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3,31

sur 188 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Commençons par la fin : je n'ai pas réussi à achever ma lecture. Arrivé à plus de 60% du bouquin (soit plus de 300pages) je cherche encore la porte d'entrée : j'ai l'impression de m'être fait balader, de saut de puce en circonvolutions sans jamais rentrer dans l'histoire d'où une note désastreuse pour ce livre.
Pourtant les critiques m'avaient fortement donné envie. Comme beaucoup, entendre parler d'un « Harry Potter pour adultes » m'avait fait saliver… mais cette salive ne s'est révélée qu'eau de boudin !
Alors Ok pour le parallèle avec le sorcier à binocle mais un peu plus de nuances auraient été bienvenues :
un jeune qui grandit parmi les non magiciens, élevé par des parents, qui certes ne sont pas morts, mais qui l'ignorent royalement.
une école d'initiés à laquelle on n'accède que sur invitation et qui est dissimulée aux yeux des non magiciens
une répartition par disciplines magiques selon ses compétences (physique, naturels, pyrotechniques) avec un lieu de vie pour chacun
un sport « national » : ici la barbouze au lieu du quidditch
Bref… c'est un peu trop en miroir pour moi. Ca m'a limite mise en colère : l'impression que Lev grossman ne s'était quand meme pas trop foulé pour créer son univers.
Pour ce qui est du « pour adulte » alors là franchement non ! Il ne suffit pas de donner quelques années supplémentaires à son personnage, de le sexualiser à coup de mots grossiers et de le faire picoler toutes les 4 pages pour rendre quoi que ce soit plus « adulte »
Pour finir sur la forme, je vous avouerais que Lev Grossman m'a profondément fait ch*** .
Son livre oscille entre structure de phrases dignes d'un enfant de CM2 (je vous invite à compter le nombre de fois où l'auteur commence ses phrases par « un jour »… voire même ses débuts de chapitres... bof bof bof quand même) et métaphores pompeuses qui diluent et alourdissent le propos inutilement.
Sans parler de l'emploi ponctuel de mots tout droits sortis du petit robert, comme pour dire « si si, je suis un écrivain, regardez j'ai lu le dictionnaire ».
Par exemple :
« un jour, il monta en haut de la tour d'horloge et passa l'après midi à regarder l'énorme balancier rouillé osciller de droite à gauche, suivant le mouvement complexe des rouages massifs qui tournaient et s'entrainaient les uns les autres, poursuivant leur syllogisme mécanique jusqu'à ce que l'éclat du couchant inonde le cadran et lui en montre une image inversée »
En résumé : il passa l'apres midi planqué dans la tour à s'abrutir du mouvement de balancier… mais j'imagine que 6 lignes pour le dire c'est mieux !
Une autre ? Ne boudons pas le plaisir…
« Au bout du compte, il passa 5 jours chez ses parents et, l'espace d'un instant, alors qu'il montait les marches du perron et humait une senteur qui lui était familière, un mélange de graillon et de térébenthine, de tapis d'orient et de poussière, alors qu'il retrouvait le sourire dentu et exaspéré de sa mère, la bonne humeur un peu forcée de son père, il redevint celui qu'il était naguère en leur présence et éprouva l'attraction gravitationnelle du petit garçon qu'il serait pour toujours dans les tréfonds de son âme »
AU SECOUUUUURRRRRSSSS !!!!!
10 lignes ! 10 lignes pompeuses pour dire qu'il se sentit comme un petit garçon en passant la porte de chez ses parents ! mais AU SECOURS !

Je m'aperçois que j'ai largement développé la forme grotesque du livre, mais, bien que ne voulant pas faire une critique à rallonge, il me faut dire quelques mots du fond, de l'histoire.
C'est simple : je ne sais pas de quoi parle le livre !
on survole tout, ne développe rien… Je vous met au défit de dessiner brakebills, ou de me raconter ce qu'on y apprend précisément, à quoi ressemble un cours, qui sont les autres élèves de cette école ormis les physiques…
Quand à l'intrigue… quelle intrigue ?
A chaque fois que je me suis dit « ah voilà, il va se passer quelque chose »… non… rien… on vide le bébé avec l'eau du bain !
Le livre « les magiciens » est apparu dans une enveloppe mystérieuse… puis plus rien
Le fauve est apparu… puis plus rien malgré la mort d'une élève...
Julia est réapparue… puis plus rien malgré sa déchéance….
on apprend que le frère d'Alice est devenu un niffin… plus plus rien…
On leur incruste un démon sous la peau… puis plus rien…
Quand donc j'ai lâché « les magiciens », à plus de 60% du livre je le répète, Je ne savais toujours pas quelle était la spécialité de Quentin (et pour tout dire, maintenant je m'en fous), je ne sais même pas ce qu'il est vraiment capable de faire... les physiques avaient quitté cette école qui finalement ne les forment à rien, ne foutaient rien de leur vie, buvaient, se droguaient et baisaient comme des kangourou (mais là encore, n'est pas american psycho qui veut !)
C'est TRES TRES rare que je ne finisse pas un livre. habituellement, même quand ça part mal; je m'accroche, me disant toujours qu'il faut laisser sa chance au produit, que ça va venir… mais là c'est pas venu. Jai le sentiment qu'on s'est royalement foutu de ma gu***.
On m'a appâté avec un outrageux mensonge, on m'a fait des promesses non tenues…
Bref : je ne recommanderais la lecture de « les magiciens » à personne… sauf peut être à une personne que je n'aime pas ! :p
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Que d'élogieuses critiques entouraient ce livre! Lorsque je l'ai commencé, j'étais persuadé à coup sûr de lire un bouquin qui allait me plaire. Si cela ne suffisait pas, il restait encore la quatrième couverture qui parlait d'un "Harry Potter pour adultes", et Dieu sait que ce genre de références, ça me fait un petit quelque chose... (mais rassurez-vous, nous y reviendrons, et ce sera sale)

