- Mon père est allé en France l'an dernier, expliqua Hassan. Il m'a raconté qu'il avait eu des hémorroïdes. Il montrait son derrière partout en répétant le mot "feu" en français jusqu'à ce qu'il s'aperçoive qu'on disait hémorroïdes dans les deux langues.
C'était un sourire à mettre fin à une guerre ou à soigner les cancers.
Celui de l’archiduc François-Ferdinand, assassiné en 1914, qui, en voyant l’orifice sanguinolent avait déclaré : « Ce n’est rien. » Il se trompait. Il ne fait aucun doute que l ’archiduc François-Ferdinand ne comptait pas pour du beurre. Bien qu’il ne fût ni un surdoué, ni un génie, son assassinat déclencha la Première Guerre mondiale, et sa mort fut à l’origine de 8 528 831 autres.
Si l'avenir dure toujours, se dit-il, dans ce cas, il finira par nous avaler tous.
-Les gens sont censés s'attacher. C'est chouette qu'on tienne aux gens et qu'ils vous manquent quand ils sont partis. Colin ne manque pas du tout. Ce qui me plaisait, c'étais l'idée d'être sa petite amie.
Il avait envie qu'elle l'appelle, envie de lui manquer...
Ma seule phrase sincère commençant par «je» est : «Je suis bidon.»
-Comment arrête-t-on d'être terrifié à l'idée d'être abandonné, de finir tout seul et de ne pas être devenu quelqu'un?
À quoi ça servirait la vie si ce n'était pas pour accomplir quelque chose de remarquable? Quelle bizarrerie de croire que Dieu vous avait donné la vie et de ne pas comprendre que la vie exigeait plus de vous que regarder la télé!
La morale de cette histoire est qu'on oublie les choses qui sont vraiment arrivées. Le souvenir les remplace. La deuxième morale de cette histoire, si tant est qu'une histoire puisse avoir plusieurs morales, est que les Largueurs ne sont pas pires que les Largués. Une rupture n'est pas le fait de quelqu'un qui vous l'impose, elle se fait à deux.