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Voici donc un thriller petit par la taille (233 pages) mais grand par le talent. Comme quoi, il n'est pas utile d'écrire des pavés pour intéresser et passionner le lecteur. D'une écriture agréable, alternant la première personne quand c'est à Victor de raconter, et la troisième personne quand ce sont les autres, Stéphane Gravier nous plonge dans une sombre histoire de chantage politique, avec un rythme dilettante au début pour finir par un sprint effréné.
J'ai particulièrement apprécié les chapitres où Victor nous raconte sa vie, sa philosophie du « Rien à foutre », alors que ses actes contredisent ses pensées. Inconscient du danger, nonchalant, plein d'humour, toujours prêt à rendre service aux gens qui ont de la valeur à ses yeux, il nous est immédiatement sympathique, et on est pressé de retrouver le chapitre suivant pour suivre ses pérégrinations. En cela, Stéphane Gravier sait construire des personnages à la psychologie simple certes mais attachante.
Et puis, il a la bande son, fournie d'ailleurs en introduction du livre par un lien Internet vers Deezer. Il s'agit essentiellement de rock, de AC/DC à Franz Ferdinand, c'est-à-dire très proche de ce que j'écoute. D'ailleurs, il faut que j'écoute Tuxedommon que je ne connais pas. Cela permet de rythmer la lecture grace à ces évocations qui réveillent tant de bons souvenirs.
Ce roman sera donc pour moi une bonne découverte pour un roman très distrayant, avec un personnage attachant et un style fait de comparaisons et digressions humoristiques et décalées. Un bon moment de lecture drôle et attachante.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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Livre ouvert, prêt à m'introduire dans le texte et immédiatement cette impression d'arriver, comme un cheveu sur la soupe, au milieu d'une histoire débutée bien avant mon arrivée. Il me faudra une dizaine de pages pour me confondre à l'histoire, devenir l'un des personnages, un acteur silencieux et attentif.

La langue de Stéphane Gravier est aussi descriptive que ses mots, elle change de rythme par sa ponctuation, d'environnement social par le choix de son vocabulaire et de sa syntaxe. Elle devient rocailleuse chez les travailleurs et les milieux interlopes. Elle se fait douce et dangereuse parmi les puissants des affaires et de la politique.

Une usine est déménagée dans la nuit avec l'aide active des forces de police ; Marcel, Victor et les plus courageux iront s'expliquer chez le PDG. La très belle Valéria laisse derrière elle son pays et son fils ; prisonnière de ses rêves d'une vie meilleure, elle doit alors jouer de ses charmes pour compromettre des personnalités. Les affaires d'argent et de pouvoir se confondent dans un thriller dynamique où les paumés combattent pour leur vie.

Comme le dit Charles Dantzig dans son Pourquoi Lire ?, “J'ai éprouvé cette grande loi de la lecture, que le livre ne se donne pas si on le parcourt. Il faut s'abandonner complètement à lui, esprit comme corps, esprit plongeant dans les pages comme la tête.”

Et bien c'est complètement, esprit comme corps, que nous suivons les aventures de Victor et de Nathan, son frère, de Valéria la trop belle et des politiques affairistes et leur homme de main, Tony l'affranchi.

Amoureux des personnages, de leur faiblesse et de leur courage, nous aimerions les retrouver mais entré par effraction dans leurs vies, nous en sortons par discrétion.

Edité à compte d'auteur chez Mon petit éditeur, Stéphane Gravier mérite largement les têtes de gondole et votre soutien. Une langue subtile, un scénario travaillé et surtout un rythme maitrisé démontre du travail et bien du talent. Qu'il est dur aux talents de se frayer un chemin parmi la jungle des créatures fabriquées par les médias.

A conseiller vivement pour tous à partir de 16 ans.

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Je vous présente là un auteur pas connu, publié dans une maison d'édition pas connue non plus, et pourtant ! Ce polar proposé par l'auteur, je n'en ai fait qu'une bouchée. J'ai fait la grosse gourmande là, mais pourquoi bouder mon plaisir ? Il y a tout là-dedans pour satisfaire un lecteur et moi je l'annonce : c'est un coup de coeur !

