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Critiques filtrées sur 5 étoiles  

Esteban prête exorciste en devenir, erre dans ses souvenirs d'un passé qui le poussent jours après jours vers une carrière pieuse élitiste.
Originaire d'un village où de terribles meurtres s'enchaînent depuis plus d'un demi-siècle au coeur d'une maison baptisée la maison du diable. Ce dernier sera consenti pour aider son prochain sur ses terres familiales remplies d'un lourd passé douloureux.

Nous sommes loin des clichés cinématographiques de « l'exorciste » ou « d'amityville »!
Un opus très documenté prônant des idées tantôt religieuses tantôt occultes qui nous promènent dans un monde où le bien et le mal n'ont pas d'étiquette et de visage.
Où les sujets de la famille et les liens du sang sont abordés avec beaucoup de précisions psychologiques et réalistes.
Le libre arbitre reste le maître du jeu, même le votre sera mis à contribution pour trouver le coupable de cette sombre histoire.
Un turn-page incontestable remarquablement écrit avec un style proche d'un King à la fluidité d'un Chattam, bref c'est l'auteur à découvrir si vous aimez les fantômes du passé, les thrillers sombres et la belle littérature !
Un melting-pot de plaisirs au coeur d'une sombre histoire, ascenseur émotionnel garanti !!
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Au début j'ai lu le livre assez lentement en essayant de comprendre qui étaient les personnages des premiers chapitres. Je ne comprenais pas trop le rapport avec la quatrième de couverture mais il s'avère que ces personnages sont importants pour la suite.

On découvre assez vite le quotidien de chaque personnage, et j'ai eu un gros coup de coeur pour Esteban, son côté très tranquille mais qui ne se laisse pas faire pour autant. Et on découvre bien évidemment la maison du diable.

L'auteur nous promène dans chaque chapitres un peu dans le passé et dans le présent. Et c'est là qu'on voit que c'est bien écrit parce que c'est compréhensible et même passionnant.

Je n'ai plus vu les chapitres passer ensuite. Il y a des chapitres qui expliquent les morts en rapport avec la maison et j'ai adoré. Les frissons ont été bien présents, surtout sur les derniers chapitres où j'ai carrément eu peur dans mon lit le soir. L'horreur est super bien maîtrisée. J'ai bien aimé aussi la petite touche d'humour et quelques répliques des personnages qui m'ont bien fait rire.

Pour un premier roman, je tire mon chapeau à l'auteur. le récit est mâture, tout est bien géré et la plume est envoûtante. J'ai terminé la dernière moitié du livre en une journée et une nuit.

Pour la fin, je dois dire que j'avais deviné quelques détails mais d'autres m'ont scotchée. le final était génial, à la hauteur de tout le livre. Bon, on comprend clairement qu'il y aura un deuxième tome et je compte bien l'acheter quand il sortira!
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Oracle « S.Grünenwald »
Ainsi s'achève ce voyage de 608p. et j'en suis encore tout essoufflée ! Un voyage dans le temps où habilement, l'auteur nous promène de 1969, date du 1er cadavre trouvé dans la maison du diable à 2014, époque de l'intrigue. Voyage en Italie, où l'on découvre les arcanes de l'Athénée pontificale et la fine fleur de l'intelligentsia vaticane, mais aussi les ruelles du vieux Rome dans des déambulations pittoresques. L'Allemagne, décor de l'affaire, au coeur de la Forêt noire, si naturaliste qu'on s'y croirait. Voyage culturel avec des références explicites aux classiques du cinéma d'horreur des belles années dont S.Grünenwald semble féru, et aussi une playlist loin des standards commerciaux de black/death/extreme metal qui m'a enchantée. Voyage dans les croyances, religieuses, ésotériques, folkloriques qu'il déploie avec érudition et gourmandise. Et S.Grünenwald nous balade dans cette atmosphère angoissante, sombre et violente dans un pavé qui glisse aussi aisément qu'un bon blended malt. S'il est question du Diable et de Dieu, le roman n'est jamais manichéen, ce qui témoigne de la maitrise de l'écrivain. le Bien et le Mal apparaissent comme des notions bien relatives est assujetties aux passions humaines. Tout ici résonne et fait écho : la double figure paternelle, la double (ou triple) image du flic, la dualité divine. On note peu de personnages féminins mais chacun est d'importance : la mère, la fille, l'initiatrice. Tout est nuance, vérités noires, mensonges blancs, arrangement avec soi et réalité crue. L'instabilité est permanente, l'impermanence est stable. Qui peut dire ? Bref, ni totalement, horreur, ni absolument psychologique ou ésotérique mais carrément élégant, érudit et noir, ce livre est résolument thriller ! Avec sa liberté d'auteur indé, S.G met la barre si haut qu'on peine à croire qu'il s'agit de son 1er roman. Je recommande ++++ aux amateurs de sensations fortes et de fins époustouflantes. M. Grünenwald, merci pour ce moment !
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Voici un roman que j'ai pris le temps de lire pour en savourer chaque page ! J'étais tellement prise dans l'intrigue que je prenais un réel plaisir au fil de ma lecture.
est très sombre, macabre à souhait, puis quand le mystique vient s'ajouter au scénario, j'ai été totalement conquise !

