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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais beaucoup aimé « sur les ailes du monde », la B.D de Grolleau et Royer consacrée au naturaliste Audubon. Quand j'ai vu que ce même duo avait écrit une B.D au sujet de Darwin, j'ai eu très envie de la lire. « HMS Beagle, aux origines de Darwin » s'avère une très bonne B.D même si elle m'a tout de même moins plu que « sur les ailes du monde ».

Le scénario est très bien fichu et on retrouve ici la façon originale de Grolleau pour aborder les biographies. Plutôt que de raconter la vie entière du grand scientifique, il préfère se concentrer uniquement sur le voyage qu'il a effectué à bord du Beagle, périple fondateur pour Darwin, quasi matriciel de toute sa pensée ultérieure. Grolleau ne craint pas non plus de s'éloigner de la réalité chronologique pour mieux saisir l'esprit du voyage.

Les dessins de Royer sont encore une fois très beaux. A travers ses crayonnés simples et grâcieux et joliment colorés, la nature est magnifiée.

Je pense que si j'ai été un peu moins séduite par ce « HMS Beagle, aux origines de Darwin » c'est parce qu'il s'intéresse à une figure extrêmement connue au sujet duquel on a déjà lu pas mal de choses. Audubon est une personnalité beaucoup moins connue. Même si je connaissais ses planches ornithologiques, j'ignorais tout de l'homme avant de lire « sur les ailes du monde ». Je ne prétends pas être spécialiste de Darwin mais on connait tous à peu près les grandes lignes de sa vie. Ceci dit, la B.D de Grolleau et Royer mérite largement le détour. Même si on connait le sujet, le scénario est bon et bien mené et c'est un plaisir pour les yeux. Pas de raison de bouder son plaisir.
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Charles Darwin est de santé fragile, mais malgré cela, il est bien décidé de prendre la mer à Davenport le 25 décembre 1891. Il a alors 21 ans. Ses études ne sont pas terminées. C'est tout à fait par hasard, qu'il part. le capitaine Fitzroy est heureux d'avoir un intellectuel à sa table et pour partager sa cabine. le capitaine Fitzroy veut faire escale à Tenerife. L'accès du port lui est refusé car selon Tenerife le navire venant de Grande-Bretagne vient d'un endroit où sévit le choléra.

Au Cap Vert Charles Darwin remarque une longue bande blanche dans la roche composée de calcaire et de coquillages. Sa théorie repose sur un phénomène évolutif et non suite à une éruption volcanique.

Fitzroy lors d'un premier voyage prit au Cap Vert trois indigènes. En les emmenant en Angleterre, il avait l'intention de les convertir à sa propre religion chrétienne. Ces anciens habitants du Cap Vert furent libérés lors du deuxième voyage du capitaine Fitzroy, occasion pour Darwin de faire leur connaissance et même devenir un ami lors du trajet entre l'Angleterre et le Cap Vert. Ils s'étaient tellement intégrés à la civilisation occidentale que le capitaine et les voyageurs du Beagle ne voulaient pas s'en séparer. le coeur de ses indigènes était de retourner à leur origine et les anglais les laissèrent aller.

Au Brésil Darwin s'offusque de la brutalité des blancs à l'encontre des noirs, dont il prend la défense. Dans les forêts, il s'émerveille sur l'immense variété des insectes.

En Uruguay, Darwin laisse partir le bateau, qu'il rejoindra plus tard. Il estime avoir beaucoup de recherche à faire. Il se promène à cheval avec des gauchos qui le mettent en garde sur les pièges de la nature. Il trouve des ossements d'animaux préhistorique. Comment ont-ils disparu : la faim, des prédateurs. Il effectue des prélèvements.

Darwin poursuit son voyage en réintégrant le bateau qui passe de l'atlantique au pacifique par le détroit de Magellan. En Terre de Feu, il rencontre avec effroi des géants mangeurs d'hommes. Il remonte ensuite l'ouest de l'Amérique du Sud jusqu'aux iles Galapagos, lieu le plus emblématique des études du naturaliste. En effet il constate que chaque ile compte des pinsons qui ont une physionomie propre à leur milieu et que leur survie est due à l'alimentation propre à cette île. (Sélection naturelle)

Concernant le dessinateur, je suis très admiratif des détails qu'il inclut dans de nombreuses vignettes, imaginant le gigantesque travail que cela représente. Je cite à titre d'exemples :
 P 6 Salon avec 5 personnes, meubles, tableaux, cheminée, bibliothèque, …
 P 15 le bateau Beagle en détails, les trois mats, les voiles, les cordages, les échelles de cordes, le quai et la voiture attelée emmenant Darwin.
 P 48 L'eau, la plage, des personnages dans l'eau et sur la plage, des palmiers, la montagne, …
 P70 et 71 Des coléoptères et des coquillages collectés et identifiés.

