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3,05

sur 82 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La lecture de "Femmes de rêve, bananes et framboises " m'a décidée à dépoussiérer " l' odeur du figuier" en le liberant de mon étagère sur laquelle il s'ennuyait depuis des années !
Ce recueil propose cinq nouvelles très différentes les unes des autres mais parlant toutes de la complexité de la relation amoureuse. Ma préférence va très clairement à " plus chaud que braise" qui décrit avec justesse le bonheur et le malheur d'aimer passionnément. J'ai beaucoup aimé aussi la première " Acquascura ",toute en douceur ,en sensualité, en fragances du Sud et qui dépeint l'ambivalence amoureuse et évoque entre les lignes la frontière parfois si mince entre amour et dépendance.
Ce genre littéraire n'est pas mon préféré car il permet rarement d'accéder à une psychologie fine des personnages, jouant davantage sur des situations,des effets de surprise. Ici il n'en est rien car les faits en eux mêmes ne sont que des personnages bien secondaires. Ce sont les émotions, les états d'âme qui se déploient avec le talent de simonetta Greggio pour sublimer l'introspection.
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Voici cinq nouvelles d'inégales longueurs.
1 – "Acquascura", ou les fourmis.
La végétation est « anormale » (p 17), elle annonce, comme le chêne qui crève la route (p 18), la fin d'un éden.
2- "Plus chaud que la braise", ou David et les affres du temps.
Une histoire d'amour impossible :  « le fait que je t'aurais aimé, même en t'aimant raisonnablement, plus que tu ne t'es jamais aimé. » (p 83) et : « Quelqu'un qui ne s'aime pas ne peut pas accepter que vous l'aimiez. » (p 91).
3- "Quand les gros seront maigres et que les maigres seront morts", ou l'ascenseur.
Seul et coincé, Fernando a du temps mais « le silence, se dit-il, fait peur. Parce qu'il nous permet d'entendre cette voix intérieure qu'étouffent nos bruyantes occupations ». » (p 116).
4- "L'année 82", ou l'amour libre.
Tellement libre qu'on ne sait plus où est l'amour.
5- "Fiat 500", ou la voiture avec laquelle commence et se termine l'histoire.
Ce titre appartient à ma liste « Titres d'ordre végétal ».
Plus sur anne.vacquant.free.fr/av/
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J'aime beaucoup cette autrice et me suis régalée avec les 5 nouvelles qui composent cet ouvrage, plus ou moins graves ou légères. Quoique sous une apparence de légèreté pour certaines le propos est grave. À découvrir
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Le fil conducteur des nouvelles qui composent ce recueil n'est pas l'odeur du figuier, comme le laisse entendre la quatrième de couverture, c'est l'été, les senteurs d'été, où l'odeur du figuier est en bonne place ...

C'est l'été d'un couple d'amoureux au bord de la mer dans une maison isolée jusqu'à l'invasion qui les en fera fuir ...

C'est l'été horrible d'un vieil homme à Milan ...

Un été à Paris d'une jeunesse perdue ...

Toutes empreintes de nostalgie, de ces souvenirs maintenant amers d'une enfance ou d'une jeunesse lointaine ...

Un roman en demi-teintes qui m'a fait pensé aux tableaux de Vanités du XVIIIème siècle où la douceur le partage avec le pourrissant ... 

Un tout petit recueil qui, j'en suis sure, me restera longtemps en tête 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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J'ai découvert l'univers de Simonetta Greggio avec La douceur des hommes qui m'avait agréablement plu. Son écriture douce et vive à la fois, les personnages et leur rapport à la vie tout cela est resté un souvenir très positif de lecture.

Avec ces cinq nouvelles d'autres personnages confrontés eux aussi à leurs sentiments, leur solitude et pour chacune d'entre elle une figue fait son apparition rappelant pour certains son goût et sa douceur, une certaine nostalgie.

J'ai trouvé les histoires assez différentes les unes des autres, je n'ai pas été sensibles à toutes mais dans l'ensemble la lecture fut agréable.

Aquascura : Un couple unit depuis l'adolescence passe chaque été au bord de la mer dans une vieille maison qui leur apporte également une sorte de refuge. Les mots ne sont pas très nécessaires entre eux, ils se connaissent que trop bien. Leur journée s'écoulent dans la même nonchalance, un abandon de toutes les corvées et contraintes qu'ils subissent tout le reste de l'année. Mais ce calme parait parfois angoissant, cachant quelques fragilités dans ce couple. La figue m'a semblé apporter ici réconfort et douceur à l'inverse de l'invasion des fourmis qui se fait de plus en plus imposante. Une menace imperceptible plane.