Le lecteur voyage de l'Allemagne , à l'Italie avec délectation. Suivant le parcours chaotique du policier Blycke qui n'arrive pas à arrêter ce mystérieux meurtrier depuis plus de 45 ans

De l'autre, il y a le parcours du jeune prêtre Radski. Ayant trouvé sa vocation auprès de Don Falchero, un prêtre qui a fait de l'exorcisme sa spécialité.

Et en troisième, cette maison qui est le centre de la mise en scène sanglante du meurtrier. Plusieurs flash-back viendra enrichir les différents meurtres au sein de la bâtisse maudite.

Ce roman est d'une richesse incroyable. L'écriture de l'auteur très remarquable pour un 1er roman. Nous sommes en totale immersion dans son univers.
J'ai bien évidemment apprécier le côté très sombre et gore par moment. Mais la qualité est cette précision sur les protagonistes. La noirceur et le désespoir de Blycke. La force et la détermination du prêtre Radski !

Pourtant, la finalité m'a totalement prise au dépourvu. Qui est véritablement maître de son destin ? C'est la question qu'on se pose dès les premières pages, et la réponse à de quoi nous surprendre.

Je dirais simplement pour conclure que est un pure chef d'oeuvre du genre . Si vous voulez vous procurer des frissons et sueurs froides ! Ce livre est fait pour vous.
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Passer à côté de ce Thriller, c'est passer à côté de ce qu'il y a eu de mieux dans le genre en 2021!
Alors, pour le résumé, consultez plus haut, c'est pas mon job 😆 Commençons...

Quel style, quelle écriture pour un premier roman. À la dernière ligne d'un chapitre, on a la frustration de quitter un personnage mais dès l'intro du suivant, revient aussi vite l'excitation d'en découvrir un autre. Les dialogues sont entrecoupés de longs passages narratifs (ce que j'aime particulièrement)
C'est parfois tendre, souvent violent, cru, sombre, parfait donc!

Une oeuvre bourrée de références aussi variées que diverses, du metal allemand à Vera Lynn, de Dumas à Faulkner sans oublier les symboliques religieuses, satanistes et bibliques. Stephane est un perfectionniste et offre au lecteur une immersion totale dans les méandres des rues romaines ou d'une bourgade allemande. J'aime beaucoup les nombreux flash-back, meurtre après meurtre, on s'imprègne progressivement d'une intrigue multiple tissée comme une toile d'araignée. Les informations sont particulièrement bien distillées, jamais trop d'un coup mais toujours assez pour intriguer et inciter le lecteur à en dévorer plus.
L'auteur n'est pas tombé dans les clichés, prenons la longue scène de l'exorcisme, j'étais dans une atmosphère psychologique angoissante et non dans une débauche de détails visuels qui auraient fait penser à un mauvais scénario éculé et non à un roman sacrément original.

Je vois souvent (à propos d'autres livres) des commentaires affirmant que de courts chapitres offrent un rythme effréné. Je pense tout le contraire et avec les longs chapitres d'oracle, je suis comblé. Différents angles, parfoit épistolaire, un Stoker alsacien serait né? (Restons-en là avec les comparaisons, nombreux s'y adonnent, j'ai horreur de ça ! )

Quelle impressionnante maîtrise du sens narratif pour un premier bouquin. le chapitre intitulé "Carmen" de près de 40 pages serait presque une micro histoire dans l'histoire. Un romancier clairement à la hauteur de ses ambitions, je pense qu'il pourrait exceller dans le registre de la nouvelle.
Grunenwald traite et respecte ses protagonistes tel un metteur en scène qui bichonne ses seconds rôles voir ses figurants. En effet, les personnalités, psychologies et intrigues propres à chacun d'entre eux sont abordées et construites avec une précision chirurgicale qu'ils apparaissent tout au long de l'oeuvre ou quelques pages à peine.

