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Tombé hors du temps

Pour s'immiscer dans l'intimité de cette plainte funèbre, il ne faut pas forcer la porte. Il faut laisser à l'entrée ses préjugés, comme l'on se déchausse aux abords d'un lieu sacré. Trois tentatives auront été nécessaires pour le comprendre.

Une fois admis au coeur de ce chant d'une infinie douleur, se laisser porter par les mots, en empathie bienveillante, comme on contemple une oeuvre d'art. Les voix se mêlent, contant une histoire singulière, qui donne à chacun une tonalité unique. La perte engendre des sanglots discordants, nourris au terreau de chaque histoire. Mais les questions sont les mêmes, éternellement ressassées. Et la lutte contre l'oubli se fait destructrice, tant il est douloureux à la fois de vivre avec le souvenir du malheur et de s'interdire de le laisser s'effacer :

L'homme
Parle-moi,
Parle-
Moi de nous
Cette nuit-là -

La femme
Je sens que quelque chose
Ne va pas : Tu déchires
Les bandages afin de
Pouvoir t'abreuver
De ton sang, provision
Pour le chemin qui mène
Là-bas


La tentation est grande de se laisser glisser vers des rivages mortifères, même si la raison sait que le chemin est vain.

A ce chant d'amour du fils perdu, s'unissent en contrepoint d'autres mélodies funèbres riveraines : les questions sont les mêmes, mais le deuil accomplit son oeuvre en singularisant ses effets :

Tu es devenue muette la première,
Puis se fut mon tour.
Le silence t'as fait
Du bien, et moi
Il m'a saisi
A la gorge. L'un
Après l'autre les mots
Ont expiré, et nous avons ressemblé
A une maison
Où petit à petit s'éteignent
Toutes les lumières, jusqu'à ce que tombe
Un silence obscur-

Les mots de la prière se font remèdes, dessinent le chemin de la rédemption et disent la réticence à laisser derrière soi les oripeaux de la souffrance
Le coeur me fend,
Mon trésor,
A la seule pensée
Que j'ai -
Peut-être -
Trouvé des mots
Pour le dire

Ces notes sont très incomplètes car il faudrait de nombreuses pages pour aborder les multiples facettes de ce récit. Elles représentent ce qui m'a le plus touché et probablement ce qu'il en restera après l'oubli
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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« Tombé hors du temps » de David Grossman (Né à Jérusalem en 1954) – éditions Seuil – 2012 – 198 pages

Bienvenue dans l'émission du Phoenix « Ça passe ou ça casse » où j'ai le plaisir de jeter les bases et où TU décides si tu continues ou pas.

Il s'agit de poésies, moi qui n'aime pas ça du tout je sors de ma zone de confort (fait taire les applaudissements (lol !)). Non en fait je n'ai aucun mérite : j'ai détesté.

Je ne sais pas quoi dire. C'est illisible. Les mots courts et laconiques se succèdent sans aucun autre sens que la sonorité des mots. le début passait encore (ça va 5min !) avec un petit goût de Théâtre. Par la suite, ce n'est pour moi que méli-mélo de mots jetés là pour faire Jolis et pas foutus de donner un sens à l'histoire.

Du coup vous allez sûrement répondre « ça casse » mais je suis un peu dur car ma sévérité est à la hauteur de ma déception… Déso !

Je l'dis quand même : « Ca passe ou ça casse ? »

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Le monde s'écroule, sans cesse, mais n'achève jamais de s'effondrer ; et ses fichus décombres, avant que d'avoir touché sol, sont déjà les semailles qui fertilisent sa prochaine hécatombe. C'est ainsi. L'empreinte du jour déclinant, au soir, devient cicatrice, puis esquisse des lendemains souriants. C'est qu'on ne finit plus de s'éteindre et de renaître en chaque instant, de laisser derrière soi, comme une peau de serpent morte après la mue, les reliefs de nos recommencements. Si le sourire, dit-on, est la plus belle des blessures, alors les blessures portent-elles les plus beaux sourires ?

David Grossmann, unanimement salué pour son roman «Une femme fuyant l'annonce» (prix Médicis étranger, entre autres récompenses), poursuit son deuil d'écrivain, celui d'un scribe dont la fièvre grave son oeuvre sur la tombe de son fils tombé au combat. «Tombé hors du Temps» (éditions du Seuil) raconte l'étrange histoire d'un homme qui se lève de table pour retrouver « là-bas » son fils mort.

