La plus grande chance de ma vie

Avec des parents qui travaillent à La Française des Jeux, Juliette croit à la chance. Mais un jour la chance tourne et Juliette voit de gros nuages s'amonceler dans sa vie tranquille. Ses parents prennent la décision de se séparer et engagent même une procédure de tests ADN. C'est ainsi que l'horrible vérité éclate : Juliette n'est pas la fille biologique de ses parents ; il y a eu un échange de bébés à la clinique. Après avoir rencontré avocats et psychologues, les deux familles se rencontrent.

Une thématique peu courante en littérature jeunesse inspirée ici d'un fait divers. le roman est assez long à se mettre en place et l'on s'ennuie un peu jusqu'aux résultats de l'ADN. Ensuite le côté sensationnel de l'histoire tient le lecteur en haleine et tout se finit plutôt bien puisque les deux familles sont d'accord pour reprendre chacune leur vie.

Juliette dit Ju a toujours eu beaucoup de chance dans la vie. Un jour quelconque, sa précieuse amie porte-bonheur l'a quitte et les ennuis commencent et s'enchaînent sans jamais s'arrêter. Les parents de Ju se séparent, test ADN à la clé. le pire est annoncé lors des résultats, bien pire qu'un adultère. Non, l'histoire est plus compliquée que ça … autant pour son père que pour sa mère.

Nous suivons Ju, une jeune adolescente de treize ans dans un monde dans lequel tout va bien. Peu à peu, l'histoire défile et le caractère de Juliette change. Nous découvrons ses craintes, ses peurs et sa colère. Lorsque le lecteur est plongé dans le roman, il ne peut que comprendre les réactions de cette adolescente en détresse et en panique face à un fait comme celui qu'elle vit. Bien que je puisse comprendre ce qu'elle ressent, son comportement m'a parfois agacé. Je pense que l'auteure appuyait sur certains mots si bien que j'ai senti comme une forme d'exagération, quelque chose d'extrême dans les écrits de Catherine Grive m'a dérangé, pas dans le comportement de Ju qui est compréhensible. Quant à ses parents, le lecteur ne peut que détester son père. Sa mère est adorable, elle n'a que de l'amour à donner. Sa relation fusionnelle avec sa fille m'a un peu dérangé, encore une fois, l'exagération dans les mots de Catherine Grive m'a fait défaut.

Je me suis lancée dans cette lecture heureuse. Les premières impressions sont essentielles et j'ai senti que ce livre allait me plaire. J'ai dévoré 50 pages très rapidement et j'ai dû me forcer à mettre en pause ma lecture pour aller dormir. Cela montre bien que mon enthousiasme était de haut niveau. Je l'ai terminé le lendemain, le jour où j'écris ces mots. J'ai donc continué ma lecture, toujours avec autant d'entrain mais j'ai trouvé que le rythme de l'histoire prenait un autre tournant.

En effet, il y a dans une grande partie des romans un élément déclencheur. Je me suis pris celui-ci en pleine figure, je n'ai pas pu l'éviter, il est arrivé si rapidement que j'en étais déçue. Selon moi, cet événement, le coeur de l'histoire est mal exploité, du moins, je ne l'imaginais pas comme cela. J'ai eu l'impression que l'auteure nous jetait son idée sans vraiment l'avoir intégré à l'histoire de Juliette, sans avoir cherché à prendre son temps. le rythme a accéléré d'un coup et tout le récit me semblait brouillon. Je me suis habituée à la plume de l'auteure et vers la fin, je n'ai pas reconnu Catherine Grive.

Ce livre parle de bébés échangés à la naissance, un thème peu courant en littérature. Tout de suite, la motivation était présente pour le dévorer. Mon avis est peu élogieux car je me suis surtout concentrée sur les défauts qui m'ont perturbé. Mais il possède ses qualités. Un thème atypique, un amour entre enfant-parent très présent, une jolie plume, une lecture agréable. J'ai passé un moment avec ou sans les défauts que j'ai pu noter. J'ai apprécié ce que j'ai lu et je le conseille. Des livres comme celui-ci on en lit très peu. Je reste plutôt satisfaite de ce petit roman que j'ai englouti en à peine deux heures.
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Juliette découvre, à l'occasion du divorce conflictuel de ses parents, qu'elle n'est ni la fille de son père, ce qu'elle soupçonnait, mais ni de sa mère ! Malaise, mal-être, qui est-elle ?

