La forêt des Mânes

Ici on trouve du bon et du moins bon.
Le livre peut être scindé en deux parties distinctes : les meurtres à
Paris et sa région, d'une part, la traque en Amérique Centrale et du
Sud, d'autre part.

La première partie est bonne, enlevée, bien
menée. Les personnages sont à leur place et l'auteur nous les décrit
avec justesse et talent d'écriture évident. Cette juge, mal dans sa
peau, dans sa tête, à la recherche du prince charmant, attention, le
vrai avec cheval blanc et grande épée, blond a souhaits, va de déception
sentimentale en déception professionnelle, alors quand le sensationnel
lui pète à la figure, comme un feu d'artifice du 14 juillet, elle saisit
l'affaire comme un nageur une bouée et en fait sa chose. Virée de
l'affaire, elle ira chercher au fin fond du monde sa vérité, quitte à se
damner, se ruiner mais vivre son moment de gloire, son instant de vie à
elle. L'écriture et le style coup de poing de Grangé entraînent le lecteur à la suite de Jeanne, en courant, jogger de pacotille, hirsute, langue pendante, attends moi...
Ensuite ça se délite, autant Grangé connait son Paris, autant on se demande, malgré son travail de recherche, s'il ne nous prend pas pour des crédules attardés ! le périple de Jeanne, dans cette hostilité, le Nicaragua, le Honduras, le Guatemala, l'Argentine, un coup en voiture, un coup en avion, puis en pirogue, le tout en claquant les doigts, avec facilité, dextérité et
décontraction, non, je n'y crois pas. Cala ressemble à ces vieux
westerns avec Alan Ladd où, après une énorme bagarre, le héros se relève
à peine décoiffé. le dénouement est surprenant, inattendu ou pas, c'est
selon, il ne m'a pas surpris, je n'y étais plus. Jeanne, meurtrie,
blessée après une bataille à mort avec le méchant, parvient à courir et
atteindre le salut. Je sais, l'énergie du désespoir, d'accord et c'est
un roman, mais l'énergie du désespoir est certainement plus admissible
dans certains coins que d'autres et sur les rives de la rivière Paraguay, pedibus jambus, c'est improbable.

Le style reste le même, cependant. Grangé possède une écriture directe et concise. Phrases brèves, sujet-verbe-complément. Descriptions justes et courtes, portantes.
Caractères assimilables facilement et un grand travail de recherches,
telle cette explication de la prise de pouvoir des généraux en Argentine
et des mères de la place de mai, qui défilent tous les jeudis pour
leurs disparus, fils ou maris - Loin des yeux de l'occident comme chante Balavoine.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Une juge d'instruction finit par partir, de son propre chef, à la poursuite d'un tueur en série. Je vais être un peu critique, car finalement, je finis le livre avec une certaine frustration. Jeanne Korowa, la juge d'instruction, devient de plus en plus caricaturale, et le parcours en Amérique Latine finit par ressembler à la transcription écrite, romancée bien entendu, et en très noir, encore plus entendu, des carnets de vacances de l'auteur. Je ne sais pas si c'est le cas, mais ça y ressemble.

Donc je me dis qu'en plus compact, en plus direct, en moins "fantaisiste", le bouquin pourrait être meilleur. Mais ce n'est que mon avis, je ne prétends surtout pas détenir la vérité.

J'ai apprécié la forêt des mânes...jusqu'à la fin (ou presque) je ne me doutais pas, non. Jeanne Korowa, l'héroïne, me tapais sérieusement sur les nerfs jusqu'à ce qu'elle entreprenne son voyage pour l'enquête. Son intelligence, son courage et sa (n'hésitons que très peu...) bravoure m'ont surprise très positivement. Jean-Christophe Grangé n'a tirer en longueur dans ce roman, chose qui m'avait ennuyée dans le serment des limbes, ou en tout cas, cela ne m'a pas traverser l'esprit. J'étais avec Jeanne et j'essayais de comprendre...tout simplement.
4/5 c'est ce qu'il vaut pour moi, la forêt des mânes est un très bon thriller.