Quel est ce «là-bas» ? le lieu de la mort du fils ? le lieu de son repos éternel ? le lieu de sa douleur de père ? «En toute vitesse ils ont tressé / Un filet serré, l'heure / Et la minute, l'endroit exact, / Et le filet avait un trou, tu / Comprends ? Dans le filet / Serré il y avait / Vraisemblablement un trou / Et notre fils / Est tombé / Dans un gouffre – /»

Et en quelques lignes, le lecteur sait que l'expérience sera inhabituelle. Car «Tombé hors du Temps» se veut un récit pour voix, c'est-à-dire un texte qui trouve toute son ampleur dans l'oralité, presque une pièce de théâtre. Avec une économie de moyens presque absolue, un rapport direct aux mots, une intimité, pudique, offerte avec simplicité, David Grossmann déroule une bobine dont on ne sait plus qui en tient le fil. Mais, certainement, ce fil ne se lâchera plus jusqu'à la dernière ligne, tout comme cet enfant mort auquel nul ne sait renoncer.

C'est que chaque personnage pleure ou une perte connue ou hurle un manque caché, mais toujours un enfant mort. Qu'ils soient couples, chroniqueur de village, duc, centaure-écrivain, cordonnier, sage-femme, tous parlent et marchent, hébétés, désorientés ; comme si, après le temps dont il s'est abstrait, le texte faisait également fi de l'espace. Grossmann dit-il que la mort de nos petits nous arrache, plus que leurs corps à embrasser, aux concepts préalables sur lesquels repose l'univers ? La mort d'un enfant assassine-t-elle nos trajectoires, dit-elle pour jamais l'incapacité à se situer, enfin, abolit-elle le passé, tout comme l'utérus de la femme s'est fermé à la vie, puisque la vie qu'il savait porter est désormais donnée pour morte ?

«Non soufflait / Sombre et froid / Des murs / Et ficelait mon corps / Fermait et scellait / Mon utérus : J'ai pensé / On mure / La maison / Qui était / Jadis / Moi.»

Au-delà des fulgurances du texte, dont le dépouillement même fait plus mal que la narration, ou, au contraire, en vient à la sublimer, il faut ajouter le génie formel de cette oeuvre. David Grossmann multiplie les retours à la ligne, et, ce qui ne pourrait être que prose – et pose, posture –, se révèle aussi vers : poésie, toute en rupture de respiration, remémorant tour à tour un certain théâtre de Paul Claudel (sa pièce «L'échange», par exemple) ou la rythmique de celui de Bernard-Marie Koltès (particulièrement «Combat de nègre et de chiens»).

Le lecteur ignorant ces références ne souffrira pas de cette lacune très légère. Il n'aura qu'à lire le texte de David Grossmann à haute voix pour comprendre, en respectant les sauts à la ligne, les transformant en respirations, légères, et ce, même si la ligne ne consiste qu'en un mot unique.

Alors, qu'il ait confiance en l'auteur de cet article, il vivra l'expérience du déploiement total de «Tombé hors du Temps». Expérience charnelle, troublante, presque vertigineuse. Car, plus que le rythme du texte, c'est son sens qui en vient à changer. À la narration évidente, se superpose une couche, non concurrente, complémente, qui magnifie la modestie du projet.

Et si les 192 pages se lisent vite, elles méritent trois lectures.

La première demande de se contenter de lire cela comme prose, de coller à la narration, de la suivre docilement : émotion évidente tant le texte est riche.

La seconde exigera d'être vigilant et d'obéir aux multiples retours à la ligne : premier ébranlement, car, dans ce cas, poétiquement, le texte parle déjà à un ailleurs à nous-même.

La troisième lecture est la plus périlleuse. Elle implique de suivre à la fois le sens narratif et le sens poétique. C'est là que l'expérience commence, l'incarnation en nous-mêmes de cet ailleurs à nous-mêmes.

Qui s'y prêtera jusqu'à son terme découvrira que la littérature, plus que de divertir par de belles histoires, ou de nous étonner par de brillants exercices de style, touche, du bout du mot, le mystère de la douleur, et en fait, parfois, presque par hasard, l'inspiration consolatrice.

«Il ne put rien dire de plus. Il éclata brusquement en sanglots. La nuit était tombée. J'avais lâché mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait, sur une étoile, une planète, la mienne, la Terre, un petit prince à consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. […] Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l'atteindre, où le rejoindre… C'est tellement mystérieux, le pays des larmes.»
(Antoine de Saint-Exupéry, le petit prince.)
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Le thème est fort, l'écriture magnifique mais j'ai vraiment été déstabilisée par la structure narrative de ce poème sous forme de dialogue.
Malheureusement, jamais je n'ai réussi à rentrer dans cette histoire.
Sans doute, est-ce un genre qu'il vaut mieux écouter que lire.
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Si vous tombez sur ce livre par hasard, vous n'apprendrez pas, qu'il y a cinq ans, le fils de David Grossman a été tué par un missile antichar au Liban. Peut-être l'auteur n'a-t-il pas voulu « exploiter » la mort de son fils. Il est, pourtant, important de le savoir pour approcher ce texte d'une pureté rarement égalée.

