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4,12

sur 74 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Even dead things feel your love est une belle (et sombre) histoire d'amour et de rédemption qui s'étale sur près de deux siècles. D'un coté il y a lord Josiah Eddington Scarcewillow, vampire depuis une bonne cinquantaine d'années, et de l'autre lady Abigale Madeleine Bellflower, jeune femme de l'Angleterre victorienne. Leur histoire d'amour est contrariée, forcément, sinon il n'y aurait pas d'histoire ; je ne compte pas dévoiler l'intrigue, mais sachez qu'elle fait intervenir - entre autres - vampires et chasseurs, anges et démons, magie et fantômes.
Le style de l'auteur, Mathieu Guibé, est agréable à lire. Les chapitres sont relativement courts et les rebondissements nombreux, le rythme de lecture est plutôt rapide. le texte est écrit à la première personne du singulier : lord Scarcewillow nous raconte son histoire. J'aime beaucoup ce parti-pris, j'ai trouvé très intéressant que le vampire nous livre directement ses sentiments et nous fasse partager ses joies et ses peines. Par contre je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages, ce qui est dommage : lord Scarcewillow est égoïste et violent, quand à Abigale je l'ai trouvée un peu trop "nunuche" à mon goût. J'ai tout de même pris beaucoup de plaisir à lire ce roman...
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L'écriture est très poétique, soutenue et retranscrit bien l'atmosphère du XIXème siècle. Il y a quelques petites choses qui m'ont paru dénoter un peu mais je ne me suis pas spécialement attardée dessus, j'étais totalement conquise par l'ambiance sombre et mélancolique qui se dégage de l'histoire.

L'héritage des romans gothiques se ressent clairement dans Even dead things. Une certaine affiliation au genre romantique se dégage visiblement du texte. Avec une belle touche de romanesque, Mathieu Guibé nous offre un magnifique roman très immersif dans lequel l'amour est omniprésent et bien cruel.
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J'ai pris ce roman au salon Vampirique de Lyon en 2014. J'avoue qu'il est resté un moment dans ma PAL. Pas vraiment par choix, j'avais très envie de le lire et en même temps, ces derniers temps, je suis un peu fâchée avec la Bit-lit. Mais j'avais apprécié ma rencontre avec l'auteur et l'univers dépeint pour son livre m'avait assez attiré. J'ai donc profité d'un jeu pour le sortir et le lire. J'ai très vite accroché à Joshia et son côté assez sombre, bien sérieux et en même temps mélancolique. Mais j'avoue que j'ai été très enchanté par l'époque, dans laquelle l'auteur nous plonge avec beaucoup de facilité et nous le décrit avec beaucoup de justesse, je me suis presque cru à cette époque lors de ma lecture. Je dis bien presque parce que l'auteur a su me perdre dans le temps en ne datant plus vraiment son livre par la suite, mais je pense que cela a un lien avec son propre personnage. le livre est composé de quatre parties, dont je n'ai pas vraiment compris le sens, mais cela ne m'a pas vraiment gêné lors de ma lecture. Mais plus j'y réfléchis et plus je me dis que chaque partie correspond à un état d'âme de Joshia, même si vers la fin, j'avais un doute. Je vais vraiment avoir du mal à faire mon avis, parce que je n'ai pas vraiment envie de révéler la magie de ce livre. Mais je peux vous dire que vous pouvez oublier le genre bit-lit populaire que nous connaissons si bien, ce livre s'approche vraiment d'un classique, où tout n'est pas rose. Joshia vous entraîne dans un moment de pur bonheur pour dégringoler de plus belle. Et c'est assez incroyable de voir qu'il y arrive si facilement, enfin cela a été mon cas et, de ce fait la, lecture est devenue beaucoup plus difficile. Toute cette noirceur et ce côté déprimant a de quoi vous ralentir. Mais en même temps, c'est assez intense et bien écrit. Et c'est que j'ai voulu dire par le fait que l'on se perd dans le temps, Joshia n'est l'ombre que de lui-même vivotant parmi les autres en perdant la notion du temps. L'auteur a su parfaitement mélanger un côté gothique et victorien vraiment prenant dans son livre, c'est un mélange assez osé de nos jours et, de ce fait, il sort son livre du lot par cette distinction. Mais rend aussi le livre assez particulier dans son genre et pas forcément apprécié de tous. Une particularité que j'ai appréciée, mais pas dans son intégralité. Malheureusement, par moments, cela me pesait un peu et j'avais cette impression que l'auteur partait dans des trucs complètement fous, comme s'il cherchait à donner encore plus de folie à Joshia. Et c'est impression de lenteur m'a assez freiné en plus du côté sombre et au fond du trou déjà bien présent. C'est comme si nous étions nous-même dans cette folie, comme un confident. Et que nous étions les témoins de cette dégringolade en enfer. Mais je dois avouer que j'ai adoré le côté sombre de ce livre.