Revenons sur l'aspect gore, violent, sexuel (qui ne prédomine pas dans ce livre, il y a bien plus que ça à se mettre sous la dent)
Certes, ce n'est pas pour tout public néanmoins j'en aurais voulu plus. Je sens que l'auteur en garde sous le pied et pourrait pousser le lecteur plus loin dans ses retranchements. Après il faut aussi respecter les limites qu'il decidera de s'imposer.

Stephane, dans tes remerciements, tu penses ne pas écrire avec un dixième du talent des auteurs qui t'ont fait rêver et comme je te l'ai dit, tu te trompes! S'il s'agissait du dixième roman du démon d'Alsace, je trouverais qu'il est sacrément chevronné mais dans ce cas précis, c'est le premier. Rien (ou tellement peu) ne m'as fait penser à une histoire que je connaissais déjà alors que d'autres auteurs "confirmés" prétendant être dans "l'inspiration et l'hommage " ne sont dans mon vocabulaire que dans le "plagiat "

S Grunenwald n'est pas consensuel, c'est ce qui fait et fera de lui un écrivain à part entière, différent avec un univers littéraire qui deviendra le sien.
Quel que soit le chemin éditorial, auto-édité, édité...,"Oracle" est un des coups de coeur 21 et le coup de coeur 21 dans le genre Thriller.
Démon, tu survoles le monde de l'auto-edition 🖤
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📚Oracle, Stéphane Grünenwald📚

J'ai découvert cette pépite au mois de mai grâce à @khaly. Il s'agit du premier roman auto-édité de l'auteur.

En lisant le résumé de la quatrième de couverture, j'ai été totalement happée par les thèmes abordés : meurtres, religion, occulte et exorcisme.

Je reconnais avoir des goûts spéciaux et être fascinée par tout ce qui relève de la démonologie et de l'ésotérisme que ce soit via les films, les documentaires ou les lectures… 😅

🖤 Cette lecture a été mon coup de coeur de l'année !! 🖤

Dès le début, l'auteur annonce la couleur du récit en commençant avec un premier chapitre extrêmement glauque.
Puis de façon plus ou moins régulière, les divers personnages prennent la parole à tour de rôle. Nous abordons donc l'intrigue sous différents points de vue. Il est d'ailleurs difficile de faire le lien entre tous ces personnages, leurs vies si éloignées les unes des autres puis au fur et à mesure chaque élément rejoint judicieusement les autres pour former un puzzle plus que macabre autour de cette « maison du diable » d'Engelsbrand.

Évidemment, la religion catholique est très présente dans le récit, on ne peut parler d'exorcisme sans elle. Mais, malgré tout, elle n'apporte aucune lourdeur à l'intrigue et ne fait qu'attiser l'ambiance pesante qui règne.

L'écriture de l'auteur est très minutieuse, les détails sont tellement précis que j'ai eu l'impression de sentir les odeurs décrites, de percevoir l'épaisseur et la moiteur du sang sur les scènes de crime… Par moments, s'en était même très dérangeant, mais il y a longtemps, que j'ai ressenti autant de dégoût et en même temps d'addiction en lisant un thriller.
Âmes sensibles s'abstenir, certaines scènes peuvent vraiment choquer.

Je tenais à féliciter @s.Grünenwald pour son génie ! Un énorme bravo pour cette ambiance, ces détails sordides et cet humour noir qui ajoute un peu plus de piquant ! Il fallait du courage pour lancer son premier roman en auto-édition et c'est un pari plus que tenu, à quand le second ??? 🤩
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Oracle est un des livres auto-édités qui a été très populaire cette année sur les réseaux sociaux. A tel point que ça m'a mis une certaine pression! Et si moi je n'aimais pas?

Je serais claire tout de suite. Oracle est un grand livre. Rares sont les romans que j'ai dévoré de la sorte. Sans vouloir jouer les oracles, c'est définitivement le genre de livres qu'on imagine en tête de gondoles dans les librairies.

Alors pourquoi Oracle est t-il si addictif ?

D'abord, les thèmes abordés. Des meurtres, une maison du diable le tout sur fond de religion. Les thrillers empreints de questions religieuses fascinent (86 millions de ventes pour le Da Vinci Code). Oracle joue habilement avec la thématique religieuse, de la mise en page sublime aux questions abordées, et ça fonctionne diablement bien.