Une intrigue bien menée, qui nous balade complètement au début. On se demande vraiment quels liens il peut y avoir entre les différents personnages, quels liens il peut y avoir entre cette usine délocalisée sauvagement, ce service de l'hôpital mis à contribution, cette femme Valéria qui intervient un chapitre sur deux ou trois... Mais petit à petit, les fils s'entrecroisent. Et l'auteur change de narrateur à chaque chapitre, ce qui au début déstabilise, puis petit à petit le narrateur reste "the" personnage principal, Victor.

Kidnapping, chantage : " Suivez les instructions et tout ira bien" , le tout orchestré par un mouvement politique afin de discréditer les adversaires les plus importants pour les prochaines élections présidentielles... avouez que c'était une lecture adaptée à la période ! Mais je vous rassure, c'est juste l'intrigue sur laquelle l'auteur a bâti son roman. Il ne parle pas de politique, seulement les dessous, pas joli-joli ! Il nous reste juste à penser que c'est de la fiction, car sinon, cela fait froid dans le dos...

la suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Tout d'abord parlons du thème de ce livre classé comme thriller politique. Certes, il est question de politique mais il est question de tellement plus ici, que c'est un peu injuste de le catégoriser ainsi. Surtout qu'on entraperçoit juste un des côtés de la politique. Les autres thèmes abordés sont le chantage, l'amour fraternel et filial et le syndicalisme, entre autres !

La construction du livre est très originale : on suit, tour à tour, les différents personnages qui sont tous au départ indépendants. Et c'est là que la plume de l'auteur fait la différence car il utilise un style différent pour chaque personnage, il va même jusqu'à varier la méthode d'écriture passant d'une narration à la première puis à la troisième personne. On ne peut donc pas parler du style sans parler des personnages. Personnages d'ailleurs très attachants, plus d'ailleurs pour leurs faiblesses que pour leurs forces...

Commençons par Victor, celui dont le style est le plus marquant puisqu'il raconte "ses chapitres" à la première personne. le lecteur a donc plutôt tendance à s'identifier à lui, surtout que Victor est un original. Il agit parfois surtout sans réfléchir. On peut dire qu'il se laisse porter par la vie. le style dont l'auteur use pour Victor est un style casi "enragé" parfois "ravagé", plein d'images très personnelles. le lecteur ne peut qu'adorer, une fois la surprise première passée.

Pour les autres personnages, l'auteur utilise la troisième personne pour raconter "leurs chapitres".
On rencontre donc Nathan, le docteur cartésien qui pèse toutes ses actions et leurs conséquences. Il va devoir prendre des risques pour sauver ceux qu'il aime. Même si cela lui rappellera encore une fois qu'il n'est pas tout puissant et qu'une aide extérieure peut être salvatrice.

Valeria est telle un rayon de soleil. C'est la princesse de ce livre et comme toute princesse qui se doit, elle est en détresse. Cependant, c'est aussi une princesse moderne, libérée, qui n'a pas besoin d'attendre son prince charmant pour agir. D'ailleurs, elle pourrait même aller sauver le prince, s'il tarde trop !

Entre ces trois personnages gravitent d'autres personnages secondaires dont les méchants, bien sûr, qui joueront avec leurs vies, leurs sentiments, leurs espoirs.

L'histoire est la grosse surprise de ce livre alors je ne vais pas vous la dévoiler. Par contre, vous pouvez découvrir sur Deezer la bande son de ce livre qui vogue entre les groupes de rock Franz Ferdinand ou Eiffel, mais aussi vers quelques classiques tels Boney M ou AC/DC

Tous ces atouts font que ce livre se lit très vite et très facilement, d'autant qu'il est plutôt court. Je pense d'ailleurs lire très vite d'autres thrillers de l'auteur dont je viens d'acheter les versions numériques : le secret de l'eau et le maître des fils.
Lien : http://lefso.blogspot.com/20..
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Alléchée par les premières pages accessibles en ligne, j'avais noté depuis quelques temps ce thriller sur ma liste des lectures-découvertes à venir. C'est donc avec un joie et un plaisir non dissimulés que j'ai accepté la proposition de l'auteur, Stéphane Gravier (relisez son nom histoire de bien l'imprimer dans votre mémoire pour commander son livre lors de votre prochain passage en librairie!) de recevoir un exemplaire de son roman.

