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Citations sur Le Théorème du perroquet (61)

Il faut aux vérités de la science de belles histoires pour que les hommes s'y attachent. Le mythe, ici, n'est pas là pour entrer en concurrence avec le vrai, mais pour le rattacher à ce à quoi les hommes tiennent et qui les font rêver.
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Savez-vous, demanda-t-il, quel est le nom grec du papyrus ? Byblos. Voilà pourquoi – il désigna les rayonnages qui l’entouraient – cela s’appelle une bibliothèque.
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« Thalès se pénétra de cette idée : le rapport que j’entretiens avec mon ombre est le même que celui que la pyramide entretient avec la sienne. Il en déduisit ceci : à l’instant où mon ombre sera égale à ma taille, l’ombre de la pyramide sera égale à sa hauteur ! La voilà, l’idée recherchée. Encore fallait-il pouvoir la mettre à exécution.

« Thalès ne pouvait effectuer seul l’opération. Il fallait être deux. Le fellah accepta de l’aider. Peut-être est-ce ainsi que cela s’est réellement passé. Comment savoir ?

« Le lendemain, dès l’aube, le fellah se dirigea vers le monument et s’assit à l’ombre immense de la pyramide. Thalès traça dans le sable un cercle au rayon égal à sa propre taille, se plaça au centre, se redressa afin d’être bien droit. Puis il fixa des yeux le bout de son ombre.

« Lorsque celui-ci effleura la circonférence, c’est-à-dire lorsque la longueur de l’ombre fut égale à sa taille, il lança le cri convenu. Le fellah, qui guettait, planta immédiatement un pieu à l’endroit atteint par l’extrémité de l’ombre de la pyramide. Thalès courut vers le pieu.

« Ensemble, sans échanger un mot, à l’aide de la corde bien tendue, ils mesurèrent la distance séparant le pieu de la base de la pyramide. Quand ils eurent calculé la longueur de l’ombre, ils connurent la hauteur de la pyramide !
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Placé entre un infini et un néant!Ecarter les bras.D'une main effleurer l'un ,de l'autre caresser l'autre.Et s'estimer à son juste prix.
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Napier était un magicien. Son coq lui rapportait tous les secrets du voisinage. Un jour, un vol avait été commis dans sa maison. D'après les indices, ce ne pouvait être que l'un des serviteurs.
En cachette, Napier racla la suie du conduit de la cheminée. Après en avoir enduit le coq, il l'enferma dans une pièce obscure. Rassemblant ses serviteurs, il leur annonça qu'ils devraient entrer dans la pièce l'un après l'autre et caresser le coq. Dès que le voleur toucherait le volatile, celui-ci se mettrait à chanter. Les serviteurs entrèrent dans la pièce. Après un moment passé avec le coq, chacun en ressortit soulagé. Pas une fois le coq ne chanta !
− Il était aphone ? demanda M. Ruche.
− Aucun des serviteurs n'était le voleur ? demanda Max.
− Le coq avait été bâillonné ? demanda M. Ruche.
− Vous n'y êtes pas ! Napier demanda à ses serviteurs de montrer leurs mains. Tous avaient les mains noircies, sauf un qui les avait blanches.
Max se dressa :
− Le voleur ! C'est celui qui avait les mains propres qui les avait sales !
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" Le commencement est la moitié de tout " (Polybe). Autant dire que si ça commence mal, c'est parti pour longtemps !
(p.200 - Points)
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Cela se passait à la fin des années 20. Chaque matin, un professeur d'Université se rendait à la gare de Shibuya, accompagné de son chien Hachiko. Un peu avant l'heure du retour de son maître, Hachiko retournait à la gare et l'attendait. Ensuite, ils rentraient tous les deux. Cela durait depuis des années. Un soir, le professeur ne revint pas. Dans la journée, il avait été renversé par une voiture et était mort sur le coup. Personne ne prévint le chien. Tous les soirs, Hachiko retournait à la gare de Shibuya pour attendre son maître. Lorsque le dernier voyageur descendait, Hachiko s'en retournait. Cela dura sept ans. En 1935, Hachiko mourut. En souvenir de cette fidélité, les habitants de Tokyo élevèrent une statue en l'honneur de Hachiko. Se donner rendez-vous à la statue du Chien, c'est être assuré que l'on vous attendra le temps qu'il faudra.
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Il répéta la dernière phrase d'Al-Khhwarizmi :
"Rendre clair l'obscur et simple le complexe." Plus qu'un programme une philosophie.
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C'est rare que je ne termine pas un livre, mais là ; déjà qu'à la page 117 on lit : «L'un de ces triplets était 44, 60, 75...» alors que c'est 45, 60, 75 qu'il fallait écrire … j'ai été incapable de terminer la 200e page.
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En Sicile, il y a une expression qu'on applique plus souvent qu'ailleurs : Les tombes ne parlent pas.
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