Jean-Christophe Grangé. Pas de surprise si ce n'est quelques apports poétiques dans certaines comparaisons. le rythme est présent, et même si la chasse et la forêt étouffent, l'intrigue est prenante et sa résolution pas si évidente.
La dernière chasse n'est pas le meilleur roman de Jean-Christophe Grangé. Il m'a manqué sa touche, son identité, qui ici ne ressort que par son personnage central que je vous laisse découvrir pour ne pas gâcher la surprise. Il évoque de nouveau le milieu SM, et même s'il n'intervient qu'en parenthèse, j'ai eu du mal à en comprendre l'intérêt. Aucune valeur ajoutée sur l'intrigue ou dans la construction des personnages. Un aspect dont la pertinence est discutable.
Vous l'aurez compris, ce dernier roman de l'auteur ne m'a pas emballé. Si les premières pages me sont apparues très prometteuses, le soufflet est malheureusement trop vite retombé. Attention, je ne qualifie pas le roman de mauvais thriller ou de lecture manquée… Mais après ce qu'a pu nous offrir Mr Grangé, et au regard des premières pages, j'attendais plus… j'attendais mieux. Il n'en reste pas moins que la dernière chasse n'a pas été une lecture désagréable. je me suis laissée portée, tout simplement.

Lien : https://collectifpolar.wordp..
Commenter  J’apprécie          60
En quelques mots :
Un roman que j'aurais sans doute plus apprécié si je n'avais pas regardé la série avant. Mais pour ceux qui ne connaissant pas , le binôme est parfait, et on revient dans le style des premiers Grangé

En beaucoup plus de mots :

Je pense que chacun d'entre nous possède notre auteur fétiche, soit parce que nous adorons tout simplement ses écrits, soit parce que nous l'avons découvert jeune et que nous l'avons suivi année après année, soit parce qu'il est incontournable et que pour briller en société il faut l'avoir lu qu'on l'aime ou pas et finalement devient une référence. Pour Jean-Christophe Grangé, c'est un peu des trois. Comme j'ai pu le dire dans d'autres chroniques, c'est un auteur que j'affectionne particulièrement, un univers toujours très sombre, une histoire bien ficelée, et des meurtres horribles. Car oui, ce qui fait l'intérêt d'un thriller c'est l'atrocité : ne nous cachons pas derrière des mots. C'est d'ailleurs, ce que nous recherchons dans ce genre littéraire : le frisson.

Et donc, si je vous dit tout ça en préambule, c'est parce que le frisson, je l'attends toujours avec cet avant-dernier roman de l'auteur. Et j'ai plutôt un coup de blues concernant ce roman.

Quand j'ai vu en librairie la sortie de ce livre, je n'ai pas cherché, je l'ai pris, c'est incontrôlable comme pulsion. J'ai ensuite su qu'il s'agissait de la suite des Rivières pourpres, premier roman de l'auteur que j'ai lu, que de souvenirs... Mais voilà, entre temps j'ai vu la mini série extrêmement bien faite sur France 2 et disponible sur Netflix (seulement la saison 1), voir bonus plus bas. Et donc en lisant le roman je n'ai pu m'empêcher de ressentir cette émotion d'agacement : il s'agit tout simplement du scripte d'un des doubles épisodes. RRRHHH !!!J'avais bien l'épisode en tête, à quelques détails prêts, c'est, on ne peut plus fidèle.

Donc je ne peux pas dire qu'on ne retrouve pas le style de l'auteur dans ce roman, les actions sont présentes, les doutes, les mauvaises pistes, les retournement, les chemins parcourus de cadavres, et pour la première fois, les sentiments exploités du commissaire Niemans et quelques révélations de son passé. de plus, j'affectionne le personnage de Camille, torturée mais qui s'impose et équilibre le binôme qui fonctionne d'autant mieux. Personnage que j'aimais à la télé et que j'ai encore plus apprécié dans le roman.

Une courte chronique, car comme vous l'avez compris déçue de lire du réchauffé, et la conclusion qui sera que pour la première fois je ne lierai pas (ou du moins tout de suite) son dernier roman : le jour des cendres, car justement je n'ai pas envie de lire une nouvelle fois une histoire que j'ai vu et qui est bien faite.

Oui Jean-Christophe, vous m'avez déçue

Lien : https://exulire.blogspot.com..
Commenter  J’apprécie          60
Comme le disait Caryl Férey lors d'une séance débat-dédicaces, le dernier livre de Jean-Christophe Grangé est très bien mais totalement irréaliste. en effet comment peut-on imaginer (attention spoil) une chasse à l'homme en Allemagne de nos jours. La thématique du sujet rend difficilement crédible l'histoire et eut empêcher les amateurs de romans policiers réalistes à se projeterdans le roman.

Si l'on omet ce point quel que peu inexcusable pour un auteur de l'envergure de Jean-Christophe Grangé, l'histoire est intéressante, son positionnement en pleine forêt noire isolée de toute civilisation, sans moyen de communication moderne, renforce le huis-clos. Elle dépeint également une Allemagne toujours en mal avec son histoire et plus particulièrement la seconde guerre mondiale.