De cette bande dessinée, j'estime ne pas tirer beaucoup d'enseignements scientifiques. Elle me semble plutôt faites pour amuser la jeunesse. Les couleurs sont belles et pleinement réalistes. C'est une bande dessinée fort agréable à parcourir. Pour les amateurs de nature et de découvertes, le voyage du HMS Beagle est à approfondir par d'autres types de médias.
La couverture est originale. Elle me fait penser à Noé qui sort de son arche avec les animaux.

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1831, Darwin embarque depuis l'Angleterre, presque par hasard, à bord du HMS pour un long périple de cinq années. Tout cela sans aucun but et pourtant dès la première escale au Cap-Vert il fait une découverte géologique, prélude à la suite de ses réflexions sur l'origine des espèces. Les auteurs s'inspirent donc de ce voyage en y mêlant fiction et réalité.

Les dessins sont très agréables et la tenue de l'histoire et du scénario prenante. Une lecture qui fût agréable sans pour autant être un coup de coeur. Contente de l'avoir lue tout de même. Un bon moment de lecture au chaud sous un plaid, mes chiens blottis contre moi !

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Voici une BD qui retrace le périple de Charles Darwin autour du monde.
Lui qui était destiné à être pasteur va grâce à ses observations durant cinq ans
développer une nouvelle théorie sur l'histoire de la terre, de sa faune et de sa flore. Il va être aussi témoin de la façon dont les Noirs sont traités et devenir antiesclavagiste.
Une belle BD qui introduit à cette nouvelle pensée qui sera un peu revue ensuite mais qui hélas ne fait pas encore l'unanimité.
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De Darwin, je connaissais peu de choses, si ce n'est sa théorie de l'évolution, qui a fait couler beaucoup d'encre (hérésie ! blasphème) et qui en fait encore couler de nos jours.

Ce que je ne savais pas, c'est qu'il avait fait un périple en Amérique du Sud, et ça, c'était parfait pour le Mois Espagnol et Sud Américain…

Partant de Plymouth et faisant une escale à Cape Verde, le HMS Beagle (qui va faire souvent vomir Darwin), va accomplir un périple de 5 années et ce que Darwin découvrira comme espèces et plantes, seront primordiales pour sa théorie de l'évolution.

De ses recherches et ses accumulations d'insectes et d'espèces animales, il va mettre au point ses théories.

Cette bédé, aux dessins spéciaux qui ne m'ont pas rebutés (ils lui allaient bien, je trouve), est un récit succinct du voyage de Darwin, malgré tout, je pense que le plus important s'y trouve. Les éléments clés, je veux dire.

Charles Darwin est un homme spécial, en cela qu'il est avide de découverte, mais surtout, qu'il était pour l'égalité des Hommes, ce qui, à cette époque, était plus que révolutionnaire !

Malgré tout, en découvrant le peuple habitant la Terre de Feu, il les trouvera sauvages et non civilisés… Je ne lui en voudrai pas, nous penserions sans doute la même chose, malgré notre plus grande ouverture d'esprit.

Une bande dessinée des plus intéressantes, un scénario qui entraîne les lecteurs (et lectrices) dans un voyage fabuleux, où Darwin va émettre des théories blasphématoires, comme le fait que la Terre ait bien plus que les 6.000 années qu'on lui donnait (bible).

Un scénario qui ne devient jamais indigeste, car les auteurs ont été assez intelligents que pour aller à l'essentiel. Un récit qui fait que l'on va se coucher moins bête, après avoir dévoré, d'une traite, cette bédé de 176 pages.

Encore une preuve que les bédés ne sont pas constituées QUE des p'tits Mickey, ni QUE pour les enfants… Ceci est une bédé adulte, mais qu'un enfant de 10 ans pourrait lire sans problème.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Son aventure a commencé en décembre 1891.
Alors jeune homme se destinant à devenir pasteur, charles Darwin va embarquer à bord du Beagle comme naturaliste afin de d'accompagner le capitaine Fitzroy et compléter les cartes de l'Amérique du Sud pendant 2 ans.
Ce qu'il ne savait pas, c'est que son voyage allait durer 5 ans et lui ferait faire le tour du monde.

