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Plantagenêt et Tudor tome 4 sur 10
EAN : 9782352879121
700 pages
Archipoche (07/09/2016)
4.21/5   100 notes
Résumé :


La Princesse Blanche clôture la saga historique de Philippa Gregory sur la Guerre des Deux- Roses.

Ce conflit historique de premier ordre pour la succession du trône d'Angleterre se déroule entre 1455 et 1485, entre deux maisons : les Lancastre et les York. L'emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des York était la rose blanche, ce qui donna son nom à cette guerre, mais aussi au roman de Phili... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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La Princesse Blanche est le troisième roman de Philippa Gregory que je lis et je ne m'en lasse pas. Bien que j'ai fini ma lecture il y a déjà plusieurs semaines, j'ai encore tous les détails en tête et mon envie de découvrir les autres oeuvres de l'auteur ne fait qu'accroître !
J'ai lu les livres à la suite mais dans un désordre chronologique. J'ai commencé par l'histoire de la femme d'Henri VIII et ici je découvre la vie des parents de ce roi, Henri VII et Elizabeth d'York, princesse d'York, fille du défunt roi Edouard IV. Leur mariage a permis d'assurer la légitimité de la dynastie Tudor mais a aussi mis fin à la guerre des deux roses, qui a longtemps déchiré le peuple anglais.

En lisant ce roman, je me suis rendue compte que la paranoïa est héréditaire. Henri VII, exilé en Bretagne, fait son retour sur l'île britannique et obtient le trône en tuant le roi Richard III au combat. Bien que légitime, son règne ne sera jamais reconnu par l'ensemble de ses sujets et il devra mener plus d'un combat pour rester en place. Peu à peu, la peur de perdre le pouvoir le rend méfiant et méchant envers tous, surtout envers sa femme qui pourtant n'a eu de cesse de le défendre malgré ses actes.
Elizabeth pensait son avenir radieux, aux bras du roi Richard, son oncle, à régner en tant que reine d'Angleterre comme son rang le lui promettait. Mais voilà, la mort de son amant l'oblige à épouser son assassin. Même si le début de leur union est plus qu'houleuse, ça commence tout de même par un quasi viol, Elizabeth saura aller au-delà et se surprendra même à aimer son époux. Par amour pour ses enfants, sa famille et sa patrie, elle commencera à protéger et aimer son bourreau. Malgré tout, je l'ai trouvé un peu faible de caractère. Elle encaisse tous les coups bas portés à son encontre sans jamais rien rendre en retour. Certes sa position était délicate mais rien que pour la façon dont Henri VII traite son cousin, le duc d'York, j'aurai aimé qu'elle agisse plus. Elle s'est contentée de vivre sa vie sagement, sa vie de reine mettant des héritiers au monde pendant que d'autres perdaient la vie pour le combat qu'elle aurait pu mener, car nombreux aurait été ses soutiens...
Je vais prochainement attaquer la lecture de la reine clandestine, qui parle d'Elizabeth Woodville, la mère de la princesse blanche et j'espère ne pas être déçue par ce personnage qui m'a tant plu, fasciné et intrigué dans cette lecture.

Concernant le style de Philippa Gregory, il n'y a rien de plus à dire que ce que je n'ai déjà dit précédemment, je suis toujours entrainée dès les premières lignes et me retrouve plongée au coeur de cette cour anglaise, c'est un pur délice !