J'avais hâte de découvrir si le style "rock" de son écriture se maintenait au fil du roman, et si l'histoire développée serait à la hauteur de la plume virvoltante de Stéphane Gravier. A la lecture, et ce n'est pas toujours le cas pour les thrillers, on sent que l'auteur a rempli les pages avec un plaisir de l'écriture assumé et un amour des mots qui jaillit de chaque feuille tournée!

Les premiers chapitres amorcent l'intrigue, en prenant les protagonistes de l'histoire à un moment clé de leur vie, alors que tout a déjà presque commencé... Et c'est bien ce qui se passe à la lecture, on court pour rattraper ce train, on saute dedans et on sent que tout accélère en quittant la gare, puis on se laisse entraîner dans un tourbillon de mots et de rebondissements en se délectant du vent frais de la nouveauté sur notre visage de lecteur parfois blasé...

Victor, le narrateur jemenfoutiste, apprend avec ses collègues qu'il n'a plus de travail suite à la fermeture surprise de son usine. Nathan, son frère avec qui il a coupé les ponts suite à un accident de la vie, découvre avec horreur le kidnapping de sa famille. Valéria, que l'on découvre mieux plus tard dans le livre, confie son fils à sa mère pour tenter sa chance d'améliorer son avenir, mais à quel prix? Ces trois personnages vont se retrouver liés à une affaire politique dont on découvre au fur et à mesure l'ampleur et la noirceur. Cette toile de fond, et les "méchants" qui y évoluent, auraient presque pû être un tout petit peu plus développés, mais en même temps, ce choix d'écriture, en ne plaçant pas l'intrigue politique au premier plan de la narration, est judicieux pour toucher un lectorat plus large et éviter le piège de l'indigestion de détails. J'ai tout particulièrement apprécié la retranscription des sentiments des personnages, la révolte de Victor, l'inquiétude paralysante de Nathan, la soumission forcée de Valéria et sa capacité à "sortir d'elle" dans les moments trop durs... Tout est finement perçu et retransmis au lecteur. Les descriptions, servies par un choix des mots tour à tour surprenant, choquant ou drôle, permettent de plonger totalement dans le récit et de ressentir une grande sympathie pour nos héros malmenés.

La fin est rapide, presque un peu trop, même si elle n'est pas dénuée de révélations surprenantes. Mais ça tombe bien, à ce que j'ai compris, on retrouvera Victor dans une suite à paraître. Alors, vite vite, Messieurs Dames les éditeurs, faites en sorte que l'injuste "anonymat" de cet auteur soit enfin dissipé, qu'il puisse se faire une place bien méritée dans la cour des grands ! Et toi, lecteur de ce blog, si tu aimes les histoires bien ficelées et notre belle langue française, file acheter ce thriller et offre-le autour de toi à Noël !

