La solitude est mère de la violence et du désespoir.
Sa joie me protégeait de ma peine.
Il faut apprendre à partager la souffrance des autres, alors ils vous donnent leur joies. Et l'on ne connaît plus la solitude.
L'homme doit accepter ses erreurs, l'homme doit avouer ses faiblesses.
Dès lors qu'il les reconnaît, elles sont déjà à demi vaincues.
Il ne peut y avoir de frontière entre soi et les autres. Celui qui croit être le centre unique du monde, celui qui refuse de comprendre qu'il fait partie de l'ensemble des hommes, celui-là, un jour, connaît la douleur et l'extrême pauvreté.
Les mots et la parole ont une force insoupçonnée. Ils sont la tourmente ou la brise. La pluie qui dévaste ou l'eau qui irrigue.
Une vie, si on veut qu'elle soit pleine, ne doit pas être dressée contre mais pour quelqu'un ou quelque chose.
Ce sont les actes qui font et jugent une vie. Non les mots. Non les intentions.
Mais un mot, une pensée, peuvent faire surgir un acte ou l'empêcher. Et il faut prendre garde aux pensées et aux mots. Ils sont cancer ou énergie. Ils désagrègent ou rassemblent.
Un mot, une pensée dans une vie peuvent être un acte.
L'amour, c'est sentir qu'on est une parcelle agissante du monde. Et responsable de lui.
L'amour, c'est comprendre qu'on vit des autres. Qu'on est un moment du monde.
Alors cet amour du monde, cet amour de la vie totale permet de combattre en soi la mort.
Aimer le monde, les autres, c'est abolir sa mort.
Il n'est pire solitude que celle qui naît de l'indifférence des autres. Et chacun peut être victime un jour de l'indifférence et en souffrir. Alors pourquoi ne pas tendre la main à celui qui est seul?