En conclusion, une lecture assez agréable malgré des petites lenteurs pour ma part. Mais j'ai du mal à savoir si c'est dû au fait de la dépression du personnage ou parce que j'ai eu du mal avec. J'aime beaucoup l'univers dans lequel l'auteur nous plonge, vraiment fascinant, même si à un moment du livre, nous perdons toute notion de temps et d'époque. Mais par contre, j'ai adoré l'audace de l'auteur, il a su parfaitement élever son livre hors de la masse que nous avons de nos jours et le rend particulier. Mais attention à vous, le côté sombre et torturé de Joshia sera vous emmener au-delà de vos limites et il sera parfaitement vous faire plonger avec lui dans son enfer.
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Nous rencontrons Lord Josiah Eddington Scarcewillow en pleine Angleterre victorienne, vampire de son état, accompagné de son serviteur Rudolf Collins, personnage aussi mystérieux qu'attachant. L'existence de Josiah s'écoule, décennie après décennie, en une lente et longue routine forcée jusqu'au jour où il croise LA jeune femme qui va fissurer cette routine, la jeune Abigale Madeleine Bellflower. C'est un véritable coup de tonnerre dans sa chair imperturbable et son coeur de métal. Sauf qu'Abigale est humaine…
Ce qui frappe dès les premières pages, c'est l'esthétique : tout est très beau, c'est mélodieux, ça brille, entre le velours et la nacre. On retrouve cette élégance et ce raffinement dans l'écriture de Mathieu Guibé : lyrique – presque ampoulée parfois –, très apprêtée, embrasée. On pourrait la trouver prétentieuse de temps à autres mais c'est le choix de l'auteur d'avoir voulu écrire façon XIXe et ça fonctionne. Après, les phrases sont souvent longues, élancées, étirées à l'image de ce vampire que l'éternité épouse.
Le thème principal de ce roman fait partie des grands questionnements de ma vie. Je me demande souvent si l'immortalité est une torture ou un bienfait. Fascinée par les romans d'Anne Rice et son Lestat de Lioncourt – à mes yeux le vampire le plus charismatique jamais créé – je sais combien je suis intransigeante dès qu'il s'agit d'une histoire de vampires.
Mais Mathieu Guibé va plus loin : questionnant la Mort et ses prodiges, forçant ses limites, repoussant ses frontières, il nous raconte avec un mélange d'horreur et de passion l'histoire d'amour d'un vampire et d'un fantôme. Une histoire déchirante reliant deux êtres que rien ne peut plus réunir physiquement, aussi violente que les ténèbres et aussi désespérée qu'un monde qui se meurt.
Ce roman est perturbant parce qu'il nous place dans une position inconfortable et déplaisante. Josiah est un être à deux faces, à la fois gentleman et prédateur, un homme "presque normal" qui soudain se transforme en une bête sanguinaire qu'aucune morale personnelle ne guide plus. C'est un tueur glacial qui aime supplicier ses proies, un "monstre" comme il le dit si souvent lorsqu'il observe de l'extérieur l'être qu'il est devenu.
Et tout au long de ma lecture, j'étais incapable de savoir si j'aimais Josiah ou s'il me répugnait. Certaines scènes sont atroces, répugnantes, surgissant sans avertissement pour s'achever dans un bain de sang. D'autres m'ont profondément dérangée sans que la moindre goutte de sang ne soit versée. Mais c'est un beau tour de force de la part de l'auteur d'avoir su peindre avec autant de justesse les pétillements comme les laideurs de l'être humain.
