Charles Darwin est de santé fragile, mais malgré cela, il est bien décidé de prendre la mer à Davenport le 25 décembre 1891. Il a alors 21 ans. Ses études ne sont pas terminées. C'est tout à fait par hasard, qu'il part. le capitaine Fitzroy est heureux d'avoir un intellectuel à sa table et pour partager sa cabine. le capitaine Fitzroy veut faire escale à Tenerife. L'accès du port lui est refusé car selon Tenerife le navire venant de Grande-Bretagne vient d'un endroit où sévit le choléra.
Au Cap Vert Charles Darwin remarque une longue bande blanche dans la roche composée de calcaire et de coquillages. Sa théorie repose sur un phénomène évolutif et non suite à une éruption volcanique.
Fitzroy lors d'un premier voyage prit au Cap Vert trois indigènes. En les emmenant en Angleterre, il avait l'intention de les convertir à sa propre religion chrétienne. Ces anciens habitants du Cap Vert furent libérés lors du deuxième voyage du capitaine Fitzroy, occasion pour Darwin de faire leur connaissance et même devenir un ami lors du trajet entre l'Angleterre et le Cap Vert. Ils s'étaient tellement intégrés à la civilisation occidentale que le capitaine et les voyageurs du Beagle ne voulaient pas s'en séparer. le coeur de ses indigènes était de retourner à leur origine et les anglais les laissèrent aller.
Au Brésil Darwin s'offusque de la brutalité des blancs à l'encontre des noirs, dont il prend la défense. Dans les forêts, il s'émerveille sur l'immense variété des insectes.
En Uruguay, Darwin laisse partir le bateau, qu'il rejoindra plus tard. Il estime avoir beaucoup de recherche à faire. Il se promène à cheval avec des gauchos qui le mettent en garde sur les pièges de la nature. Il trouve des ossements d'animaux préhistorique. Comment ont-ils disparu : la faim, des prédateurs. Il effectue des prélèvements.
Darwin poursuit son voyage en réintégrant le bateau qui passe de l'atlantique au pacifique par le détroit de Magellan. En Terre de Feu, il rencontre avec effroi des géants mangeurs d'hommes. Il remonte ensuite l'ouest de l'Amérique du Sud jusqu'aux iles Galapagos, lieu le plus emblématique des études du naturaliste. En effet il constate que chaque ile compte des pinsons qui ont une physionomie propre à leur milieu et que leur survie est due à l'alimentation propre à cette île. (Sélection naturelle)
Concernant le dessinateur, je suis très admiratif des détails qu'il inclut dans de nombreuses vignettes, imaginant le gigantesque travail que cela représente. Je cite à titre d'exemples :
P 6 Salon avec 5 personnes, meubles, tableaux, cheminée, bibliothèque, …
P 15 le bateau Beagle en détails, les trois mats, les voiles, les cordages, les échelles de cordes, le quai et la voiture attelée emmenant Darwin.
P 48 L'eau, la plage, des personnages dans l'eau et sur la plage, des palmiers, la montagne, …
P70 et 71 Des coléoptères et des coquillages collectés et identifiés.
De cette bande dessinée, j'estime ne pas tirer beaucoup d'enseignements scientifiques. Elle me semble plutôt faites pour amuser la jeunesse. Les couleurs sont belles et pleinement réalistes. C'est une bande dessinée fort agréable à parcourir. Pour les amateurs de nature et de découvertes, le voyage du HMS Beagle est à approfondir par d'autres types de médias.
La couverture est originale. Elle me fait penser à
Noé qui sort de son arche avec les animaux.