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Si, comme moi, vous avez lu « L'origine des espèces » il y a fort longtemps et que vous n'en avez que très peu de souvenirs, cette bande dessinée sera la bienvenue pour vous rafraichir la mémoire et parcourir quelques pans de la vie de Charles Darwin.
Nous allons le suivre durant un voyage qui va durer cinq années, au cours duquel il découvrira des espèces animales et végétales du monde entier et se posera aussi des questions concernant les divers peuples rencontrés et notre façon de les traiter.
J'ai été séduite par cette bande dessinée qui n'est en rien indigeste, puisqu'elle n'est pas le récit exhaustif de ce voyage, mais reprend des éléments clés de l'évolution de la pensée de Darwin.
On le voit grandir, se poser des questions, apprendre au contact des autres, se lier d'amitié avec différentes personnes, mettre au point une méthode de classification, etc… la multiplicité des thèmes abordés m'a enchantée et passionnée.

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Le récit fabuleux et romancé du voyage de Charles Darwin. Une aventure à la source de nombreux bouleversements qui changeront le cours de la science.

Plutôt que de nous proposer une biographie classique de cet éminent homme de science que fut Charles Darwin, Jérémie Royer et Fabien Grolleau ont choisi d'adapter à leur manière le récit autobiographique Voyage d'un naturaliste autour du monde de Darwin. S'attarder sur le périple à l'origine de l'homme qui donnera un éclairage nouveau sur nos origines est astucieux et nous offre les clés pour comprendre comment celui qui était destiné à devenir pasteur a introduit le principe d'évolution des espèces.

Les deux auteurs n'en sont pas à leur coup d'essai puisqu'ils avaient déjà réalisé le très bel album graphique Les Ailes du monde, Audubon, le peintre naturaliste. de nouveau, ils font preuve d'un remarquable travail documentaire. Les qualités graphiques notamment les paysages, la faune et la flore, que subliment les couleurs utilisées, nous offre des planches devant lesquelles nous nous surprenons à passer de longues minutes de contemplation.

Au-delà du côté plaisir procuré par cet ouvrage, le côté documentaire nous alimente en connaissance et éveille en nous de nombreuses questions sur la réception de ces découvertes par les sociétés très religieuses de l'époque. Aujourd'hui encore, certaines communautés remettent en cause la théorie darwinienne et le succès de livres comme Dieu – la science et ses preuves de Bolloré et Bonnassies sont la preuve que dans le débat public subsistent beaucoup de questions.

Embarquez avec Darwin à bord du His Majesty Ship Beagle et profitez de ce génial voyage pour vous faire votre opinion.
Lien : https://imaginoire.fr/2022/0..
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J'avais beaucoup aimé « sur les ailes du monde », la B.D de Grolleau et Royer consacrée au naturaliste Audubon. Quand j'ai vu que ce même duo avait écrit une B.D au sujet de Darwin, j'ai eu très envie de la lire. « HMS Beagle, aux origines de Darwin » s'avère une très bonne B.D même si elle m'a tout de même moins plu que « sur les ailes du monde ».

Le scénario est très bien fichu et on retrouve ici la façon originale de Grolleau pour aborder les biographies. Plutôt que de raconter la vie entière du grand scientifique, il préfère se concentrer uniquement sur le voyage qu'il a effectué à bord du Beagle, périple fondateur pour Darwin, quasi matriciel de toute sa pensée ultérieure. Grolleau ne craint pas non plus de s'éloigner de la réalité chronologique pour mieux saisir l'esprit du voyage.

Les dessins de Royer sont encore une fois très beaux. A travers ses crayonnés simples et grâcieux et joliment colorés, la nature est magnifiée.

Je pense que si j'ai été un peu moins séduite par ce « HMS Beagle, aux origines de Darwin » c'est parce qu'il s'intéresse à une figure extrêmement connue au sujet duquel on a déjà lu pas mal de choses. Audubon est une personnalité beaucoup moins connue. Même si je connaissais ses planches ornithologiques, j'ignorais tout de l'homme avant de lire « sur les ailes du monde ». Je ne prétends pas être spécialiste de Darwin mais on connait tous à peu près les grandes lignes de sa vie. Ceci dit, la B.D de Grolleau et Royer mérite largement le détour. Même si on connait le sujet, le scénario est bon et bien mené et c'est un plaisir pour les yeux. Pas de raison de bouder son plaisir.
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Charles Darwin est de santé fragile, mais malgré cela, il est bien décidé de prendre la mer à Davenport le 25 décembre 1891. Il a alors 21 ans. Ses études ne sont pas terminées. C'est tout à fait par hasard, qu'il part. le capitaine Fitzroy est heureux d'avoir un intellectuel à sa table et pour partager sa cabine. le capitaine Fitzroy veut faire escale à Tenerife. L'accès du port lui est refusé car selon Tenerife le navire venant de Grande-Bretagne vient d'un endroit où sévit le choléra.

