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3,66

sur 904 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Déçue. Je gardais un bon souvenir de la lecture des rivière pourpres et du concile de pierre, pourtant cette fois, la mayonnaise n'a pas pris. Honnêtement je me suis ennuyée ferme !

Premier coup au moral : le style et l'écriture. Dans mes souvenirs Grangé était plus classe que ça. Je n'aime pas quand c'est pompeux et je ne décortique pas mes lectures à la recherche de LA faute de français que tout le monde a laissé passer, donc je ne pense pas être d'une exigence extrême mais quand même. C'est quoi toutes ces apostrophes qui mangent les mots, pire qui les estropient violemment?C'est pour avoir l'air cool ? Sur un personnage ça peut s'expliquer mais pourquoi autant de personnages parlent-ils si mal ? Il y a une pénurie d'orthophonistes ? Ils parlent tous la bouche pleine… ? Non là vraiment je n'adhère pas.

L'écriture c'est essentiel mais ça ne fait pas tout. C'est là que le deuxième coup au moral arrive, quand je me rends compte que les personnages ne sont pas non plus à la hauteur. Niémans : un flic bourru, misogyne, paternaliste et malmené par la vie, a priori donc un personnage torturé et un peu paumé comme je les aime. Sauf que Niémans retombe comme un soufflé au fil des pages et apparaît de plus en plus insipide et agaçant. Je ne fais pas durer le suspens, la partenaire de Niémans : Ivana est une demi portion, personnage torturé lui aussi, une vie compliquée elle traîne pas mal de casseroles et elle est « fragile et forte à la fois » (évidemment ! D'ailleurs vous noterez le côté parole de chansons pourrie de cette expression qui colle parfaitement au contexte). Bon admettons mais comment est-il possible compte tenu de la vie mouvementée que Ivana semble avoir eu qu'elle soit aussi naïve ? Qu'elle fasse toujours n'importe quoi ? Qu'elle ne se méfie de rien… ? Et que pour un flic elle ait un esprit de déduction aussi limité ? Je ne veux pas dévoiler l'intrigue mais j'en aurais des exemples à donner ! Cerise sur le gâteau : Stéphane, la fliquette du coin (oui Stéphane,ce n'est pas une faute de frappe) non seulement n'est pas d'une grande utilité mais en plus l'auteur ne cesse de nous parler de sa poitrine et de ses formes généreuses à tout va. La première fois on avait compris pourtant. Et encore, j'emploie de jolis mots et j'évite toute analogie avec la carrosserie des véhicules à moteur tandis que l'auteur lui s'en donne à coeur joie. Et Rachel ? Pas très cohérent non plus comme personnage… d'ailleurs j'arrête ça me déprime. Et puis ces fameux anabaptistes ? J'espérais une immersion dans leur mode de vie, des secrets de famille trépidants, des membres convaincus, d'autres qui doutent, des récalcitrants, d'autres qui se dévoilent j'attendais, … j'attendais, … j'attendais encore… et... ah non ...rien. Raté il ne me reste plus qu'à me rabattre sur Wikipédia c'est dire !

A ce stade je suis déjà au fond du trou, pourtant arrive le troisième coup au moral : l'intrigue en guise de coup de grâce ! J'ai vu le dénouement arriver de loin, de très loin, de très très loin. de grosses ficelles, des invraisemblances, ça y est je suis déprimée !

Me voilà avec mon bouquin dans les mains (prêté heureusement!) proche de la dépression face à tant d'espoirs déçus quand j'aperçois au loin un petit bout d'alu… vite du chocolat ! Armé de ma plaque à 90 % de cacao (il faut au moins ça dans une situation aussi désespérée) je me dis que quand même il y avait de belles descriptions de l'Alsace enveloppée dans son manteau hivernal. Et puis le rythme s'accélère un petit peu à la fin ce qui permet de finir . Par contre il y a de fortes chances que d'ici peu je ne me souvienne plus de… de… ahhhh c'est quoi déjà le titre ?
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Lu en audio.
Thriller se déroulant dans une secte imaginaire.
Les personnages, le vieux flic désabusé mais pas trop (classique), la jeune flic revenue du diable vauvert qui enquêtent en parallèle.
Les personnages secondaires : à peine esquissés : la gendarmette surtout pour ses formes, les autres avec un ou deux traits (fumette, immigrés, gros balèzes ...).
Rien de bien folichon dans tout cela et c'est dommage car la première moitié du roman laissait entrevoir des thèmes intéressant à développer : manipulation sectaire, archéologie religieuse, activité cachée etc...
Au final, déception.
C'est fade, toutes les scènes de mise en bouche initiales doivent être plus ou moins oubliées pour laisser place à un dénouement franchement plat qui ne permet pas de refermer le livre (changer de disque) sans avoir l'impression de s'être un peu fait mener en bateau.
Il y a bien mieux comme thriller.
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L'intrigue de ce roman nous plonge dans les vignobles alsaciens. En moi, remonte des souvenirs de vendanges dans le pays saumurois. Étrangement, j'en garde des souvenirs mitigés. Je me souviens de ces jus gorgés de sucres qui coulaient le long de mes bras, lorsque je délogeais la grappe de la vigne, une sensation désagréable. Un viticulteur venait nous sermonner avec sa baguette à chaque raisin oublié. Puis, vint le casse-croûte de 10h. À la fin de journée fatiguant, j'avais les mains collantes et j'étais pressé de prendre ma douche. En rien cela ne m'a dégoûté de ce savoureux fruit.