Album mi autobiographique mi pur roman, il reprend néanmoins la quête première d'un homme d'exception : comprendre le vertige du temps, décrire l'idée d'un temps long.
Certes Darwin ne va cesser durant ces 5 ans de s'émerveiller, de se scandaliser, d'apprendre et de s'émouvoir. Il recueillera des quantités d'informations et de spécimens qui viendront alimenter les recherches de ses contemporains.
Mais d'abord et avant tout, il trouvera la source de sa théorie encore aujourd'hui parfois controversée : l'évolution des espèces.
Le dessin est parfois plat et les personnages peu travaillés mais les paysages et les couleurs de toute beauté.

Plus de 170 pages qui malgré le degré de subjectivité assumé de ses auteurs, se laissent découvrir sans efforts.
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HSM Beagle, aux origines de Darwin offre assurément un premier contact intéressant à ceux qui veulent approfondir leurs connaissances à propos du probablement plus célèbre naturaliste que la Terre ait porté et de sa théorie. En effet, il est intéressant, pour le lecteur, de constater l'évolution du jeune adulte insouciant en un homme plus réfléchi qui cultive le doute pour mieux apprendre.

Non, la Terre ne peut avoir que 6 000 ans…

Au cours de son voyage, certaines idées de Darwin et d'autres qui émergent de ses observations seront constamment confrontées aux idées traditionnelles de la bourgeoisie anglaise de l'époque. L'auteur, Fabien Grolleau, réussit à bien relever ces dilemmes moraux que pouvaient vivre certains chercheurs, notamment en ce qui concerne les textes bibliques. Par ailleurs, une authentique dispute entre Darwin et le capitaine, Robert FitzRoy, constitue un moment marquant du récit. le premier prend la défense d'un jeune esclave en prétendant que tout homme est égal aux autres, et que l'esclavage est une vraie honte pour l'humanité. le lecteur comprend alors comment cette idée, si rare à l'époque, pouvait déranger.

En fin de livre, deux pages bien remplies de notes de l'auteur viennent préciser et enrichir nos réflexions, entre autres sur la singularité du voyage, l'esclavage, les peuples primitifs et l'élaboration de la théorie de l'évolution. Écrites avec un souci d'exactitude bien senti, elles expliquent, par exemple, le sort probable des trois indigènes capturés, civilisés en Europe puis relâchés, lors de ce voyage, dans leur village natal du sud de l'Argentine. Ces différentes explications permettent de mieux saisir le contexte social de l'époque ainsi que la portée des idées de Darwin (parfois avant-gardistes – comme sur l'esclavage –, parfois réactionnaires – comme pour ses égards envers les peuples autochtones).

Au final, les choix faits par l'auteur permettent d'appréhender la genèse de la théorie de l'évolution tout en sachant captiver avec les aventures vécues par l'équipage. Les dernières pages, se déroulant aux iles Galápagos, complètent de façon juste le livre en exposant clairement la théorie. À ce moment, le lecteur réalise à quel point toutes les sciences sont dépendantes les unes des autres et à quel point s'ouvrir à la connaissance universelle a été bénéfique pour Darwin. de plus, les dessins mettent de l'avant plusieurs représentations d'espèces, ce qui conforte la vocation scientifique de l'oeuvre. D'ailleurs, le fait que plusieurs vignettes laissent toute la place à l'illustrateur allège la lecture, qui peut parfois être un peu plus ardu. Une très belle lecture, donc!

Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2079
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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en lisant cette BD je pensais découvrir Charles Darwin et sa théorie de l'évolution sous une forme graphique. en fait, il n'en est rien. on revient aux sources du voyage qu'il a réalisé, son référencement des espèces qu'il a collectées et qui ont fait sa renommée en premier lieu auprès de ses pairs à Oxford. la rencontre d'esclavagistes humanistes va également l'amener à s'interroger sans pour autant qu'on trouve dans cette BD une position claire sur le sujet. j'ai apprécié la lecture de cette BD qui aide à appréhender le cheminement de Darwin, qui lui a servi de terreau pour ses futures recherches. il ne s'agit pas d'un livre sur la théorie de l'Evolution mais d'une BD sur cette fameuse expédition.
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cette BD retrace le voyage de Darwin, âgé d'une vingtaine d'années, à bord du navire le Beagle. Il va découvrir le monde: les voyages en mer dans des conditions difficiles, les rencontres et la variété des espèces animales... et c'est le début de sa réflexion sur l'évolution des espèces Mais la BD met surtout en avant l'aventure, la passion pour la biologie et le racisme colonialiste
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Récit du périple de Darwin à bord du HMS Beagle pour une expédition de plusieurs années. On découvre un jeune Darwin émerveillé par la richesse des variétés de faune et de flore qu'il découvre pendant ses escales ; et on suit le cheminement de sa réflexion qui posera les bases de sa théorie de l'évolution.
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