Challenge PAL
Challenge variétés "livre de plus de 500pages"
Challenge pavés 5/?
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Dès qu'un livre de Philippa GREGORY sort en librairie, je l'achète désormais les yeux fermés car je sais que je vais adorer. Encore une fois, je ne me suis pas trompée! Cette auteure a le don de nous emmener dans une autre époque en donnant la parole à une souveraine méconnue, au coeur de la Guerre des Deux Roses entre les Yorks et les Tudors. Ici, il s'agit d'Elizabeth York, épouse d'Henri VII et mère du futur et célèbre Henri VIII. le récit est fluide, bien documenté et les pages défilent sans que l'on se rende compte : et déjà on arrive à la fin! C'est un véritable régal et j'attends avec impatience la suite et fin de cette trilogie en juillet prochain.
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J'ai découvert la fameuse guerre des Deux Roses via les séries The White Queen et The White Princess que j'ai adoré. J'ai aussi découvert que ces séries étaient tirées de romans, aussi me suis-je empressée de m'y intéresser. J'ai donc pu lire La Reine Clandestine qui a inspiré The White Queen que j'avais beaucoup aimé et là, je viens de terminer La Princesse Blanche qui a inspiré The White Princess (vu le titre, ça tombe sous le sens).

Je vais forcément faire un comparatif mais un comparatif global. La série est plutôt fidèle au roman dans l'ensemble. Évidemment, il y a des différences, des scènes en plus dans le roman. En fait, je dirais que la série TV est plus romancé que le roman. Dans le roman, on suit exclusivement l'histoire via Elizabeth d'York alors que dans la série TV, on suit pléthore de personnages.

Complots, trahisons, mensonges, alliances, guerres, politique sont au rendez-vous. L'autrice nous livre une fiction mais avec beaucoup de faits historiques réels, véridiques. Mais dans ce tome, il y a quelque chose en plus. La paranoïa mène le rythme de l'histoire. Tout tourne autour du trône, de la guerre entre York et Tudor, sur la peur croissante et la paranoïa d'Henri Tudor qui n'a plus confiance en quiconque, que tout le monde trahit, que le peuple n'apprécie pas, qui mène une guerre contre tout prétendant d'York, vrai ou faux. L'autrice le précise bien à la fin de son roman, il s'agit bien d'une fiction autour de faits historiques réels. Ici, elle a juste joué sur un fait historique qui, encore aujourd'hui, reste nébuleux. On ne connaît toujours pas la vérité à l'heure actuelle et le mystère demeure!

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Elizabeth. C'est une femme de caractère, forte malgré qu'elle n'ait pas eu autant de pouvoir alors qu'elle était reine. A la fois tiraillée entre ses deux familles, York de naissance et Tudor par alliance. A la fois, fille, mère et reine.

Je me rends compte que je suis désormais beaucoup plus à l'aise avec cette période de l'Histoire de l'Angleterre et j'en suis ravie. Je vais même enchaîner avec La Malédiction du Roi qui est une suite directe de la Princesse Blanche, sauf que nous suivons Margaret Pole, anciennement connue sous le nom de Margaret York ou Plantagenêt, cousine de la reine car elle est mise en avant en même temps que Catherine d'Aragorn dans la série The Spanish Princess que j'ai aussi beaucoup aimé.

