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4,02

sur 597 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Christian Guay-Poliquin a reçu avec ce 2ème roman le Grand Prix du Gouverneur (équivalent de notre Goncourt au Québec)
Le narrateur, alors qu'il retournait voir son père malade après 10 ans de silence, se retrouve coincé dans un village à la suite d'un grave accident de voiture qui lui a brisé les 2 jambes. Survient une panne d'électricité générale qui paralyse toute la région. le voila donc confié aux soins de Mathias, lui-même pris au piège. Plus d'électricité, plus de communications avec l'extérieur, de moins en moins de nourriture, d'essence, de bois de chauffage (ils vont même finir par brûler - horreur ! - des livres !)...et toujours la neige qui s'accumule...épaisseur qui donne le nom de chaque chapitre.
Un presque-huis-clos souvent tendu entre les 2 hommes qui sont forcés de cohabiter pour survivre, très bien décrit par la plume envoûtante et poétique de Christian Guay-Poliquin. Et même s'il dit, à propos de son livre, "Quand rien ne se passe, tout peut arriver", on ne s'ennuie pas du tout !
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Un face-à-face entre deux hommes condamnés à la vie sauvage dans de maléfiques paysages de glace.
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Il neige, à l'infini, presque sans discontinuer et deux hommes se retrouvent par hasard enfermés dans une maison au sein d'une forêt profonde et solitaire. L'un soigne l'autre. Ils semblent seuls au monde. Au fil de l'histoire, les choses évoluent et le talent de l'auteur réside dans le fait de parvenir à nous tenir en alerte malgré l'engourdissement qui pourrait nous saisir dans ce monde aux sons étouffés par cette neige qui monte, qui monte...Ce texte servi par une écriture dénuée de toute fioriture, brute, à l'image de la nature qui sert d'écrin à l'histoire nous saisit et nous emporte dans les corps de ces deux personnages, comme si nous y étions !
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Si vous êtes capable d'endurer le sentiment d'oppression, de désarroi, d'anxiété que peut provoquer la neige et l'hiver, alors cette lecture est pour vous.
Car oui la neige, les tempêtes, peuvent être anxiogènes, peuvent faire naître le malaise.
Christian Guay Poliquin joue avec la neige et en fait son immense personnage principal et il nous laisse le temps, le temps de l'apprivoiser.
Le portrait ? Un petit village perdu, l'électricité est coupée, il n'y a plus aucun moyens de communication. Et, comme la situation perdure, l'essence, la nourriture sont rationnées, car malheuresement, tout de la quotidienneté viendra à manquer. Et la neige ne finit plus de s'amonceler.
Voilà que le narrateur, que l'on ne nomme jamais , après 10 ans d'absence, revient dans son village pour revoir son père. Mais presqu'en arrivant, il a un accident qui lui brise les jambes. Il est retrouvé par des gens du village qui finissent par le reconnaitre. Ses proches, oncles et tantes ne peuvent s'occuper de lui car ils ont décidé de partir, de tenter de mieux vivre à leur camp de chasse. Notre narrateur handicapé, mal en point, sera donc recueilli par le vieux Matthias qui le soigne. Tous les deux, ils tenteront, tant bien que mal, de s'endurer, de s'acclimater, lui couché dans un lit dans la véranda et ce vieil homme qui le nourrit, le lave, lui offre la survie. Mais tous les deux sont pris au piège de l'hiver, au piège de leur vie à deux, seul.
C'est un roman où tout n'est pas dit. On ne connaît pas l'origine de la panne d'électricité, du chaos provoqué, de ceux qui tentent de survivre. Par contre, on nous dit tout sur la neige, sur le vent, sur le verglas, sur les bancs de neige, sur les redoux et les coups de froid.
C'est un roman d'une belle écriture, simple mais riche, teinté d'une ambiance tellement authentique, tellement réelle qu'elle en devient d'autant plus angoissante.
À lire pour un dépaysement garanti.
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une amitié qui se tisse dans des circonstances étranges
le poids de la nature se lit comme un livre à suspense
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J'ai lu ce livre dans le cadre du prix France-Québec

Beaucoup de mal à commencer, le style ?? L'histoire ??le froid ???

Mais après je l'ai terminé en une journée & une nuit!!



C'est un huis clos oppressant dans la neige,sans électricité. L'écriture est brève, sèche.

Les personnages sont **brut de brut* & attachants. La relation entre les deux principaux protagonistes est forte emprunte de dépendance & ambivalente


Un bon roman étrange plein de chaleur humaine
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