Ensuite les personnages très charismatiques. D'une part, Andreas Blycke, inspecteur désabusé bientôt à la retraite. D'autre part, Esteban Radski, jeune séminariste, exorciste, animé par sa foi en Dieu. L'ombre et la lumière. le désespoir et l'espoir. Mais la frontière entre les deux est-elle toujours si évidente?

Le livre pourrait vite devenir un casse-tête. de nombreux personnages, des allers-retours présent-passé. Mais l'auteur nous éclaire alors que nous traversons les recoins les plus sombres de l'âme.

Tout au long du livre, on ressent une tension sous-jacente. Un fil d'Ariane qui conduit aux révélations. La fin offre deux portes de sorties. J'ai adoré la première tout à fait inattendue. La seconde m'a laissé plus confuse sur certains points. Mais ne serait-ce pas après tout l'intention de l'auteur: Nous laisser entre ombre et lumière?
Lien : http://www.bizarre-bizarre.n..
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Aujourd'hui, je vous parle de « Oracle » de Stéphane Grünenwald .
Cet auteur vous propose une plongée dans les ténèbres avec pour trame de fond l'éternel combat entre les forces du bien et du mal. C'est un premier roman très réussi et très bien maitrisé. Attention, certaines scènes peuvent choquer !
*****
Extrait : « As-tu remarqué que dans ce monde, tout est basé sur des miroirs ? La vie fait écho à la mort, la santé à la maladie, le blanc au noir, le feu à l'eau, le bien au mal. Si tu crois en l'un, tu crois aussi en l'autre. Alors qu'est-ce qui pousse un homme à être mauvais ? »
Des meurtres sont perpétrés depuis plus de 40 ans, à intervalles irréguliers dans la ville d'Engelsbrand, en Allemagne, et ce, avec une terrible sauvagerie et l'inspecteur Blycke n'a jamais pu trouver le moindre suspect car l'assassin a l'air de s'évaporer de chaque scène de crime sans même laisser une seule empreinte, une seule trace. Autant dire que cette affaire le ronge de l'intérieur tout comme cela a été le cas pour son prédécesseur. Pour tenter d'identifier ce mal, Il ouvrira donc ses horizons, ses croyances et demandera l'aide d'Esteban, un prêtre exorciste originaire d'Engelsbrand.
Nous, chers lecteurs, arrivons 45 ans après le premier meurtre mais pas de panique ! L'auteur nous renvoie à de nombreuses reprises dans le passé afin que nous fassions connaissance avec les victimes et leurs tout derniers instants avant que ces horreurs ne soient perpétrées par ce tueur insaisissable. le profil des victimes s'avère très varié : homme femme enfant. Aucune distinction n'est faite. le seul point commun : l'assassin fait preuve d'un sadisme incommensurable car les corps sont sauvagement mutilés (âme sensible s'abstenir).
Ce qui m'a le plus surpris dans cette histoire c'est la maturité d'écriture de ce jeune auteur ainsi que la maitrise de son sujet. Deux qualités qui rendent ce récit cohérent et crédible. le style est riche et travaillé et la retranscription des scènes et des détails est très visuelle tant elle est faite avec beaucoup de précisions et de talent. L'atmosphère de cette histoire est sombre, dérangeante. La maison, lieu où tous les corps sont retrouvés, est grandement angoissante ! le mal y a élu domicile sans aucun doute.
La psychologie des personnages principaux est bien réussie et Stephane Grunenwald sait appuyer précisément là où il faut pour teinter son récit d'une touche de noirceur, nous plongeant doucement mais surement vers les ténèbres. Ténèbres que nous côtoierons inéluctablement à la fin lorsque les divulgations nous seront faites et autant vous dire que je ne m'attendais pas à ça. L'auteur a su me surprendre et me scotcher. Les révélations sont fracassantes et je m'aperçois que le perpétuel combat du bien contre la mal n'est pas prêt de cesser.
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Je remercie infiniment l'auteur de m'avoir envoyé son livre au format numérique, livre qui me faisait envie depuis un petit moment suite aux nombreux excellents avis que j'ai pu en lire.
L'histoire : Stéphane nous offre dans son thriller plusieurs points de vue, permettant au lecteur de s'imprégner et de s'immerger totalement dans l'ambiance de son histoire. Tout commence par la découverte d'un énième corps dans une maison d'Engelsbrand, un village en Allemagne. On suit donc Andy Bycke, inspecteur principal de la Kripo (police criminelle en Allemagne) en charge de cette enquête aussi vieille que terriblement complexe. Bien qu'ouverte en 1969, cette enquête n'a toujours pas connu son dénouement et le coupable court toujours.