Des voix s'entremêlent, celles de parents endeuillés. La perte soudaine, contre-nature, creuse un trou béant d'incompréhension, de larmes et de colère. le titre est si juste. le texte est suspendu, il n'appartient à aucune catégorie.

Voici la marche des sans-noms, comment s'appeler autrement ?, qui luttent pour assimiler l'inacceptable. Les mots sont dits, chacun à sa manière. La douleur n'est pas figée mais au contraire en mouvement. Gracieux, profond, poétique, un texte inclassable à mettre en scène absolument. Un chant funèbre magistral et bouleversant. Les derniers mots de l'auteur m'ont ébranlée :

Le coeur me fend,
Mon trésor,
A la seule pensée
Que j'ai -
Peut-être -
Trouvé
Des mots
Pour le dire.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Dans beaucoup de langues, il n'existe pas de mots pour qualifier ceux qui ont perdu un enfant. Parce que ce n'est pas dicible?Le mot existe en hébreu, mais qu'est-ce qu'un simple mot pour faire-part du tsunami d'émotions qui nous noie à un instant donné, et dont les vagues ne cesseront jamais de nous submerger au fil du temps ( eux sont " tombés hors du temps, très belle image) jusqu'à notre propre mort, même si leur violence diminue.
David Grossman a donc perdu son fils, Uri, pendant qu'il écrivait un livre au titre prémonitoire, Une femme fuyant l'annonce.
Il est resté longtemps, tel le centaure-écrivain du texte, à chercher " les mots pour le dire".
Est ce que ces mots existent?
Il existe en tout cas une imposante littérature du deuil . Et dans celle-ci, beaucoup de livres , tous dignes d'intérêts, témoignant de la perte d'un enfant. Des parents qui ont cherché aussi à communiquer leur immense douleur.
Victor Hugo avait aussi écrit de la poésie , Demain dès l'aube, pour sa fille Léopoldine.
Un musicien s'exprimera par la musique , tel Mahler dans ses déchirants Kindertotenlieder.
Un écrivain cherchera les mots, d'autres ont creusé encore et encore dans toute leur oeuvre , et je pense à Philippe Forest, l'incompréhension devant cette injustice suprême qu'est la mort d'un enfant.
Et puis il y a beaucoup de témoignages. David Grossman a reçu beaucoup de lettres de témoignages , et c'est peut être l'origine de ce conte tragique ," récit pour voix".

Un duché, avec son Duc et sa duchesse, un chroniqueur, la voix off, chargé de rapporter au Duc les actions des habitants.
Et puis un homme et sa femme. Cinq ans se sont écoulés depuis la mort du fils. Et, soudain, l'homme se lève et se met à marcher. Parce qu'il le faut.
La femme ne le suit pas, elle semble, elle, avoir parcouru pendant ces cinq ans, le chemin du deuil et ses étapes:
"Mais nous nous le sommes promis
Nous en avons fait le serment
Nous serons, nous aurons le mal
De lui, il nous manquera
Et nous vivrons.
Alors que se passe-t-il, maintenant,
Que s'est-il passé tout d'un coup
Pour que tu déchires tout
Comme ça?"

Mais, à la suite de l'homme, d'autres voix se lèvent d'un peu partout dans ce Duché ( même celle du Duc, de sa femme et du chroniqueur de la ville..) et on s'aperçoit que ce lieu ne regroupe que des parents en deuil. Ils sont tous différents, s'expriment de manière différente ( tout n'est pas poésie, dans le texte) et ont chacun leur histoire. Dont ils n'ont pas pu parler. Et la parole d'un homme libère la leur, et cela devient un choeur, très dissonant au départ, mais comme dans tous les choeurs, leurs voix vont se rejoindre et se répondre, chacun trouvant à sa manière les mots pour le dire.

En fait, on retrouve très bien les cinq étapes du deuil , telles que décrites cliniquement:
La sidération, ou le déni: pendant 5 ans ( plus pour d'autres), ils n'en ont pas parlé.
La colère: l'homme se lève et part, le " ce n'est pas possible"
Le marchandage: les revoir, une fois..
La dépression: ici, la muraille à laquelle ils se heurtent
L'acceptation et la parole possible qui implique de réaliser .

"Je veux apprendre à séparer
La mémoire
De la douleur. du moins en partie,
Autant que possible, afin que tout le passé
Ne soit pas à ce point imprégné de douleur."