En bref, ce fut une excellente lecture! Je me régale à chaque roman de la grande Philippa Gregory! Etant passionnée d'Histoire et ayant toujours envie d'en savoir plus, ce genre de romans ne peut que me plaire et j'ai évidemment très hâte de découvrir tous les autres romans de l'autrice, de rencontrer les autres personnages féminins qui ont marqué l'Histoire de l'Angleterre comme Anne Neville (La fille du faiseur de roi), Katherine d'Aragon (The Constant Princess), Marie et Anne Boleyn (Deux soeurs pour un roi), les reines Jane Seymour/Catherine Howard/Anne de Clèves (L'Héritage des Boleyn), Catherine Parr (La dernière reine)... en espérant que ses autres romans soient aussi traduits par la suite!
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Premier livre de Philippa Gregory et me voilà conquise. J'ai sciemment choisi de lire pour la découvrir autre chose que son roman phare, Deux soeurs pour un roi, afin de découvrir sa plume, certes traduite, mais plume tout de même.
La Princesse Blanche a été un heureux choix sous bien des aspects.
Premièrement, j'avoue connaître des Tudors avant tout le règne d'Henri VIII et de ses filles dans une moindre mesure. Ici, j'ai donc eu l'occasion de parfaire mes connaissances sur les débuts du règne d'Henri VII. Prétendant au trône à l'issue de la guerre des Deux roses, son règne est marqué par une quête de légitimité qu'il croit pouvoir obtenir en épousant une Princesse d'York, Elisabeth, le protagoniste principal de ce roman. Bien documentée, Philippa Gregory nous emmène dans ce règne bouleversé par de nombreux prétendants et le mystère qui plane autour des enfants d'York disparu de la Tour de Londres.
Philippa Gregory a un talent de conteuse et nous sert une fiction historique qui permettrait de faire la lumière sous de nombreux mystères. On se laisse facilement entraîné par sa prose et le roman se lit d'une traite. On ne voit tout simplement pas les 500 pages passées et j'ai fini le livre en me disant "Après tout, pourquoi pas?". J'ajoute que la petite malédiction est pour moi une sacrée trouvaille quand on sait ce que donne l'histoire.
Enfin, la psychologie des personnages est très travaillée. Il est vrai que l'auteure d'une fiction nous sert peut-être un caractère éloigné de la réalité historique mais pour le coup le roi Henri VII m'a touchée et m'a fait frémir à la fois. Impossible de l'approuver. Impossible pour autant de le détester. Quant aux personnages féminins, ils ont la part belle pour une époque où les femmes comptent pour rien. Et c'est effectivement sous bien des aspects le rôle d'Elisabeth d'York malheureusement... Prise dans une position impossible entre l'épouse d'un Tudor et la fille d'York. A voir le sujet des autres romans de Philippa Gregory, je ne doute que ce soit une prédilection pour elle de mettre en avant les femmes de cette époque. La fameuse Elisabeth Woodville m'intrigue par exemple. L'auteure en a fait l'héroïne d'une de ses histoires, la Reine clandestine. Ce sera donc sûrement mon prochain roman de cette auteure!

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J'aime beaucoup l'écriture de Philippa Gregory même si, dans ce livre, elle se base sur des faits historiques non avérés, comme la supposée liaison entre Richard III et sa nièce Elizabeth d'York, voire que l'on sait faux, comme l'influence politique de la mère d'Henry VII.
J'ai donc pris ce roman comme une fiction historique et non comme un livre historique romancé.
L'écriture est agréable, il est juste dommage que dans le format Kindle (je ne sais pas si la même erreur s'est glissé dans le format papier) le verbe serrer soit systématiquement remplacé par le verbe servir (ex : Mon oncle me tapote la main tandis que je sers mon bébé contre mon coeur).
Henry est imbuvable, il est lâche, peureux, accroché aux jupes de sa mère, incapable de prendre une décision sans son assentiment et incapable de comprendre et encore moins d'admettre que ce n'est pas parce que l'on s'empare de la couronne par la force que l'on obtient le respect et l'amour de son peuple.
Son attitude envers Elizabeth est abjecte.
Il faut dire que quand on voit sa mère : revêche, avide de pouvoir, cherchant à tout contrôler - jusqu'au nombre de jour qu'une reine accouchée doit passer alitée – on comprend mieux l'attitude du fils.
La mère d'Elizabeth, continue à oeuvrer dans l'ombre pour renverser les Tudors, sans aucune considération pour sa fille et pour son petit-fils, qui seraient renversés avec eux. Sa fille semble n'être qu'un pion sur un échiquier pour elle. On découvre de la veuve d'Edouard IV un visage qu'on n'avait pas perçu dans « la reine clandestine ».
La soeur d'Elizabeth est plus dure à cerner : son attitude est-elle de la méchanceté, de la stupidité ou de la jalousie ? Elle semble oublier que sa soeur est reine d'Angleterre et elle ne lui montre aucun respect. J'espère toujours qu'elle va en prendre pour son grade.
Elizabeth d'York est sans nul doute le personnage le plus sympathique de cette triste bande. Elle fait contre mauvaise fortune bon coeur. Contrainte d'épouser l'assassin de l'homme qu'elle aimait et voulait épouser, elle n'a aucune intention, malgré le peu d'estime qu'elle a pour lui et pour sa mère, de renier ses voeux de mariage. Elle a juré fidélité et loyauté et compte bien ne pas se parjurer. C'est ce respect de sa parole qui fait que sa mère ne la tient informée de rien, ce qui, au lieu de la mettre à l'abri, la met en danger car son époux et sa belle-mère ne peuvent croire qu'on la tienne ainsi dans l'ignorance la plus complète.
Le roman nous fait traverser les différentes « trahisons » et révoltes auxquelles a dû faire face le roi Henry VII et nous montre son incompréhension, lui qui pensait qu'une fois qu'il aurait conquis le trône, tout le monde ploieraient devant lui en le reconnaissant élu de Dieu.