L'auteur nous offre aussi le point de vue des différentes victimes ; on entraperçoit de temps en temps le meurtrier ; et enfin celui d'Esteban, jeune prête exorciste. L'inspecteur principal et le prête vont finir par « s'associer » pour apporter un regard différent à cette enquête : celui d'un démon à l'oeuvre.
Les personnages : Tous les personnages de ce livre sont extrêmement bien développés, chacun avec son vécu qui l'a forgé. J'ai particulièrement aimé Esteban, sa détermination, sa foi en Dieu étonnante et inébranlable. Un homme sensible aux autres, attachant. À l'inverse d'Andy, que j'ai trouvé antipathique, rustre, aigri. Mais j'ai conscience que ce sont les sentiments que l'auteur cherchait à provoquer, j'ai bien ressenti combien l'enquête a détruit notre policier. En dehors de ça, les réparties de certains personnages (de la plupart pour être honnête) ont été très intéressantes et source de réflexion personnelle.
Ressenti général : L'univers de ce livre représente tout ce que j'aime dans un thriller fantastique : c'est sombre, glauque, gore. Il allie satanisme, occultisme, religion et les vices les plus vils de l'Humanité. le tout dans une intrigue superbement ficelée, à la plume précise et d'une qualité admirable.

Je salue la documentation, le décor riche et les paysages sublimes. Moi qui habite si près de l'Allemagne, je m'y suis sentie presque chez moi. Alors que l'Italie représente mes origines, je voudrais remercier l'auteur pour le voyage, j'ai adoré déambuler dans les rues de Rome avec Esteban et deviser avec Don Falchero.

Les remontées dans le temps m'ont énormément plu et ont ajouté un certain dynamisme à l'histoire. Je n'ai pas vu les pages défiler car plus le temps passait, plus je voulais savoir qui était derrière tout ça et j'espérais un affrontement entre Esteban et l'entité démoniaque qui cherchait à lui nuire.

Cependant – et ce sera ici les deux seuls points négatifs que je relèverais – j'ai été parfois mal à l'aise par rapport à la grossophobie apparente qui suintait des lignes à certains passages. Je me suis tout d'abord demandé si c'était caricatural, si c'était pour les besoins de l'histoire et je me suis dit que c'était vraiment réussi : j'ai manqué d'appétit pendant plusieurs jours. Évidemment, c'est un ressenti personnel mais pour le coup, ç'a un peu gâché ma lecture.

Le deuxième point, et pas des moindres, concerne la fin de l'histoire. Sans en être déçue, j'en espérais autre chose. Je l'ai trouvée abrupte et assez brumeuse. La tension que j'ai décelée dans les pages du dernier chapitre s'est estompée à l'épilogue pour faire place à la perplexité. J'attendais autre chose mais la fin qu'a donnée Stéphane à son oeuvre reste dans la lignée du départ : sombre, avec une certaine ouverture.

En conclusion c'est un excellent livre, merveilleusement bien écrit, très bien mené et qui regroupe tout ce que j'aime dans ce genre de lectures. Je vous invite à découvrir cette petite merveille afin de vous en faire votre propre avis.
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Je ne suis pas une incollable du roman noir ou du thriller, mais ce livre auto édité a été une expérience unique.
Un peu de mystique, de religieux, d'ésotérisme ajoutés à une histoire de meurtres en série, avec une ambiance sombre, ça donne un véritable coup de coeur !
J'ai du mal à croire qu'il s'agisse du premier roman de l'auteur, tant l'écriture est fluide, le suspens tenu jusqu'au bout. Ce roman m'a déstabilisée au début, parce qu'il faut dire que le premier chapitre ne nous plonge pas dans l'intrigue comme peuvent le faire les thrillers classiques.
Et ensuite tout s'enchaîne jusqu'à la découverte de la vérité. Je voulais savoir au plus vite ce qu'il se passait dans la maison du Diable. J'avais bien quelques idées, mais j'ai été presque bernée jusqu'au bout. C'était noir, c'était sombre, ça ne m'a pas quitté, ça m'a questionnée… mention spéciale pour tout le travail de recherche j'ai appris plein de choses et forcément j'aime ça !
Bref c'est un véritable coup de coeur et j'espère que vous serez nombreux à découvrir @s.grunenwald (sur Instagram) et son premier roman pépite Oracle !
Je vous invite à le suivre et à oser vous aventurer en Enfer avec lui !
Encore merci pour tout et je te souhaite le meilleur pour ce roman et les autres (j'espère) a venir !
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