Un roman qui sonne juste sur la famille et les liens qui unissent parents et enfants. Comment se construisent-ils ces liens ? Les liens du sang sont-ils plus importants, plus forts ? Un roman d'apprentissage, assez percutant.

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A 13 ans, Juliette vit avec légèreté entre ses parents et ses amis. C'est une chanceuse. Pourtant, si elle se sent en osmose avec sa mère, les relations sont plus compliquées avec son père, d'autant qu'il lui arrive de dire qu'elle ne doit pas être sa fille à être si différente de lui. Lorsque ses parents décident de se séparer, le doute s'installe dans la tête de Juliette. Qui est-elle vraiment? elle ou une autre?
Même s'il aborde assez bien la question de la parenté, trop de sujets abordés en même temps dans ce petit roman. Il aurait peut-être été préférable de se limiter un sujet central, cause du mal-être de l'héroïne. L'intérêt du divorce des parents? de la rencontre avec l'autre jeune fugueuse? Bof! Bof!

Juliette voit tout à coup sa chance tourner. Ses parents lui annoncent alors leur séparation. remonte alors la question de son absence de ressemblance avec son père avec qui elle a du mal à communiquer.

Mais la prise de sang jugée nécessaire pour prouver sa paternité va révéler une autre vérité...

Un roman familial en deux temps. Dans la première moitié du récit on suit l'héroïne en déshérence, déboussolée. Alors que la seconde moitié qui suit le grand chambardement, sera paradoxalement celui de la reconstruction.

Un livre court tiré d'une histoire vraie qui évoque un noyau familial fissuré, prêt à éclater et qui va devoir faire face à un cataclysme. Les relations entre les parents et leur fille unique sonne juste et l'auteur réussit à faire transparaître le mal être de l'adolescente.

A découvrir !

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Juliette, adolescente sans histoires semble née sous une bonne étoile au point que l'on pourrait croire qu'il est inscrit dans ses gènes que la chance lui sourira toute sa vie sans que le moindre nuage ne vienne ternir cet horizon toujours dégagé.
Jusqu'à ce jour où la roue semble tourner pour elle au point qu'elle commence à être habitée par le doute. Peut-être n'est-elle pas la fille qu'elle croyait être, peut-être sa vie va t-elle prendre une orientation qu'elle n'avait jamais imaginée...

Inspiré d'un fait divers , La plus grande chance de ma vie est une très belle histoire d'amour filial et une réflexion subtile sur les liens qui unissent les membres d'une famille. Catherine Grive donne à réfléchir à l'amour maternel (et paternel) avec une grande finesse tout en proposant à son lecteur de s'interroger sur la façon dont le hasard gouverne nos vies.

Le résumé donne trop d'éléments à mon goût sur la tempête que va devoir affronter Juliette dans sa vie. Heureusement la quatrième de couverture, elle, permet au lecteur de découvrir ce que l'on n'apprend qu'à la moitié du roman...

Juliette est une chanceuse, en tout, pour tout, toujours. Normal quand on a des parents qui travaillent à la Française des jeux et un chien qui s'appelle Poker. Mais un jour, la chance s'enfuie et son petit monde bien réglé commence à tourner de travers. Mauvaise passe ? Il faudra que les certitudes s'écroulent pour que Juliette se découvre vraiment, sans compter sur la chance...

Un roman agréable à lire qui commence de manière assez gentillette mais va vite évoluer vers une problématique plus complexe. Les certitudes se fissurent, le doute s'installe et la vérité est sans doute pire que celle imaginée au départ. L'écriture est simple mais soignée. C'est un roman très accessible, pour tout lecteur, aussi bien au collège qu'au lycée. L'intrigue est bien menée et on a envie d'en découvrir toujours plus.
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