D'un point de vue littérature policière, on sombre dans les clichés : le flic bourru et casse-coup accompagnée d'une jeune, belle et fragile équipière, des histoires dans une famille de nantis qui se considèrent au dessus des lois, et de services de police en concurrence.

Cependant le rythme du livre est intéressant, les rebondissements et fausses-pistes jalonnent le roman de manière régulière.

Les amateurs de romans policiers simples et traditionnelles auront plaisir à lire La dernière chasse.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          61
Ca se lit tranquilou, j'ai pas eu le cerveau qui fume ni l'envie de me mettre un grand rhum en me perdant dans ces forets allemandes.
A mon sens ca manque d'odeur de bretzel et de choucroute (l'Alsace reste proche), les femmes n'ont pas le sein lourd et les hanches larges comme les hommes parlent trop bien français à mon sens. Même mieux que les locaux des coins reculés de mes Landes (c'est vous dire)
Donc oui déçu du voyage j'ai été autant transporté que devant une affiche devant une boutique Fram dans le pays basque.Tu n'es pas loin de t'imaginer à Tahiti mais les effluves de xistoras et de piperade te rappellent que t'es encore chez toi.
Ce livre c'est comme une invitation à un anniversaire de ta classe dont jamais on te donne le carton
Commenter  J’apprécie          51
Dans ce roman, on retrouve avec plaisir le personnage de Pierre Niémans, des "Rivières poupres." Diminué et flanqué d'Ivana, une jeune inspectrice écorchée vive, il part en Forêt Noire sur les traces d'un chasseur impitoyable. On retrouve ici tous les ingrédients qui font la réputation des meilleures romans de Grangé: des personnages bruts, une intrigue solide, un style percutant et un suspens prenant.
Commenter  J’apprécie          51
Mais quelle connerie d'avoir lu ce roman après avoir vu l'adaptation de la Dernière Chasse en novembre dernier. Olivier Marchal dans le rôle de Niémans après Reno. Pourquoi pas. Il est crédible. Mais cette adaptation à laquelle sont consacrés les deux premiers épisodes de la série pour France 2, m'a torpillé ma lecture. Quoique…
Avais-je dans les yeux cette adaptation ou bien est-ce vraiment que ce roman n'était pas à la hauteur de mon espérance. Autant Lontano et Congo Requiem étaient remarquables, La Terre des Morts, un bon roman bien ficelé, autant La dernière Chasse, m'a laissé sur ma faim.
Pour être franc, je n'ai pas vraiment été emballé.
Tout part d'un cadavre. Celui d'un héritier d'un groupe industriel allemand qui a été retrouvé dans une forêt Alsacienne. Flics français, flics allemands, une coopération est mise en place. Pierre Niémans, qui fait partie l'Office central contre les crimes de sang (créé juste pour lui) se rend sur place avec une de ses anciennes élèves, la brillante, Ivana Bogdanovic. Niémans n'est plus qu'un vieux flic sur le déclin. Ce personnage n'évolue plus. Il vieillit. C'est devenu presque l'ombre de lui-même. le lecteur ne découvre rien sur lui qu'il ne sait déjà. On devine l'histoire d'Ivana lourde et bourrée de fêlures. Côté allemand, le flic, Kleinert, est bien entendu fait de rigueur et de procédures.
Nous avons donc, un duo de flics torturés, un maniaque de la procédure, la Forêt Noire en Allemagne pour tâche de fond et ses arbres lourds avalant les personnages, une dynastie d'aristocrates type fin de race, les Geyersberg, un groupe militaire nazis proche des Sonderkommendos, des Rotken (chiens élevés pour tuer) et la chasse.
La chasse. Toute la chasse. Son côté technique, ses rituels et ses hommes. JC Grangé n'hésite pas pour ce qui est du côté bestial et ne se prive pas d'allonger une once de sadisme dans le creux de son histoire. Perso, j'ai trouvé que la partie sado-masochiste n'apporte rien à l'histoire.
J'ignore ce qui a été déclenché en premier. le scénario ou le livre. Mais dans tous les cas, il m'a paru que le livre souffrait d'un côté mainstream trop prononcé. J'attendais davantage de Grangé au regard des capacités de cet écrivain de talent. J'ai eu le sentiment qu'il jouait de trop avec trop de facilité pour ce qui est des thèmes, un peu convenus et de l'écriture, qui aurait pu être plus travaillée. Néanmoins, retrouver Niémans est toujours une période à part dans le roman noir. On sait que le soleil ne va pas de lever. Il y a comme un passage de témoin qui s'opère avec Ivana. Sans doute est-ce elle la vraie surprise de ce roman.

Lien : https://nigrafolia.fr
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (2436) Voir plus



Quiz Voir plus

Jean-Christophe Grangé La dernière chasse

Jürgen et Laura von Geyersberg sont

Époux
Frère et soeur
Père et fille
Fils et mère

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : La dernière chasse de Jean-Christophe GrangéCréer un quiz sur ce livre

{* *}