La reine à la rose blanche

une plongée dans la guerre des deux roses.
Edouard IV se bat pour garder le trône qu'il a "usurpé" à Henri VI. La guerre fait rage entre les York et les Lancastre, les factions en présence ne cessent de changer de camp et de s'affronter sur le champ de bataille. Les ambitions sans limite, les revendications, l'avidité, la haine, les trahisons.
Au milieu de ce chaos, Elisabeth Woodville dont le roi s'éprend.
Ce roman aurait pu être le point de vue de la femme, de la reine, un éclairage différent sur cette période historique, c'est raté.
Au final, l'histoire est une guimauve romantico-magique, toutes les 10 lignes l'auteur nous rabâche la filiation d'Elisabeth avec la fée Mélusine, son pouvoir de précognition, les sorts, les ensorcellements, je suis belle et le roi m'aime, on se croirait dans un roman pour adolescentes prépubères voulant connaître leurs premiers émois romanesque.
Il vaut mieux se replonger dans le livre la guerre des deux roses de Paul Murray Kendall.