Au Cap Vert Charles Darwin remarque une longue bande blanche dans la roche composée de calcaire et de coquillages. Sa théorie repose sur un phénomène évolutif et non suite à une éruption volcanique.

Fitzroy lors d'un premier voyage prit au Cap Vert trois indigènes. En les emmenant en Angleterre, il avait l'intention de les convertir à sa propre religion chrétienne. Ces anciens habitants du Cap Vert furent libérés lors du deuxième voyage du capitaine Fitzroy, occasion pour Darwin de faire leur connaissance et même devenir un ami lors du trajet entre l'Angleterre et le Cap Vert. Ils s'étaient tellement intégrés à la civilisation occidentale que le capitaine et les voyageurs du Beagle ne voulaient pas s'en séparer. le coeur de ses indigènes était de retourner à leur origine et les anglais les laissèrent aller.

Au Brésil Darwin s'offusque de la brutalité des blancs à l'encontre des noirs, dont il prend la défense. Dans les forêts, il s'émerveille sur l'immense variété des insectes.

En Uruguay, Darwin laisse partir le bateau, qu'il rejoindra plus tard. Il estime avoir beaucoup de recherche à faire. Il se promène à cheval avec des gauchos qui le mettent en garde sur les pièges de la nature. Il trouve des ossements d'animaux préhistorique. Comment ont-ils disparu : la faim, des prédateurs. Il effectue des prélèvements.

Darwin poursuit son voyage en réintégrant le bateau qui passe de l'atlantique au pacifique par le détroit de Magellan. En Terre de Feu, il rencontre avec effroi des géants mangeurs d'hommes. Il remonte ensuite l'ouest de l'Amérique du Sud jusqu'aux iles Galapagos, lieu le plus emblématique des études du naturaliste. En effet il constate que chaque ile compte des pinsons qui ont une physionomie propre à leur milieu et que leur survie est due à l'alimentation propre à cette île. (Sélection naturelle)

Concernant le dessinateur, je suis très admiratif des détails qu'il inclut dans de nombreuses vignettes, imaginant le gigantesque travail que cela représente. Je cite à titre d'exemples :
 P 6 Salon avec 5 personnes, meubles, tableaux, cheminée, bibliothèque, …
 P 15 le bateau Beagle en détails, les trois mats, les voiles, les cordages, les échelles de cordes, le quai et la voiture attelée emmenant Darwin.
 P 48 L'eau, la plage, des personnages dans l'eau et sur la plage, des palmiers, la montagne, …
 P70 et 71 Des coléoptères et des coquillages collectés et identifiés.

De cette bande dessinée, j'estime ne pas tirer beaucoup d'enseignements scientifiques. Elle me semble plutôt faites pour amuser la jeunesse. Les couleurs sont belles et pleinement réalistes. C'est une bande dessinée fort agréable à parcourir. Pour les amateurs de nature et de découvertes, le voyage du HMS Beagle est à approfondir par d'autres types de médias.
La couverture est originale. Elle me fait penser à Noé qui sort de son arche avec les animaux.

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En retranchant les informations et "en regroupant lieux et faits" les auteurs racontent un Charles Darwin qu'ils font leur.
En s'affranchissant de l'illusion d'une rectitude historique absolue, ils font coup double en allégeant leur récit et en rendant hommage aux manières de faire de C. Darwin.
Certaines planches sont magnifiques avec une palette technique et chromatique rendant compte de la diversité du vivant.
L'aspect naturaliste du 19ème siècle est aussi bien rendu avec une volonté totalisante où la description ethnographique côtoie cartographie et géologie. Ainsi ponctuellement les auteurs réalisent des planches imagées de l'évolution buissonnante, des coupes géologiques ou de la théorie de formation des atolls du Pacifique proposée par C. Darwin.
Dans cette même veine, les auteurs soulignent les contradictions de Charles Darwin par rapport à l'esclavage (il était anti-esclavagiste) et à ses considérations sur les autres cultures (il se faisait alors très européocentré).
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1831, Darwin embarque depuis l'Angleterre, presque par hasard, à bord du HMS pour un long périple de cinq années. Tout cela sans aucun but et pourtant dès la première escale au Cap-Vert il fait une découverte géologique, prélude à la suite de ses réflexions sur l'origine des espèces. Les auteurs s'inspirent donc de ce voyage en y mêlant fiction et réalité.

Les dessins sont très agréables et la tenue de l'histoire et du scénario prenante. Une lecture qui fût agréable sans pour autant être un coup de coeur. Contente de l'avoir lue tout de même. Un bon moment de lecture au chaud sous un plaid, mes chiens blottis contre moi !

