L'intrigue de ce roman nous plonge dans les vignobles alsaciens. En moi, remonte des souvenirs de vendanges dans le pays saumurois. Étrangement, j'en garde des souvenirs mitigés. Je me souviens de ces jus gorgés de sucres qui coulaient le long de mes bras, lorsque je délogeais la grappe de la vigne, une sensation désagréable. Un viticulteur venait nous sermonner avec sa baguette à chaque raisin oublié. Puis, vint le casse-croûte de 10h. À la fin de journée fatiguant, j'avais les mains collantes et j'étais pressé de prendre ma douche. En rien cela ne m'a dégoûté de ce savoureux fruit.
Parlons du livre, maintenant. J'apprécie beaucoup
Jean-Christophe Grangé. À l'heure actuelle, c'est son plus mauvais livre, ceci n'engage que moi. Exit les thrillers, ici nous avons un polar à l'intrigue de base bancale. Je reste dubitatif. N'étant pas friand aux enquêtes policières, je partais emballé par la plume de l'auteur. Toutefois, j'ai vite déchanté. Si ça se lit bien, l'histoire peine et manque de rythme, la seule chose d'intéressante vint, approximativement, vers les deux tiers du roman. À cela s'ajoute une fin, que j'ai plutôt bien aimé. C'est plutôt maigre.
Les personnages ne m'ont pas emballé, je dirais même qu'ils sont stéréotypés, clichés, vulgaires. Dommage que la gendarme que l'on découvre au début du récit disparaît de l'histoire, le duo macho/bimbo aurait pu être sympa.
D'après certaines critiques que j'ai pu lire, à contrario du vin,
Jean-Christophe Grangé ne se bonifie pas avec le temps. Je continuerai mon aventure avec lui, dans l'espoir qu'il s'agit juste d'une erreur de parcours.