Bien sûr, si on connaît un minimum cette période de l'histoire d'Angleterre, on sait à l'avance l'issu des batailles, des révoltes et autre évènement et on sourit même devant certaines phrases prononcées par Elizabeth, qui ne prennent tout leur sens que si l'on sait ce qu'il s'est passé ensuite.
Le livre s'achève en 1499, soit quelques années avant la mort d'Elizabeth, qui meurt en couche en 1503. A travers les différents livres de Philippa Gregory, on aura donc suivi toute la vie de cette princesse qui a sans cesse servi de trait d'union entre les York et les Tudor.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Elizabeth d'York s'adressant à la mère du roi (P. 420) :
"vous êtes son chef, son allié mais il n'y a pas en vous de véritable amour, pas le moindre. Aujourd'hui, vous découvrez le prix à payer pour vos erreurs. Il n'y a pas en lui de véritable amour, ni à offrir ni à recevoir, pas le moindre."
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Le roi Henri VI s'adressant à la reine Elizabeth York, à propos de sa mère Elizabeth Woodville :
"- Connaissait-elle la raison de son départ? Ou sa destination?
- Non. Je lui ait dit qu'il était peut-être parti en Flandre.
- Le savait-elle déjà?
- Je l'ignore.
- Était-il attendu?
- Je l'ignore.
- A votre avis sa famille le suivra-t'elle? Son frère Edmond? Sa mère? Son père? Je leur ai accordé ma confiance, les ai accueillis à ma cour, et j'ai pris conseil auprès d'eux. Malgré tout, sont-ils eux aussi déloyaux? Vont-ils rapporter toutes mes paroles à mes ennemis?
- Je l'ignore.
Il me lâche la main et recule pour m'observer, le regard sombre et suspicieux, le visage froid.
- Quand je songe à la fortune consacrée à votre instruction, Elizabeth, je suis réellement stupéfait de découvrir l'étendue de votre ignorance." (p.206-207)
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"Mon rôle principal, pour le restant de mes jours, se résume à celui d'une femme vertueuse et d'une reine Tudor dont la devise est "humble et pénitente". Peu importe si en mon for intérieur, je reste passionnée et indépendante. Ma vraie nature sera dissimulée ; l'histoire ne se souviendra de moi que comme l'épouse d'un roi et la mère d'un autre". (p.248)
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Toute la journée, je porte un masque: sourire radieux, yeux brillants, peau parcheminée, fine comme du papier. D'une voix douce et argentine, je prononce des paroles dénuées de sens et , quand il le faut, je vais jusqu'à chanter. Le soir, je me laisse tomber dans mon lit comme si je me noyais dans les profondeurs; je sombre dans les abîmes et les eaux m'emportent telle une sirène.
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Le temps me paraît si long tandis qu'il ne représente plus rien pour lui, plongé dans les ténèbres éternelles, intemporelles.
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