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Citations sur Les Terres promises (106)

Ils sont prêts à abandonner le peu qu’ils possèdent pour que leurs enfants vivent en Terre promise. C’est de l’ordre de la croyance, du rêve, vous ne pourrez jamais empêcher un homme de penser qu’ailleurs sa vie sera meilleure, et d’être prêt à tout risquer pour y accéder. Quoi qu’il lui en coûte. Cela s’appelle l’espoir.
(page 479)
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 Certains disaient qu’apprendre à survivre sans la présence d’un être cher ressemblait au travail de deuil, à la différence qu’on ne peut rien faire contre la mort, si ce n’est se résigner à accepter l’inéluctable. 
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Il ne faut jamais prêter ses livres. Jamais. Sous aucun prétexte. Surtout ceux auxquels on tient, parce qu’on ne les reverra jamais, le taux de retour étant inversement proportionnel à la qualité du roman. La plupart du temps, les amis finissent par croire qu’ils les ont lus, oublient qu’ils ne leur appartiennent pas, les offrent à un de leurs amis. On doit donner uniquement les mauvais romans, ceux qui vous tombent des mains, d’abord cela débarrasse votre bibliothèque, ensuite cela permet de faire le tri parmi ses amis en éliminant ceux qui ont mauvais goût. 
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La terreur stalinienne n’a pas seulement éliminé des millions d’innocents, elle a tué l’idée même du communisme, le rendant à jamais complice du pire régime politique de tous les temps.
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– Cela fait partie des convulsions de l’histoire, dit Franck, les massacres de Septembre ou de Vendée ont été une abomination, mais est-ce que cela condamne pour autant la Révolution française ? La révolution russe a été émaillée d’atrocités effrayantes, elle a pourtant éliminé le tsarisme qui était un régime monstrueux. Après la Libération, il y a eu des règlements de comptes et des injustices épouvantables. Les vainqueurs ne sont jamais généreux, ils ont tellement souffert avant de l’emporter, tellement eu peur de perdre, ils doivent faire payer les vaincus et venger leurs morts dans le sang. Œil pour œil. Il n’y a pas de pardon, il n’y a que des haines accumulées qui se transforment en pulsions que personne ne contrôle, l’animalité fait partie de l’humanité, c’est horrible, c’est condamnable, mais c’est dans notre nature, le monde n’avance que par la violence. Il n’y a pas de révolution paisible. Nous sommes horrifiés parce que ce sont les nôtres qui en ont été victimes, et le pire, c’est qu’ont été tués les Français qui n’avaient pas fui, qui voulaient rester dans l’Algérie nouvelle et qui la soutenaient. Il n’y a aucune logique, aucune raison, c’est absurde […]
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- Vraiment, tu ne crois pas en Dieu ? avait demandé Ivan. Comment est-il possible qu’un juif abandonne sa religion ? Après tout ce qui nous est arrivé ?
- C’est difficile à expliquer. Je pense que l’homme ne doit pas être la victime de Dieu, il n’a à se définir que par rapport à lui-même.
(page 413)
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Nous avons passé notre première nuit ensemble, ce ne fut pas simplement le plaisir de faire l’amour, mais celui de partager une intense communion charnelle, nous ne formions qu’un seul être, et je dois dire qu’en la regardant dormir à mes côtés, j’ai éprouvé un sentiment de bonheur comme je n’en avais jamais connu.
(page 353)
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Il ne faut jamais prêter ses livres. Jamais. Sous aucun prétexte. Surtout ceux auxquels on tient, parce qu’on ne les reverra jamais, le taux de retour étant inversement proportionnel à la qualité du roman.
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- Pourtant, votre foi soulève des montagnes, vous déplacez des foules, comment expliquez-vous ce mystère ?
- Je l’explique par notre misère humaine. Dieu est le nom que nous donnons à notre douleur.
(page 605)
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Trois jours après la décrue [en 1966], notre groupe est intervenu à la Bibliothèque nationale, qui se trouve près des rives de l’Arno, ce fut un spectacle dantesque, on s’engluait dans un marécage de mélasse immonde, il ne restait plus un seul livre en place sur les kilomètres de rayonnages, un million trois cent mille ouvrages avaient été emportés, la plus grande partie formaient des concrétions compactes agglomérées par la boue et les déjections, il n’y avait rien d’autre à faire que de les jeter dans les bennes, comme des dizaines de tonnes d’archives qui emportaient dans les décharges la mémoire de la ville. Et les dizaines de milliers de clichés photographiques accumulés depuis cent ans n’existaient plus. 
[…] Petit à petit, on a découvert l’ampleur des dégâts, aucune église n’avait été épargnée, des fragments de fresques avaient été emportés par les flots, mille cinq cents tableaux maculés, les portes en fer de la chapelle Médicis à San Lorenzo arrachées de leurs gonds, et à l’intérieur la fange atteignait trois mètres d’épaisseur, le Bargello était dévasté, comme l’Opera del Duomo, le baptistère San Giovanni, la basilique Santa Croce, et le christ de Cimabue était quasiment effacé. 
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