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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pauvres créatures ou le ridicule de l'humanité mis en lumière par la simplicité et la candeur d'une femme-enfants.
Si je devais retenir une scène, ce serait bien sûr celle de la danse. le naturel tournant en ridicule le conventionnel, c'est exaltant.
Trêve de parler du film, ce n'est pas l'endroit.
Dans le livre cette scène n'existe pas.
Nous n'accompagnons pas Bella, dans sa découverte du monde, elle nous est simplement relaté par l'intermédiaire de God Baxter, son "père". C'est bien dommage .
On y retrouve quand même avec joie, ce fameux passage à Alexandrie, brûlant d'émotion mais on y passe très rapidement. En résumé, on passe rapidement sur tout. Nous ne retrouvons pas les thèmes rencontrés dans le film.
Ce ne fut pas une désagréable lecture mais si vous vouliez le lire suite à la vision du film, je ne vous le conseillerez pas.
Seul la couverture vous ravira dans cette acquisition.
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Pauvres créatures de Alasdair Gray est un roman qui m'a déçu.

En effet j'avais été enchanté par le film réalisé par Yórgos Lánthimos que j'avais trouvé complètement dingue.

J'ai trouvé ce récit beaucoup plus lisse, parfois difficilement compréhensible et parfois ennuyant par rapport au film même si ce livre comporte des qualités décrivant les failles de la société britannique d'une manière pertinente et une oeuvre féministe avant tout.
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En couverture on a une photo d'Emma Stone, car ce livre vient d'être adapté au cinéma, il est sorti chez nous courant janvier. Les éditions Métailier en profitent alors pour rééditer ce livre paru en France en 1994.
Côté histoire, on est à la fin du 19ème siècle en Ecosse : Godwin Baxter est un médecin & il aime jouer avec la science. Lorsque qu'une femme enceinte de huit mois se donne la mort par noyade, il décide de greffer le cerveau du foetus dans le corps de la jeune femme pour lui redonner la vie. Et ça fonctionne. le roman raconte comment cette femme va s'affirmer & renaître dans la société victorienne.
Le sujet rappelle énormément Frankenstein. L'auteur préfère prendre un personnage féminin en guise de créature. Pourquoi? pour bouleverser les codes de la société victorienne de l'époque, montrer quelle était la place de la femme à ce moment-là. Mettre un personnage naïf, enfantin et surtout féminin permet un décalage dans cet univers très machiste. L'homme pense avoir le monopole de l'intelligence. Une jeune femme avec un cerveau de foetus leur prouve qu'elle est capable de plus raisonner qu'eux.
Le livre n'est pas facile d'accès. Les chapitres sont courts, ce qui invite à continuer la lecture plus rapidement que prévu. Tout y est exubérant, déconcertant, mais malheureusement pas toujours passionnant. On perd vite le fil de cette histoire, amusante au départ, et rapidement énervante. Des passages entiers sont en italique, c'est vite fatigant. Mais le livre peut toucher son public, grâce au retombées positives du film, mais aussi par son approche polyvalence en matière de littérature. C'est un objet très étrange : le livre alterne récit, journal, illustrations anatomiques, lettres. On est loin d'un David Foekinos ou Philippe Besson avec un récit balisé: on est dans un terrain inconnu, un OVNI qui nm'a clairement laissé sur le côté mais qui peut toucher un autre public.
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Un Frankenstein au féminin à l'époque victorienne ça vous tente ? Une jeune femme noyée ressuscite grâce à la greffe du cerveau de son bébé par un chirurgien en herbe.
J'avoue que j'étais intriguée par cette sorte de réécriture mais en réalité ça n'en est pas une.

Je trouve que ce roman est vraiment bien fait. J'ai aimé découvrir chaque version des personnages et le récit est bien construit et creusé en profondeur (à la fin du livre chaque chapitre est décortiqué).

Il y a beaucoup d'humour et de jeux de mots avec des situations parfois grotesques, ce qui est plutôt agréable et amusant, mais il y a des moments que j'ai trouvé trop longs. Comme, une discussion historique et politique sur une des lettres de Bella et également les biographies des personnages qui sont un peu longues parfois (je n'avais clairement pas besoin d'avoir autant de détails sur la vie du Général Blessington). Bref un peu trop d'Histoire à mon goût ce qui m'a un peu décroché de ma lecture.

L'histoire est réaliste par les conversations de l'époque avec des figures historiques ayant existé ainsi que les problématiques ce qui renforce la crédibilité du récit.
J'attendais un rebondissement qui a finalement eu lieu à la fin. J'ai été surprise et ça m'a effectivement fait réfléchir!

J'ai aimé suivre le trio : McCandless, Godwin et bien sûr le personnage principal, Bell qui tient tout le roman à elle seule avec son humour et son innocence. Elle incarne la femme forte, libre et indépendante.
Ce roman met la femme au coeur de tout. Pour moi c'est avant tout un roman féministe, c'est clairement le premier mot qui me vient en tête quand je pense à ce livre.
Le droit des femmes, le droit à l'égalité et la sexualité au même titre qu'un homme.

Si je dois vous conseiller entre le livre et le film je vous dirais de voir le film qui est juste magnifique et qui apporte des choses en plus par rapport au roman. Un vrai bijou!
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Décalé et un poil gothique, le livre m'a fait de l'oeil suite à la sortie du film. J'ai directement aimé cet Edouard aux mains d'argent feminin qui mêle innocence enfantine et désirs adultes. Mais très vite, j'ai été perdue dans les détails et certains passages m'ont semblés très longs.
La fin est, selon moi, de trop.
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J'avoue que je peine à voir en quoi ce livre est une réécriture féministe/ féminine de Frankenstein. Ce livre est plutôt la réponse à la question "Et si Frankenstein avait été écrit par un homme?"
Le roman aurait pu être un petit bijou s'il avait été écrit du point de vue de Bella. le moment le plus intéressant du livre était ses lettres à Godwin pendant son aventure autour du monde, qui pour le coup faisait beaucoup penser à une version féminine de Candide. J'aurais beaucoup aimé lire plus de cela, et pourquoi pas, la voir raconter son premier tour du monde avec Godwin?
Cela cependant n'aurait pas fonctionné avec l'enjeu du roman. Je comprends que ce roman est un pastiche de roman victorien et joue sur la question de fiabilité du narrateur, ce qui est une idée plutôt intéressante en soi. La fin du livre, qui vient supposer que tout ce qu'on a lu est faux, ou du moins brouiller la frontière fiction et la réalité, contredit par conséquent ma critique. Il semble que le but du livre était ce duel entre deux narrateurs aux point de vue différents qui prétendent dire vrai, et si le livre avait été écrit du point de vue de Bella, il serait complètement différent et dénué de l'aspect Fantastique / Frankenstein.
Il n'empêche que l'oeuvre en elle même est une fiction, et j'aurais adoré lire un roman picaresque sur une enfant dans un corps de femme, qui découvre le monde et ses injustices avec candeur, et comment cela rentre en conflit avec la manière dont elle est sexualisée du fait de son corps de femme.
Je ne voulais pas lire un livre sur un homme qui sexualise une enfant dans un corps de femme. La nuance est là pour moi, dans le point de vue. J'aurais aimé plus de Bella et moins de McCandles. J'aurais aimé que Bella soit véritablement écrite comme une protagoniste et non pas comme personnage secondaire et objet de désir.
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