Un excellent Granger.
Classique dans sa construction, Une juge d'instruction qui se met à douter du psychologue de son ex qu'elle soupçonne d'être impliqué dans l'affaire sordide qu'elle suit.
Ca fonctionne bien. L'histoire quitte ensuite Paris pour une résolution au coeur de l'Argentine, dans les forêts tropicales et nous plonge une fois de plus dans les dossiers secrets et terribles des dictatures sudaméricaines.

Et cette musique, qui accompagne tout le roman.... " Porque te vas, porque te vas..." si belle, elle en devient angoissante.

Que dire?! Un Grangé pour moi est une valeur sûre mais là non, que je l'ai trouvé long ce livre, j'ai trouvé le meurtrier au milieu de celui-ci, aucune surprise et c'est bien dommage, j'espère que mon prochain Grangé sera mieux sinon je vais abandonner si je suis déçue

Magnifique! Cela fait un petit moment que j'ai lu ce livre, et j'avais adoré. Mais je n'avais encore poster de critique, c'est chose faite maintenant, avec celle-ci. Ce que je peux dire sur ce livre c'est qu'il ressemble un peu à celui que je viens lire et de terminer aujourd'hui, et il sagit de: le Vol des cigognes. Tous les 2 sont excellents à mon goût.

Dans ce livre, ce que j'ai bien aimé, c'est le récit scientifique très précis et instructif, ainsi que l'approche très spychologique du roman qu'est La Forêt des Manes. Les descriptions et la manière dont le récit évolue, permet d'avoir un suspence complètement dingue. Bref, je commence a adoré cet auteur, et il me tarde de lire les autres titres.

Je veux contrebalancer les critiques plutôt négatives concernant cet ouvrage.
En effet, de mon point de vue, c'est une réussite. L'intrigue bien élaborée, les personnages plaisants à suivre, l'ambiance générale du roman, tout cela concourt au plaisir de la lecture.
L'histoire de la traque d'un tueur en série s'inspirant de rituels préhistoriques, de Paris à l'Amérique latine, est en effet très bien écrite. On ne s'ennuie pas un seul instant.
Je n'avais pas l'habitude de lire du Jean-Christophe Grangé, mais ce livre m'a assurément donné envie de continuer.

Un livre encore très bon de Grangé, sans être toutefois le meilleur. Il séduit dès le départ avec ce personnage haut en couleur qu'est Jeanne Korowa.
L'histoire plonge dans le sordide et fait avancer le lecteur au gré des images sanguinolantes à la manière d'un voyeur. La protagoniste nous entraine dans sa propre descente aux enferts, à tel point qu'on aimerait parfois qu'une fin brutale vienne abréger ses souffrances. Il faudra descendre bien, bien bas, avant de savoir ce qu'il advient d'elle...

Je retrouve bien dans ce thriller le style de Jean-Christophe Grangé.
Une enquête menée par Jeanne, une juge d'instruction, qui vous emmène dans l'horreur humaine de Paris aux pays de l'Amerique latine au passé très lourd. Intrigue rythmée, haletante, déstabilisante ... un livre qui vous tient en haleine jusqu'à la fin totalement, bien évidemment inattendue !

je continue mon aventure avec Jean-Christophe Grangé. Et je dois avouer que mon affection pour cet auteur ne faiblit pas. Encore une fois, Monsieur Grangé nous embarque dans son univers torturé et horrifique. Il réussit à nous faire voyager avec ses personnages et nous découvrons des paysages inconnus et magnifiques. C' est au détour d' un meurtre particulièrement atroce que nous allons découvrir notre héroïne Jeanne Korowa, Une femme au croisement de sa vie sentimentale et professionnelle. Et en voulant aidé son collègue, elle n' imagine pas dans quelle horreur, elle va plonger. Une intrigue folle et encore une fois très bien documentée. Un livre qui une fois refermé continuera à vous hanter.