Parlons du livre, maintenant. J'apprécie beaucoup Jean-Christophe Grangé. À l'heure actuelle, c'est son plus mauvais livre, ceci n'engage que moi. Exit les thrillers, ici nous avons un polar à l'intrigue de base bancale. Je reste dubitatif. N'étant pas friand aux enquêtes policières, je partais emballé par la plume de l'auteur. Toutefois, j'ai vite déchanté. Si ça se lit bien, l'histoire peine et manque de rythme, la seule chose d'intéressante vint, approximativement, vers les deux tiers du roman. À cela s'ajoute une fin, que j'ai plutôt bien aimé. C'est plutôt maigre.

Les personnages ne m'ont pas emballé, je dirais même qu'ils sont stéréotypés, clichés, vulgaires. Dommage que la gendarme que l'on découvre au début du récit disparaît de l'histoire, le duo macho/bimbo aurait pu être sympa.

D'après certaines critiques que j'ai pu lire, à contrario du vin, Jean-Christophe Grangé ne se bonifie pas avec le temps. Je continuerai mon aventure avec lui, dans l'espoir qu'il s'agit juste d'une erreur de parcours.
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Ce livre tombait à pic : je viens de finir les livres empruntés à la médiathèque, une flemme énorme, une envie de lecture.
Quelques heures plus tard, je me dis que cela fait longtemps que je n'ai pas lu de thriller, que celui-ci ne m'a pas fait vibrer et que l'auteur joue sur la corde des personnages au détriment du suspense. L'intrigue tient la route, mais l'absence de personnages dans ce faux huis-clos et de profondeur dans les personnages / suspects proposés rend l'ensemble superficiel.
Quant au thème, la secte fait toujours recette, c'est un peu classique.
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Autant j'avais adoré le livre " les promises " du même auteur, autant j'ai détesté celui-ci 😪 Long à mourir du début à la fin, personnages pas du tout attachants si ce n'est Ivana ☺ Je me suis forcé à le finir, c'est dire ...
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Deuxième Grangé que je lis après Les Rivières Pourpres, et je suis un peu déçue.

Dans le fond, rien à redire. L'intrigue est intéressante et tient le lecteur en haleine, l'histoire est bien rythmée et les mystères se dévoilent peu à peu.

En revanche, la forme est très décevante. Les personnages féminins sont sans cesse ramenés à leur physique, sans amener quoi que ce soit de constructif dans le roman. J'ai eu la sensation que chaque apparition du personnage de Desnos était accompagnée d'un commentaire plus ou moins distingué rappelant qu'elle avait décidément une forte poitrine. Très désagréable.
De plus, la relation ambiguë entre Ivana et Niémans m'a mise mal à l'aise. Premièrement, Ivana est la seule du trio de policiers à être appelée par son prénom, ce qui la place sur un niveau inférieur aux deux autres protagonistes. Deuxièmement, le personnage est présenté comme blessé et vulnérable, une petite fille qui considère Niémans comme un père ou un sauveur. Et l'auteur décrit clairement leur relation comme à mi-chemin entre filiale et conjugale, belle ironie puisque l'inceste est au coeur de la communauté des Émissaires.
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*suite de “La dernière Chasse” : mais peut être lu indépendamment du premier.

Ça faisait longtemps que je n'avais lu du Grangé. Je me souviens avoir lu passionnément “Les Rivières Pourpres” ainsi que “Le Vol des Cigognes". Là j'ai été déçu …. Aucune réelle surprise, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas de moments pivot, et la fin plutôt prévisible. Je m'attendais à plus ….

Un accident ? Un meurtre ? dans une chapelle en Alsace, d'une communauté paisible et secrète coupée du monde. le seul moment où des gens de l'extérieur peuvent y entrer, c'est pendant la période des vendanges. Et c'est ce que fait Ivana, une policière de la criminelle afin de découvrir si le cadavre de Samuel l'évesque de la communauté, a été victime d'un meurtre ou non … En parallèle c'est son collègue le commandant Pierre Niémans qui, de l'extérieur, fait les recherches.
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Déçue ! Moi qui avait été si emballée par la lecture de la dernière chasse pendant laquelle j'avais eu un plaisir fou à retrouver Niemans (son fichu caractère et on enfance désastreuse) et lire son enquête aux côtés d'Ivana, je me faisais une joie à les retrouver. Pas le cas du tout ici dans cet opus : pas d'angoisse, une intrigue qu'on suit assez mollement, un coupable vu d'avance... ça se lit vite fait bien fait.
Et c'est dommage car il y avait de quoi rendre le tout nettement plus intéressant : par exemple, approfondir plus encore le personnage d'Eric Aperghis, érudit au possible, crade comme un clodo, qui marche pieds nus. Il est tellement intriguant, nimbé de mystère ! Aussi, les derniers chapitres sont vraiment plus passionnants à lire. Quand l'intrigue trouve son dévouement dans les explications qu'on aurait adoré voir plus développés au fil du roman.
Bon c'est dommage mais ce n'est pas dramatique non plus. Malgré tout j'aime l'univers de l'auteur, son humour qu'il distille deci delà, ses personnages centraux un poil compliqué et énervé.
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Dommage, même si ce livre se lit facilement mais l'intrigue n'en pas une !
La diffusion de la série TV, comme pour la "Dernière chasse", nous prive du plaisir de la lecture.
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Entre nous, si ce n'est pas GRANGE, et que l'on vous dit que le ministre de l'intérieur a créé un groupe de policiers spécialisé dans les crimes de sang ( waouh) , qu'ils sont deux ( waouh , mort de rire) et que leur enquête concerne un mec tombé d'un échafaudage, vous passez votre chemin. C'est ce que j'aurais dû faire. Ok, finalement, sans rien dévoiler, la mort n'est pas causée par la chute, mais bon, rien de transcendant dans ce livre, que dis je, cet essai, qui permette de s'émerveiller.
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