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Citations sur Les Terres promises (106)

- Tu sais, Hassen, je n’ai pas la foi. Je ne crois pas en Dieu. Je suis marxiste, tu comprends, pour moi la religion c’est l’opium du peuple. Par contre, je m’intéresse à cette idée que nous ne sommes pas seuls en ce monde, qu’il existe quelque chose de plus grand que nous, j’essaye de comprendre pourquoi les hommes se prosternent et croient depuis toujours à ce mystère de la création.
(page 217)
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Ce jeudi 5 juillet 1962 était le jour tellement attendu de l’indépendance de l’Algérie que la France avait tant voulu empêcher et pour laquelle près de quatre cent mille hommes et femmes étaient morts, et d’autres meurtris à jamais qui se comptaient par millions.
Pour la liberté de leur pays d’un côté, pour rien de l’autre.
(page 188)
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Je n’arrive plus à nouer la moindre relation, il m’a rendue humainement stérile.
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Combien de livres as-tu lus et combien en liras-tu avant que Dieu te rappelle à lui ? Admettons qu'à partir de l'âge de dix ans, tu lises un livre par semaine, cela n'en fera que cinquante-deux dans l'année. Si Dieu t'accorde une longue vie et une bonne santé, au bout de soixante-dix ans, tu n'auras lu que trois mille six cent livres, à condition de ne pas toucher à ces gros romans français qui demandent à eux seuls une année de concentration au moins tellement ils sont volumineux. D'après toi, combien y a-t-il de livres à lire ? Des millions. Plus que d'étoiles dans le ciel. Combien de centaines de milliers de livres passionnants à côté desquels nous allons passer ? Combien de milliers d'auteurs remarquables dont on ne saura rien, comme s'ils n'avaient pas existé ? Quel gâchis !
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Grâce à Dieu, je suis athée! (Igor, page 227)
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Igor avait de drôle de thérapeutiques, des traitements de toubib habitué aux pénuries soviétiques, quand il n’y avait plus de médicaments, ni aucun espoir d’en obtenir, et qu’il fallait se débrouiller pour soigner quand même, des remèdes de babouchka éprouvés par une guerre interminable et des hivers polaires. Et il tenait à le préciser aux sceptiques, il n’avait depuis son arrivée à Paris aucun mort sur la conscience.
(page 99)
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Ils sont prêts à abandonner le peu qu’ils possèdent pour que leurs enfants vivent en Terre promise. C’est de l’ordre de la croyance, du rêve, vous ne pourrez jamais empêcher un homme de penser qu’ailleurs sa vie sera meilleure, et d’être prêt à tout risquer pour y accéder. Quoi qu’il lui en coûte. Cela s’appelle l’espoir. 
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Œil pour œil. Il n’y a pas de pardon, il n’y a que des haines accumulées qui se transforment en pulsions que personne ne contrôle, l’animalité fait partie de l’humanité, c’est horrible, c’est condamnable, mais c’est dans notre nature, le monde n’avance que par la violence. 
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... les hommes cherchent uniquement le pouvoir dans le couple […] La femme est la première colonie de l’homme. 
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Il ne faut jamais prêter ses livres. Jamais. Sous aucun prétexte. Surtout ceux auxquels on tient, parce qu’on ne les reverra jamais, le taux de retour étant inversement proportionnel à la qualité du roman. 
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