Plus chaud que braise : J'ai trouvé cette nouvelle un poil pénible à lire. Certainement dû à l'histoire elle-même qui raconte les retrouvailles de deux être après quinze ans. Leur relation est compliquée, à l'allure "tu m'aimes quand je ne t'aime pas, tu ne m'aime plus quand je t'aime, tu m'aime mais je ne suis pas disponible...". Ils vivent en décalage amoureux, éloignés par leur profession, leurs voyages respectifs, leurs moments de non disponibilité. Mais lorsqu'ils sont proches, voire très proches, rien ne semble pouvoir les séparer. L'écriture colle très bien à cette histoire, très vive et pleine de passion. Compliquée mais belle.

Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts : J'ai trouvé Fernando, le personnage principal, assez attachant malgré ses airs bougons et une vie assez banale. Ils va se retrouver livré à lui-même, coincé dans un ascenseur dans son immeuble de Milan alors que la ville est désertée en ce dernier jour de juillet. Quelques provisions qu'il vient d'acheter vont lui permettre de tenir un peu, à manger, à boire, de la lecture, ses souvenirs et ses réflexions sur le monde, sa vie passée. Fernado malgré son grand âge et son décalage avec la vie d'aujourd'hui sait posé un regard critique en gardant l'essentiel. J'aurai vraiment voulu pour lui une autre fin.

L'année 82 : J'ai beaucoup aimé mais il m'a fallu attendre la fin pour ça. Léo à vingt ans en cette année 1982. Elle vit à toute allure, se blesse beaucoup, se perd, ne sait plus trop où elle en est, vit dangereusement. L'école de la vie opère, car il y a des choses qui s'apprennent en les vivant par soi-même. C'est aussi la transmission mère/fille qui opère. Assez émue à la lecture de celle-ci.

Fiat 500 : Désolée mais celle-ci je n'ai pas bien saisie le propos. Drôle, triste ? Je ne saurai même pas dire. En tout cas elle est courte et pourtant je ne me souvient même plus de l'apparition de la figue.

Il y a peu de dialogue dans les histoires de Simonetta Greggio. Beaucoup de choses passent dans l'attitude des personnages, leurs réflexions, leur contemplation.



Lien : http://unepauselivre.over-bl..
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À l'arrivée du printemps, ce titre m'a tout de suite séduite. Les nouvelles ne sont pas toutes égales, mais se lisent facilement. Un coup de coeur pour "quand les gros seront maigres, les maigres seront morts" que je relierai volontiers.
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5 petites nouvelles de qualité inégales mais tout à fait savoureuse. de quoi donner goût aux maux de Simenetta Greggio !
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L'odeur du figuier de Simonetta Gregio, un titre qui nous fait comme un sentiment de détente . Une douce mélodie sortis d'Italie qui s'est imprégnés de ce livre . Sous une avalanche de poésie, on retrouve des sujets pas forcément d'un calme plat ; l'amour , le chagrin, l'obésité et les problèmes de couple .
On respire l'été dans ce recueil, la nostalgie, d'enfance et l'amour. Ce mixte fait un délicieux mélange !
5 nouvelles qui se trouvent liés entre elles forment ce magnifique ouvrage ! Que dire ? La plume de Miss Greggio n'est plus qu'entraînantes !
Les personnages souffrant chacun de l'absence d'une personne , du manque d'amour et leur soupir qui n'en font qu'un au final . le désir de liberté, d'aller plus loin, pourquoi on ne peut pas obtenir ce que l'on veut ?
Au fond , le lecteur se sent attiré par les personnages et il a envie de les voir respire cette odeur qui semble flotter dans l'air jusqu'à ce qui'ils la respirent et partent . le lecteur a envie de les voir changé et c'est ce sentiment que -à ce que je pense- l'auteur a essayé de nous faire ressentir .
Trouver notre voix . C'est ce qu'on essaye de nous dire à travers les mots de l'auteur . On observe ces personnages mais on ne sait jamais vraiment qui ils sont , mais l'on est acteur de nous-même . CE livre n'est pas là pour nous faire réfléchir mais pour nous dire d'oser , d'insister et aller plus loin !
Un mélodrame sentimentale et poétique , L'odeur du figuier nous conquit de toute part .
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