Encore merci à Stéphane Gravier pour cette belle découverte, pour les frissons, les sourires et les rires provoqués par la lecture de Bloody Valéria. Au plaisir d'en découvrir plus sur votre univers ...
Lien : http://louvrage.canalblog.co..
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Mon Avis (Septembre 2012) :
Accepter des partenariats revient à se laisser aller à la découverte d'auteurs, que nous n'aurions (probablement) pas pris le temps de découvrir. En feuilletant les premières pages de ce roman politico-policier, nous sommes happés par une écriture originale et unique. La 1ère personne, le redoutable Je, joue à cache-cache avec une narration impersonnelle. On sait alors à qui on a à faire. L'image (le son) de Pierre et le loup s'impose, et la musique rythme les quelques 230 pages de ce roman. Cela tombe parfaitement bien puisque le livre « Bloody Valeria » s'écoute aussi (Cliquez-ici pour découvrir la bande son du livre).
Même si le livre reste un ouvrage inclassable, essayons de revenir à l'intrigue en elle-même. Valeria, une femme à la beauté éclatante et inoubliable, va croiser la route de l'un des héros, si ce n'est le héros du livre, Victor. La première personne, le Je, c'est lui, Victor un écorché (a vous de découvrir pourquoi), qui alternera avec plaisir les longues discussions philosophiques avec ses nombreuses amies (vous serez étonnés de ces amies insolites et pourtant si fidèles). Humour caustique ou pensées profondes dissimulées, Victor cache parfaitement son jeu, ne cessant de nourrir sa théorie (implacable) du « Rien à Foutre ».
Valeria, Victor,…deux personnages parmi tant d'autres donc. Une histoire d'amour en perspective, probablement mais ne vous attendez pas à une séduction lancinante.
Confronté à la dure réalité d'une fermeture d'usine, Victor va se lancer (aussi) dans la critique architecturale lorsqu'il visite l'hôpital, où travaille son frère Nathan. Leur retrouvaille n'a rien au hasard, et Victor abandonne sa théorie du « Rien à foutre » pour venir en aide à son frère, dont la famille est prisonnière. Mais, Marcel, l'ami si précieux de Victor, vit mal la fermeture prochaine de son usine (et celle de Victor par la même occasion).
Ajoutez à cela une élection, où les coups tordus se disputent la vedette avec les actes amoraux. Mélangez toutes ces histoires, et vous obtenez alors ce petit thriller captivant de bout en bout. Rien n'est tiré par les cheveux, bien au contraire mais prenez le temps de vous laisser bercer par la douce musique de chacun des protagonistes.
C'est donc cette histoire, que nous conte Stéphane Gravier avec un style direct et agréable à lire.
Est-ce utile de préciser, que je vous recommande vivement de sauter le pas et de plonger dans la vie de Victor et de Nathan ? L'auteur vous conduira jusqu'à Valeria et l'intrigue est alors au bout du chemin…

Lien : http://leslivresetlemonde.bl..
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J'ai senti que j'étais prise dans l'histoire dés le début, lorsque j'ai rencontré la plume incisive de l'auteur et son humour noir. J'ai trouvé à la fois l'histoire, le style et la syntaxe employés très originaux, cela m'a beaucoup changé de mes lectures habituelles. Mais ce que j'ai vraiment apprécié ce sont les personnages. Victor raconte son histoire à la première personne, quant à Valeria et Nathan, c'est le narrateur qui nous explique leurs déboires. Les trois personnages sont très étoffés, on en apprend beaucoup sur chacun d'eux, on rentre dans leur tête et ce roman est, d'un point de vue psychologique, fascinant. Et j'aimerais rajouter que même les personnages secondaires sont intéressants, ce qui est en général plutôt rare.

J'avais lu qu'il était classé dans la catégorie "thriller politique" mais je ne m'attendais pas du tout à cela, et j'ai été agréablement surprise par l'histoire, je n'ai pas lâché une seule seconde et tout est si bien ficelé que pas à un seul moment je ne me suis perdue, ce qui aurait pu être le cas, n'étant pas forcément intéressée par les méandres de la politique en général. J'ai beaucoup aimé la manière dont des thèmes d'actualité sont traités: le chantage sexuel, les délocalisations d'usine,... J'avoue ne pas comprendre que l'auteur soit si peu connu, tant il est talentueux...

Lien : http://nanalit.canalblog.com..
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Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier l'auteur, Stéphane Gravier, pour m'avoir fait parvenir un exemplaire de son roman. Je le remercie aussi pour la confiance qu'il peut témoigner aux lecteurs assidus que nous sommes, nous les critiques littéraires amateurs.

Nathan et Victor sont deux frères. Depuis quelques années ils ne se côtoient plus, depuis un drame. Nathan était à l'époque urgentiste. Victor était marié à Marie. Un accident de la route, un camion l'a percuté.Nathan n'a rien pu faire pour la sauver. Victor s'est retranché dans son univers. Mais aujourd'hui, Victor vient de perdre son emploi, et la femme et la fille de Nathan ont été enlevée. Il ne peut appeler la police, alors il téléphone à Victor.

