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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Destiné aux adolescents, C'est beau de mentir est un roman qui met en scène Lucile, une jeune fille de 15 ans qui ment comme elle respire. Avec elle, cette expression prend vraiment tout son sens car elle est tout sauf une menteuse occasionnelle : le mensonge est son quotidien et lui est vital. En s'inventant une vie qui n'est pas la sienne et en taisant certains aspects de sa réalité, elle espère se fondre dans la masse et s'attirer l'amitié de ses camarades de classe, bien plus aisés qu'elle. le jour de son anniversaire, alors qu'elle les a invités dans un appartement qui n'est pas le sien, Lucile se retrouve coincée dans l'ascenseur de l'immeuble. Les techniciens mettent du temps à intervenir et c'est l'occasion pour elle de se livrer à une introspection au cours de laquelle le lecteur comprend que la jeune fille cherche moins à impressionner les autres qu'à se protéger elle-même…
Catherine Grive signe ici un roman d'environ 170 pages et il n'en aurait pas fallu plus : la très grande majorité de l'histoire est en effet consacrée à l'attente du personnage principal dans l'ascenseur. L'ensemble se lit rapidement et avec plaisir car le personnage de Lucile est sympathique et attachant, c'est néanmoins le seul qui ait une épaisseur dans le roman, les autres personnages n'étant présentés qu'à travers son point de vue. C'est un texte bien écrit et qui aborde d'une manière plutôt originale la question de la famille et du bonheur. Cependant, je reste un peu mitigée concernant la fin du roman qui, à mon sens, s'essouffle un peu et je ne suis pas certaine de me rappeler longtemps de l'histoire…

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Ce roman est assez court puisqu'il fait moins de 200 pages et les chapitres le sont tout autant. 2-4 pages, pas plus. On va suivre Lucile qui s'est embourbée dans le mensonge pour vivre une vie meilleure que la sienne.

J'ai eu du mal à suivre son raisonnement au départ et à démêler le vrai du faux. Mais j'ai trouvé la plume incroyablement poétique, j'ai aimé la fin, les interventions du père, Nadine… c'est une histoire qui laisse quelque chose à penser, et qui garde une sorte de flou féerique tout du long.

Je pense que c'est une expérience de lecture et que c'est donc difficile d'en parler vraiment. Ça m'a sorti de ma zone de confort car ce n'est pas ce que je lis habituellement, et j'ai apprécié !
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Un huis-clos qui se dévore d'une traite.
Une jeune fille qui n'assume pas sa pauvreté dans les beaux quartiers, et qui décide de s'échaffauder une vie, jusqu'à se retrouver prisonnière de ses propres mensonges.
Enfermée dans un ascenseur, c'est une course contre la montre qui s'engage, jusqu'à ce que la vérité la rattrape.
Un roman poignant sur les traumas d'enfance, la tentation du paraître et la quête du bonheur.
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Lucile vit avec sa mère dans les beaux quartiers de Paris, mais sous les toits dans un deux pièces miteux. Pour elle qui vivait avant dans une belle et grande maison en Ardèche, au beau milieu de la nature, c'est assez violent. D'autant que cela fait suite à la séparation de ses parents qu'elle a très mal vécue. Ce qui rend la chose encore plus difficile c'est que son lycée de secteur n'accueille que des enfants privilégiés et c'est pour se faire accepter qu'elle commence à mentir et s'inventer une vie. Elle commence par les imiter puis à cause d'un premier mensonge c'est l'engrenage, elle qui a beaucoup d'imagination va se prendre au jeu et se met à aimer jouer avec « ses différents masques ». Mais c'est aussi parce que Lucile a eu l'impression d'être abandonnée par ses deux parents, de leur être indifférente, qu'elle a commencé à se réinventer en mieux. Elle a également commencé à le faire pour protéger un secret de sa mère, peut-être que c'est ça le "mensonge originel". Mais le mensonge répond aussi chez elle à un besoin de contrôle sur sa vie. Bref, Lucile ment, pour beaucoup de raisons et c'est devenu sa façon de vivre, elle ne sait plus comment faire autrement.
Le livre n'est pas très épais et ses chapitres sont courts, ce qui fait qu'il se lit facilement et rapidement. le ton a été un peu trop mélodramatique pour moi par moments et certaines réactions de Lucile m'ont semblé difficiles à trouver crédibles. En même temps la jeune fille n'est pas forcément très rationnelle, empêtrée qu'elle est dans le mensonge et une certaine forme de déni. Ce qu'elle traverse va la replonger dans ses souvenirs et la pousser à réfléchir à sa vie, à ses mensonges et à ses proches.
La lecture n'était pas forcément désagréable et le thème de départ était intéressant mais au final je n'ai pas été tout à fait convaincue malheureusement.
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Une belle découverte.

Lucile s'invente toute une vie auprès de ses camarades aisés pour qu'ils l'acceptent et ne découvrent pas la vérité : sa mère alcoolique, son père qui a fui...

Mentir, pour Lucile, c'est se créer un monde dans lequel elle se sent bien mieux que dans sa vie.

Mais dire la vérité, c'est s'assurer la confiance de ses proches et assumer qui ont est vraiment.
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Le format très court de ce roman se prête tout à fait à l'histoire. Lucile est une adolescente de 15 ans, menteuse professionnelle : elle a fait croire à tous ses amis que sa mère est morte, qu'elle est riche, et qu'elle vit dans un luxueux appartement avenue Foch. Un tissu de mensonge qu'elle entretient et alimente quotidiennement. D'ailleurs, sa dernière idée : organiser son anniversaire dans le somptueux appartement de ses voisins, en faisant croire que c'est le sien ! Un plan bien rôdé, ou presque...

J'ai trouvé le thème de ce roman assez intéressant et prenant, d'autant plus que Lucile ne manque pas d'humour, en plus de mentir trois fois par minute ! J'ai accroché à son personnage, même si mon préféré reste Bertrand, qui est loin d'être dupe. Les chapitres dans l'ascenseur sont vraiment mes préférés et d'ailleurs, j'aurai beaucoup aimé que le dénouement de cette histoire se termine de la même façon.

D'autres personnages traversent ce roman : Octave (le crush), Nathalie, mais aussi les parents de Lucile. Toutefois, je ne me suis pas spécialement attachée à eux, contrairement à Lucile. Mais ce n'est pas dérangeant, car j'ai adoré le format du roman, même si j'entrevoyais une fin complètement différente. Je trouve aussi qu'on tire une jolie morale de cette histoire : finalement, à force de mentir, est-ce qu'on ne se perd pas soi-même ? Tromper les autres, n'est-ce pas surtout se tromper soi-même ?

Un petit roman sympa ponctué de chapitres très courts qui permettent une lecture fluide, rapide, mais efficace !
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