S'il y a une chose que l'on ne peut reprocher aux Magiciens de Grossman, c'est l'originalité de sa structure et disons, l'ambition générale de son récit. On est face à une histoire très, très référencée: on tire franchement du côté de Narnia, et un peu du côté Harry Potter. On pourra presque s'amuser à faire quelques comparaisons entre chaque oeuvre, et c'est aisé car souvent assez frappant. Mais de ces références, même si elles forment une grande partie du récit, l'ambition de l'auteur se dévoile: la vie ne semble pas être aussi simple que dans les romans, à commencer par un élément rarement présent mais bien réel: l'ennui et la désillusion. On tombe donc devant un vague objectif de décrypter ce qui se passerait si Harry Potter était un personnage réaliste se mouvant dans un univers finalement plus si... Magique que cela.
En fait, à bien y réfléchir, "Les Magiciens" transforme parfois le merveilleux/fantasy d'Harry Potter ou Narnia en fantastique à bien des égards (à commencer par les réactions de Quentin).

Mais là où le bât blesse, c'est que le roman est une purge à lire. Mais alors, j'ai trouvé ça franchement nul. Au vu de l'avalanche de critiques positives qu'il a reçues, je répète que je ne critique pas le lectorat ou les goûts de chacun. Mais c'est mon avis, et attention, ça va mitrailler un peu.
Dans le projet général du livre de présenter quelque chose de réaliste, on se doute que Grossman a choisi de ne pas narrer l'histoire d'un jeune garçon héroïque et plein de bonnes valeurs. Parce que vous voyez, ça ce n'est pas réaliste. Il a choisi donc d'en faire une sorte de magma merdique mal caractérisé, à mi-chemin entre un jeune adulte dépressif et un jeune connard tout court. Alors après, je vous dirais bien que les "anti-héros", pourquoi pas. Mais c'est une notion délicate pour un auteur, et Quentin est juste un "anti-". Lâche, déprimant, ennuyant, égocentrique et absolument antipathique: le suivre sera dans le genre une bonne purge.

Mais alors le pire est à venir. Ce qui est absolument dramatique dans ce récit, c'est l'incapacité totale de l'auteur à ancrer son histoire.
Disons que quand tout un chacun lit un livre, il apprécie normalement un minimum d'ancrage dans le temps et l'espace; et de la même manière dans l'intrigue et les personnages. Et là, punaise, on est vraiment à côté de la plaque. Je lis quand même pas mal de romans, de bien des "genres" et "courants", et un peu d'expérimentation ne me fait pas peur. Mais là, c'est ingérable. J'ai été incapable, tout du long, de me faire une idée claire des lieux ou du moment de l'intrigue. L'auteur a un blocage dès qu'il s'agit de glisser quelques éléments descriptifs. Je pausais parfois quelques minutes ma lecture et me disais: "Attends, là je suis où? Quand sommes-nous? En 3ème, 4ème année? A quoi il ressemble lui? Que sait-on de lui?". Et donc, en faisant un petit effort de représentation, je m'imaginais mes personnages sans visage, dans un univers blanc parce que Grosman n'a pas su gérer une seule seconde son rôle d'écrivain: supporter une histoire suffisamment pour que son lecteur puisse la co-créer avec lui.
Et c'est la même chose, donc, avec les personnages et l'intrigue. On les voit défiler, on ne sait même plus qui est qui. Certains personnages paraissaient importants, et on ne les revoit plus pendant 300 pages. Ce qui fait que lorsqu'ils reviennent, généralement, on s'en branle. C'est encore plus dérangeant pour l'intrigue: on assiste par exemple, dans le roman, au meurtre d'une élève (à cause d'ailleurs d'une niaiserie de Quentin, bien sûr...). Eh bien, croyez-le ou non, ceci a un impact absolument égal à zéro sur l'intrigue. Cette incapacité à faire interagir ses personnages entre eux et avec ce qui fabrique leur vie, ce n'est pas de l'expérimentation littéraire, mais un bon loupé qui pue.