Victor est traité à la première personne. L'écriture est très imagée et poétique. Les phrases sont rythmées. Nathan est traité à la troisième personne. le style est plus incisif, et froid, comme sa profession peut l'être. Valéria est, aussi, traitée à la troisième personne. L'écriture est plus crue, violente et directe.

Stéphane Gravier entreprend avec une grande maîtrise et une réussite incontestée un tour de force.

La mise en place est assez rapide, l'auteur ne lésine pas sur les moyens, nous entrons directement dans le vif du sujet. Les personnages, un peu de leurs côtés, reviennent vite vers le centre pour imbriquer leurs histoires à la trame. Dans un fond politique, qui pourrait parfaitement s'adapter à une actualité réelle, l'homme de l'ombre s'enfonce dans les actes les plus malsains pour parvenir à ses fins.

Ce roman est frais, fluide et rapide. Dans un contexte très contemporain, ce thriller vous entraîne dans une spirale dont le point final se trouve à la dernière page. Un roman très rock, au rythme endiablé.

Je remercie Stéphane Gravier pour ce partenariat.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Voici un roman qui ne payait pas de mine au milieu des ténors du polar. Lystig, qui l'avait adoré, m'avait demandé d'aller lui faire dédicacer. Une fois ma mission accomplie, j'ai pu me délecter de la prose de l'auteur.
Bon, je l'avoue, c'est un livre très "écrit" et j'ai eu un peu de mal à entrer dans la mélodie des phrases très travaillées de l'auteur. Cependant, son humour décalé m'a tout de suite plu et j'ai accroché aux intrigues et ficelles et me suis laissée embarquer dans l'histoire.
Qui plus est, il est question d'hommes politiques corrompus ou ne pouvant résister à l'appel de la chaire ; de réseaux de syndicalistes travaillant en collaboration ; des limites de la médecine.
Sans oublier la dent de l'écrivain contre les architectes : des morceaux délectables et des charges toutes plus justes les unes que les autres contre ces gourous de notre quotidien.
Un régal, je vous dis....
L'image que je retiendrai :
Celle du personnage principal parlant à ses filles, je vous laisse devinez lesquelles..

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Au beau milieu de la nuit, Victor est réveillé par le téléphone : au bout du fil, son frère Nathan dont il n'a plus entendu parler depuis deux ans. Drôle d'heure pour reprendre contact… C'est plutôt d'aide dont Nathan a besoin : sa femme et sa fille ont été enlevées et il ne sait que faire. Naturellement, instinctivement, il se tourne vers Victor dont il espère tout.


Victor, dont le credo est « rien à foutre » et qui, pourtant n'hésite pas à se porter au secours de la veuve et de l'opprimé. D'ailleurs en ce moment, les opprimés se bousculent à sa porte…


Une délocalisation sauvage, un chantage immonde, un kidnapping. Rien ne semble a priori relier ces événements, si ce n'est leur noirceur… Pourtant, très vite, les pistes se croisent et mettent en lumière la plus sombre des machinations, sur fond de campagne présidentielle.


A l'avant-plan, Victor, un héros hors du commun : grande gueule, marqué par la vie, cynique à souhait, … Un grand coeur malgré tout et un personnage profondément sympathique. Autre victime : Valéria, condamnée par sa beauté… Au plus profond de son malheur, elle n'hésite pas à faire face et à rendre les coups. Un beau modèle de courage.


Avec Bloody Valéria, Stéphane Gravier signe un roman noir passionnant : héros atypiques et attachants, intrigue solidement ficelée, action, … L'humour et le suspense ne manquent pas non plus. L'écriture est fluide, vive ; elle colle à merveille au rythme du récit. Tous les ingrédients sont réunis pour assurer au lecteur un excellent moment de lecture et faire de ce roman un succès. Malgré les indéniables qualités de l'ouvrage, les éditeurs ne semblent pas au rendez-vous… Je ne peux pourtant que vous encourager à découvrir cet excellent polar (et son auteur).
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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