Il faut accepter de se laisser porter par ce texte , déconcertant au départ, de l'arrêter, d'y revenir, il est vraiment déchirant. Et magnifique.

Un grand bravo aussi au traducteur, Emmanuel Moses.
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J'ai trouvé tant de mots pour parler de l'oeuvre de David Grossman, de l'auteur David Grossman... et devant ce récit, je n'ai pas les mots, j'entends l'andante de la neuvième symphonie de Mahler.
Lisez la critique de Johaylex : il a su trouver les siens. Magnifiques.
Moi je ne peux pas. Peut-être parce que, pour emprunter à David Grossman,
"Le coeur me fendrait
Mon trésor,
A la seule pensée
Que j'aurais -
Peut-être -
Trouvé
Des mots
Pour le dire"
Lien : http://parures-de-petitebijo..
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"On dit de celui qui est mort/ A la guerre qu'il est "tombé"./Ainsi de toi:Tu es tombé/Hors du temps,le temps/Dans lequel je demeure/Passe...." gémit L'homme qui marche, endeuillé d'un fils.
L'homme, après avoir marché, "autour de sa femme" est parti marcher seul "autour de la ville". Devenu l'homme qui marche il a été suivi d'autres parents en manque d'enfants. Il gémit .....et gémit, sans doute, à sa suite David Grossman qui a perdu un fils "aux dernières heures du sud-Liban" (ainsi qu'il l'avouait dans son bouleversant roman-cri Une femme fuyant l'annonce qui a reçu le prix Médicis étranger 2011).
Tombé hors du temps est un récit polyphonique émouvant (dans lequel souffrent, tour à tour,le chroniqueur de la ville qui observe, la femme,l'homme qui marche,la sage-femme,le cordonnier,la remandeuse de filets,le centaure,le duc,le professeur de mathématiques..) car il aborde le deuil impossible à faire suite à la perte d'un enfant.
J'avoue avoir eu du mal à entrer dans ce livre (dont je qualifierais l'écriture d'exutoire) dont le débit (parfois) haché traduit l'angoisse de ces pères et mères, en souffrance, brisés; dont les personnages sont pleins de débris intérieurs (ex:le duc n'est "que tessons éparpillés",la femme qui dit: "j'ai diminué comme une bougie"..). L'atmosphère de destruction est fort bien rendue par les images fortes ("squelettes de barques", "poulailler vide", "buée brisée"..).
David Grossman interpelle le lecteur en s'interrogeant sur l'au-delà, sur l'oubli impossible,sur la culpabilité,sur les souvenirs que l'enfant mort laisse dans son sillage et qu'on a du mal à jeter. Il insiste sur le fait que quelque soit le milieu social, duc ou cordonnier, la douleur est la même.
La marche vers "l'incandescence" à plusieurs (où le je devient nous incantatoire) permet de surmonter sa propre souffrance et de comprendre que même si l'enfant est mort...."sa mort n'est pas morte et que le "centaure" "mi-écrivain mi-bureau" peut, alors, l'écrire pour se reconstruire en retrouvant son statut d'écrivain à part entière.
David Grossman évoque ici le mythe d'Orphée car ne faut-il pas mourir à soi-même pour enfin renaitre? le lecteur, touché, ne peut qu'éprouver de la compassion face à ces voix qui s'unissent en un chant qui saigne et sanglote!
Tombé hors du temps, fort émouvant, m'a évoqué l'excellent L'amour commence en hiver de Simon van Booy qui aborde les différents positionnements face à un deuil d'enfant insurmontable.
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Un livre éblouissant !
Des mots sur la mort et sur la mort qui n'est pas finalement pas morte...
Des sensations de lecture étranges, étonnantes, envoûtantes...
Un livre dont il est difficile de parler... qui nous place face au silence...
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J'entendais la tragédie grecque, Sophocle, Racine. J'entendais le chant des morts, lente et musicale mélopée qui accompagne vers l'au-delà.
A la lecture pour voix de ce texte atypique, je me sentais porté par la musique, une sorte de fleuve inexorable tel le Styx, un flux qui conduit à la mort, au chagrin, à la douleur de ceux qui ont perdu leur enfants par la faute des hommes et de la guerre. Les personnages sont hagards, incohérents, mécaniques presque, comme déchirés d'une partie d'eux-mêmes par la douleur. Alors la voix est là, le chant est là pour accompagner le deuil. J'ai peiné à lire Tombé hors du temps, sans doute parce que ce livre de mots de pudeur est terriblement dur, à envelopper l'indicible dans un chant magique.
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