Un autre but des nazis, quelque peu apparenté à celui de constituer une forteresse montagneuse, était l'organisation d'une armée secrète, portant le nom significatif de "WERWOLF" et composée exclusivement de loyaux partisans d'Hitler, avec pour mission le meurtre et le terrorisme.
Ce gouverneur n'a jamais arrété une éxécution. En fait, il souhaiterait plutôt les accélérer. Il a l'oeil rivé sur un siége du sénat et, avant de choisir quoi manger au petit déjeuner, il compte déja les voix. C'est une crapule, un hypocrite, un égorgeur, bête à bouffer du foin, et en plus c'est un léche-cul qui na pas de couilles. Il a donc un brillant avenir politique devant lui.
Si les Noirs provoquent des troubles, alors arrêtez-les, lâcha-t-elle.
Il avait beau avoir séjourné dans une prison du comté depuis un an, le choc du couloir de la mort avait été écrasant. Le bruit était incessant - le vacarme des radios et des télévisions, des blagues des autres détenus à jet continu, les hurlements des gardiens, les sifflements, les gargouillements des vieilles tuyauteries et le claquement des portes de cellule qui s'ouvraient et se refermaient. Dans une lettre à sa mère, il écrivait : "Le raffut ne s'arrête jamais. Jamais. J'essaie de ne pas en tenir compte, et pendant une heure ou presque j'y arrive, mais ensuite quelqu'un pousse un cri ou se met à chanter faux et un gardien beugle et tout le monde rigole. Et c'est comme ça à toute heure."
Ils vinrent chercher Donté à midi. Pas une minute avant, pas une minute après. Tout était précis et dûment répété. Il y eut un coup frappé à la porte métallique, dans son dos. Trois heurtements sonores. Il était en train de parler à Cédric, mais quand il comprit que l'heure était venue, il demanda à voir sa mère. ROberta se tenait debout derrière Cédric, avec André et Marvin à ses côtés, et ils se serrèrent tous les quatre dans cette pièce minuscule, tous les quatre en pleurs, sans faire le moindre effort pour retenir leurs larmes. Quatre heures durant, ils avaient surveillé la pendule, et il ne restait rien à ajouter. Cédric échangea sa place avec Roberta, qui prit le téléphone et plaqua la paume contre le plexiglas. Son fils, de l'autre côté, eut le même geste. Ses trois frères et soeurs s'étreignirent derrière sa mère, tous quatre blottis ensemble, en contact étroit, et Andréa était au milieu,sur le point de s'effondrer.
Livre prenant de la première à la dernière page !
http://livresbouquinslectures.blogspot.ca/2012/04/la-confession-de-john-grisham.html