Gudule a un style très particulier, et ce premier tome de la ménopause des fées n'y échappe pas, c'est tordu, c'est capillotracté, en plus moderne dans le langage moins fleuri (ou plus abondamment c'est selon), le livre fait penser à du bon vieux Francis Blanche Pierre Dac dans le "Boudin sacré", et on se dit que ça aurait pu faire un feuilleton radiophonique du même cru (à ne pas mettre entre toutes les oreilles toutefois).
Bref, si vous n'aimez pas l'humour grivois et les fées nymphomanes côtoyant d'odorants clochards, passez vite votre chemin.
Si vous avez adoré les deux compères cités plus haut, la trilogie est au prix de 10 euros et de 3 journées de lecture.
En quatrième de couverture l'éditeur compare
Gudule à
Balzac, mais c'est juste pour le nombre de titres écrits. Ceci dit, on peut aimer
Balzac et
Gudule, on ne les rangera pas sur la même étagère c'est tout.
Bien sûr, Excalibur est un chien, la fidélité ça se respecte.
Bon, moi ma préférence ba vers les fées et je regrette déjà leur départ, elles étaient si mignonnes (
Gudule tu es un monstre de l'inquisition de nous en priver).