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Voici une BD qui retrace le périple de Charles Darwin autour du monde.
Lui qui était destiné à être pasteur va grâce à ses observations durant cinq ans
développer une nouvelle théorie sur l'histoire de la terre, de sa faune et de sa flore. Il va être aussi témoin de la façon dont les Noirs sont traités et devenir antiesclavagiste.
Une belle BD qui introduit à cette nouvelle pensée qui sera un peu revue ensuite mais qui hélas ne fait pas encore l'unanimité.
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De Darwin, je connaissais peu de choses, si ce n'est sa théorie de l'évolution, qui a fait couler beaucoup d'encre (hérésie ! blasphème) et qui en fait encore couler de nos jours.

Ce que je ne savais pas, c'est qu'il avait fait un périple en Amérique du Sud, et ça, c'était parfait pour le Mois Espagnol et Sud Américain…

Partant de Plymouth et faisant une escale à Cape Verde, le HMS Beagle (qui va faire souvent vomir Darwin), va accomplir un périple de 5 années et ce que Darwin découvrira comme espèces et plantes, seront primordiales pour sa théorie de l'évolution.

De ses recherches et ses accumulations d'insectes et d'espèces animales, il va mettre au point ses théories.

Cette bédé, aux dessins spéciaux qui ne m'ont pas rebutés (ils lui allaient bien, je trouve), est un récit succinct du voyage de Darwin, malgré tout, je pense que le plus important s'y trouve. Les éléments clés, je veux dire.

Charles Darwin est un homme spécial, en cela qu'il est avide de découverte, mais surtout, qu'il était pour l'égalité des Hommes, ce qui, à cette époque, était plus que révolutionnaire !

Malgré tout, en découvrant le peuple habitant la Terre de Feu, il les trouvera sauvages et non civilisés… Je ne lui en voudrai pas, nous penserions sans doute la même chose, malgré notre plus grande ouverture d'esprit.

Une bande dessinée des plus intéressantes, un scénario qui entraîne les lecteurs (et lectrices) dans un voyage fabuleux, où Darwin va émettre des théories blasphématoires, comme le fait que la Terre ait bien plus que les 6.000 années qu'on lui donnait (bible).

Un scénario qui ne devient jamais indigeste, car les auteurs ont été assez intelligents que pour aller à l'essentiel. Un récit qui fait que l'on va se coucher moins bête, après avoir dévoré, d'une traite, cette bédé de 176 pages.

Encore une preuve que les bédés ne sont pas constituées QUE des p'tits Mickey, ni QUE pour les enfants… Ceci est une bédé adulte, mais qu'un enfant de 10 ans pourrait lire sans problème.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Voici ma seconde lecture de la sélection BD pour le prix Cezam…. et pour être honnête, je ne suis pas sûre que j'aurais emprunter ce livre sans ce critère. Et finalement c'est une très bonne surprise.
Il y a quelques années, j'ai lu "l'origine des espèces"... je lis parfois des choses assez improbables. Alors évidemment, je n'ai pas tout retenu de cette lecture, mais je pense en avoir intégré dans ma petite tête les principaux points.
Alors cette BD, a été pour moi un chouette complément à cette lecture, pour mieux comprendre, l'origine de l'origine en quelque sorte : comment un jeune homme qui s'improvise naturaliste en arrive à faire de tels découvertes (une multitude de nouvelles espèces) mais avec le temps à arriver à de telles conclusions.
Et surtout, cela laisse rêveur, à l'époque il suffisait (presque) de se pencher et regarder pour faire une découverte scientifique…
Et en plus, j'ai beaucoup aimé le dessin… plus d'une fois il y a de magnifiques représentations en pleines pages, comme je les aime. Et alors j'ai tendance à rester là à regarder.
Une super découverte.
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Son aventure a commencé en décembre 1891.
Alors jeune homme se destinant à devenir pasteur, charles Darwin va embarquer à bord du Beagle comme naturaliste afin de d'accompagner le capitaine Fitzroy et compléter les cartes de l'Amérique du Sud pendant 2 ans.
Ce qu'il ne savait pas, c'est que son voyage allait durer 5 ans et lui ferait faire le tour du monde.

Album mi autobiographique mi pur roman, il reprend néanmoins la quête première d'un homme d'exception : comprendre le vertige du temps, décrire l'idée d'un temps long.
Certes Darwin ne va cesser durant ces 5 ans de s'émerveiller, de se scandaliser, d'apprendre et de s'émouvoir. Il recueillera des quantités d'informations et de spécimens qui viendront alimenter les recherches de ses contemporains.
Mais d'abord et avant tout, il trouvera la source de sa théorie encore aujourd'hui parfois controversée : l'évolution des espèces.
Le dessin est parfois plat et les personnages peu travaillés mais les paysages et les couleurs de toute beauté.

Plus de 170 pages qui malgré le degré de subjectivité assumé de ses auteurs, se laissent découvrir sans efforts.
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