Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie

Après avoir apprécié "Tu comprendras quand tu seras plus grande", je suis un peu déçue par cette lecture.
Jusqu'au trois quarts du bouquin je n'ai pas eu de sympathie pour la fille qui tourne en rond en s'apitoyant sur son sort parce que son compagnon l'a quittée.
J'avais envie de lui dire "c'est bon ! n'exagère pas, tu en fais trop !" jusqu'à ce que la dernière partie nous révèle certaines choses qui étaient tues jusque là.
Plus intense et dramatique, la fin aurait pu rattraper un peu la superficialité du début, mais l'équilibre ennui / intérêt a beaucoup trop penché côté ennui pour moi.

Cela ne m'empêchera pas de retenter Virginie Grimaldi... surtout que le sujet de son prochain ouvrage "Quand nos souvenirs viendront danser" me fait bien envie.

Quel coup de cafard !
Pouah, pouah, pouah que je n'ai pas aimé cette lecture....

Et pourtant je compte parmi les inconditionnelles de Virginie Grimaldi, mais alors là vraiment j'ai eu le bourdon tout du long.

Trop de sujets graves abordés dans un même livre, si court en plus.
Même la plume pourtant habituellement si rafraîchissante de l'auteure n'a pas réussi, à mon sens, à alléger cette histoire morose.

Et pourtant ça se veut être un hymne à l'optimisme et à la force de caractère qui se trouve en chacun de nous, mais sur moi ça n'a pas eu l'effet escompté. 

Pauline ne peut y croire : Ben, son mari depuis belle lurette, veut divorcer. En plein burn-out, elle retourne vivre avec leur fils de quatre ans chez ses parents. Alors que tout le monde lui conseille de se reprendre en main et d'accepter la situation, elle décide de reconquérir Ben en lui écrivant chaque jour un de leurs souvenirs ...

Autant le dire d'emblée, je n'ai pas aimé. Mais deux étoiles quand même car il y a bien pire sur le marché. 

J'aurais préféré :
- si le second degré n'était pas lourdement appuyé (au cas où les blagues seraient trop subtiles),
- si certaines scènes avaient été supprimées (coucou René Latoppe),
- si Ben avait eu un vrai rôle et une vraie épaisseur,
- si le beau mot de petrichor était apparu une seule fois (vu le titre quand même, ça méritait),
- si les chapitres n'étaient pas aussi courts (2 pages … je ne comprends pas le découpage),
- si les déboires du père, de la mère, du frère et de la soeur ne me paraissaient pas tout droit sortis d'un scénario de Plus belle la vie (ou de Sous le soleil d'Arcachon) …
- Et si j'étais la cible. Mais c'est comme ça, je déteste le feel good ...

Long à démarrer, je n'ai pas réussit à m'imprégner des personnages malheureusement...
< ne pas aimer, pour ne pas être aimer afin de ne pas souffrir >
Lu entièrement mais ravie de lire le mot fin. Un peu fade après les romans de Mélissa Da Costa.
Mais simple à lire et rapide.