Comme je le dis souvent, "une solitude n'en vaut pas une autre". Et c'est un mantra que je m'applique à exercer de façon quotidienne depuis quelques années, depuis que j'ai pensé cette phrase. Et donc, loin de moi l'idée de critiquer la désillusion et cette fameuse solitude inhérente à Quentin, cette espèce de "blase" existentiel qu'il ressent. Mais les scènes où il boit, se drogue, baise... C'est exécuté avec la maestria de la médiocrité. C'est superficiel et puéril, cela ne dépasse jamais des rouages d'intrigue. S'il est difficile dans le livre de ne pas "ressentir" sa solitude et son mal-être, l'auteur ne s'attarde pas une seconde à nous la faire comprendre. Ce qui, finalement, ne fait que rendre son "anti-héros" plus antipathique et la quête du roman plus loupée encore.

Je conclurai donc en vous disant que non, je n'ai pas aimé "Les Magiciens" de Lev Grossman. Et je ne l'ai pas aimé non pas parce que je n'ai pas perçu sa portée ou que je m'attendais à autre chose, mais parce que je le trouve sincèrement loupé.
Et donc, que ce soit extrêmement clair pour L'Atalante, tous ces points développés soulignent une unique chose: à bien des égards, je trouve Harry Potter bien plus adulte que ne le seront jamais ces livres.
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Alors c'est l'histoire d'Harry Potter qui lisait les Chroniques de Narnia, mais qui voulait jouer au Maître des Illusions et à American Psycho.
Résultat : l'ensemble est brouillon, vain et pénible.
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Que dire ? Je n ai pas tenu le choc. Après littéralement 250 pages où il ne se passe pratiquement rien, j ai laissé tomber.
Ce livre est pour moi l'incarnation même du mal des années 2000 : "refaisons la même chose que.... mais en y mêlant un peu de .... et de.... "
Tout ce qui aurait pu être intéressant finit par ne pas être exploité. Décevant au plus haut point.
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Récemment la chaîne de télévision SyFy a décidé d'adapter en série TV, l'histoire des The Magicians, intriguée par l'histoire originelle, j'ai débuté la lecture du tome un de la série de Lev Grossman. Malheureusement, ce ne fut pas l'enchantement des critiques qui marqua cette lecture : que de déceptions !

Le roman est décrit comme un "Harry Potter" pour adultes, mais utiliser le sexe sur deux scènes et quelques remarques et l'alcool n'en fait pas un traitement adulte ! Au contraire, l'utilisation de l'alcoolisme est presque ridicule tant il caricature les cercles étudiants américains. Outre ces thèmes, la mort est aussi survolé. Un personnage meurt : juste une ligne dessus et aucun impact sur les protagonistes... alors pourquoi créer cette péripétie ?

De plus, le style d'écriture est brouillon : suivre ce qu'il se passe n'est pas toujours simple car on passe souvent du coq à l'âne - aussi bien pour les descriptions que pour les changements de chapitres. Ceci est dommageable car on peine à s'attacher aux personnages qui sont eux-mêmes déjà des stéréotypes de caractères. L'un sera vaniteux et pédant, l'autre discret et talentueux etc., etc.
Pourtant, l'univers développe aurait pu être intéressant mais son développement brouillon gâche cette fraicheur d'une autre école de magie.

Malgré tout ses défauts, si vous aimez les univers de magie peut-être que vous arriverez à rentrer dans l'histoire et à apprécier cet univers mais pour tous les autres, je vous déconseille cet ouvrage... et vous suggérerez plutôt la série TV qui gomme pas mal des défauts de l'intrigue et du développement des personnages.
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Alors, je crois n'avoir jamais lu un livre aussi mauvais que cela. Désolée je vais spoiler : les 300 premières pages, Quentin, le "héros" de l'histoire passe son temps à être insatisfait, se plaindre de sa condition, et passe d'orgies en beuveries, bref, un éternel adulescent. Même l'apprentissage de la magie ne le satisfait pas,...
Quand, enfin, il tombe amoureux de la fille de ses rêves, Alice, il foire sa relation car il n'est toujours pas satisfait.
Le seul passage intéressant du livre, après cette 300e page est quand, il accède avec son groupe d'amis à Fillory, le pays des rêves qu'il connait par ses lectures depuis son enfance.
D'ailleurs, et c'est bien ce que je reproche à l'auteur, on retrouve bien Narnia (et d'autres références) dans ce pays-là... bref, peu d'originalité,
Evidemment, il y a un grand "méchant" que le groupe va devoir affronter, et Alice va jusqu'à se sacrifier pour le vaincre en sachant que le dieu bélier de Fillory est déjà à terre (si on ne retrouve pas une analogie avec Aslan, le lion de Narnia, c'est que je ne sais pas lire entre les lignes).
Et là, de nouveau, Quentin tombe dans l'apitoiement sur soi, la culpabilité, le dégoût de la vie,... Bref, un vrai désenchantement que cet ouvrage, de plus, il y a des passages qui sont difficilement explicables, et c'est par moments, très décousu. Je n'ai que rarement mis une mauvaise critique sur un livre, mais pour moi, ça ne vaut que cela (en sachant que je suis allée jusqu'au bout pour me faire une réelle opinion). Je vous conseille, si vous étiez tenté par cette lecture de passer votre chemin !
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Un mélange des chroniques de Narnia et de Alice au pays des merveilles.
Pas très heureux et très pénible à lire
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