Citations sur La Bibliothécaire (95)
- Ce qu'il y a de bien avec les histoires, c'est qu'on peut toujours revenir en arrière.
- Que veux-tu dire ?
- C'est l'avantage qu'ont les livres sur la vie réelle. Dans la vie réelle, quand un drame arrive, on se dit : "Comme j'aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d'avant !" La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l'on aime chaque fois qu'on le désire."
Guillaume n'avait jamais envisagé les choses sous cet angle.
Combien y a-t-il de livres, ici ? Dix mille, cent mille, un million ? Une odeur de vieux papier, à la fois âcre et doucereuse, émane du fantastique amas d’ouvrages, dont certains ont plus d’un siècle. Couvertures de cuir, de tissu, de carton, aux tranches dorées ; parchemins roulés ; éditions rares et volumes populaires pleins de naïves illustrations ; tout le savoir du monde semble rassemblé ici. (p. 22, Chapitre 2).
Les fantasmes ne meurent pas, quoiqu'il ait pu en penser tout à l'heure! Ils survivent là où les a fixés l'écriture, éternellement! Gavroche et Cosette ont-ils disparu avec Victor Hugo? Les trois mousquetaires ont-ils suivi Dumas dans la tombe? Et Madame Bovary, dont Gustave Flaubert disait "c'est moi", n'a-t-elle pas survécu à son auteur? C'est dans l'imagination de milliers de lecteurs qu'ils mènent aujourd'hui leur existence propre.
Nous marchions droit devant nous, sans savoir où nous allions. Peu importait, d'ailleurs, puisque nous étions ensemble. Quand on s'aime, on est bien n'importe où !
"Comme j'aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d'avant !" La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l'on aime à chaque fois qu'on le désire.
"Je vais vous décrire Ida, car elle était très belle. Elle avait de longs cheveux bruns qui tombaient sur ses épaules, et un joli visage. Sous sa cape noire, elle portait un jupon qu'elle avait échangé contre Alice au Pays des Merveilles, et des petits souliers qui faisaient chanter le pavé."
- Je déteste les livres où les gens meurent.
- C'est parce que tu ne les ouvres pas à la bonne page, dit le petit prince.
- Comment ça ?
- Ce qu'il y a de bien avec les histoires, c'est qu'on peut toujours revenir en arrière.
- Que veux-tu dire ?
- C'est l'avantage qu'ont les livres sur la vie réelle. Dans la vie réelle, quand un drame arrive, on se dit : "Comme j'aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d'avant !" La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l'on aime chaque fois qu'on le désire."
Guillaume n'avait jamais envisagé les choses sous cet angle.
« Le temps est moins cruel qu’on ne le pense. Derrière ses stigmates, les êtres ne changent pas. De beaux meubles, même sous plusieurs couches de peinture, conservent leur grâce. Il suffit de les gratter pour les retrouver intacts. Les gens, c’est pareil…
- Je suis bien content, dit Guillaume.
- Pourquoi es-tu content ?
- Je suis content que tu sois encore vivant. Je ne veux plus voir mourir personne. Gavroche était mon ami, il chantait, il mangeait du chewing-gum, et maintenant il est couché par terre, au milieu du carnage, et il baigne dans son sang. Je déteste les livres où les gens meurent.
- C’est parce que tu ne les ouvres pas à la bonne page, dit le Petit Prince.
- Comment ça ?
- Ce qu’il y a de bien dans les histoires, c’est qu’on peut toujours revenir en arrière.
- Que veux-tu dire ?
- C’est l’avantage des livres sur la vie réelle. Dans la vie réelle, quand un drame arrive, on se dit »Comme j’aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d’avant ! ». La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l’on aime chaque fois qu’on le désire ».
Guillaume n’avait jamais envisagé les choses sous cet angle.
« Gavroche est toujours vivant, dans Les Misérables, réalise-t-il. Je pourrai l’y retrouver chaque fois que je le désirerai ».
Et il se sent le cœur léger, tout à coup.
"J'ai l'impression que les livres ont des passages secrets qui les relient les uns aux autres."