Mathieu Guibé pose une question essentielle : qu'est-on vraiment capable de faire pour l'être aimé ? Jusqu'où peut-on aller ? On ne voit souvent de l'immortalité que ses beaux atours : la possibilité de découvrir infiniment, d'apprendre infiniment, de tout voir, tout expérimenter, tout savoir… mais il y a la perte aussi. L'absence surtout. Perdre l'être que l'on a adoré, que l'on adore encore, et le perdre non pas 20, 30 ou 50 ans jusqu'à ce que la mort nous prenne mais dans l'éternité. Souffrir jour et nuit, année après année, sous la cruauté de son souvenir, sans que jamais n'apparaisse l'horizon, sans que jamais l'esprit ne trouve un semblant de repos.
Alors on retrouve du Louis et du Lestat dans ce texte, un peu du célébrissime Dracula bien sûr, on pense aussi aux inoubliables Sam et Molly du sublime film "Ghost". En plus d'être un tragique roman sur l'amour impossible, "Even dead things feel your love" est une très belle métaphore du deuil, cette longue et sinistre agonie qui vous empêche à jamais de toucher le disparu tant adoré alors même qu'il vous apparaît partout. C'est un roman qui raconte l'extrême solitude, l'absence énorme qui vous étouffe, la peine immense, le désir qu'on bâillonne et ce sentiment d'une existence vaine qui n'a ni solution ni dénouement heureux.
Voilà au fond pourquoi cette lecture reste en demi-teinte pour moi, comme les autres romans de Mathieu Guibé que j'ai lus auparavant : c'est trop noir pour moi, trop lourd, trop désespéré. Il y a pourtant de belles étincelles de lumière ici et là, mais qui ne parviennent pas à m'extirper de cette boue visqueuse, gorgée de ténèbres et d'un découragement si pur et si total qu'il absorbe tout le reste. C'est un très beau roman avec ses faiblesses comme ses grâces, mais très dur, très cruel et douloureux.
Une mention très spéciale pour la couverture ensorcelante imaginée par Alexandra V. Bach.
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Un petit livre court mais très sympa, dans l'ambiance du fantastique classique et romantique.

Je trouve que le résumé éditeur donne vraiment une bonne idée du livre donc je vous le laisse pour une fois plutôt que de faire le mien :

"Au terme de votre vie, à combien estimez-vous le nombre de minutes au cours desquelles vous avez commis une erreur irréparable ? de celle dont les conséquences régissent d'une douloureuse tyrannie vos agissements futurs jusqu'au trépas. Mon acte manqué ne dura pas plus d'une fraction de seconde et pourtant ma mémoire fracturée me renvoie sans cesse à cet instant précis tandis que la course du temps poursuit son inaltérable marche, m'éloignant toujours un peu plus de ce que j'ai perdu ce jour-là. Je me demande si notre dernière heure venue, les remords s'effacent, nous délestant ainsi d'un bagage bien lourd vers l'au-delà ou le néant, peu importe. Puis je me souviens alors qu'il s'agit là d'une délivrance qui m'est interdite, condamné à porter sur mes épaules ce fardeau à travers les âges, à moi qui suis immortel.

L'amour ne devrait jamais être éternel, car nul ne pourrait endurer tant de douleur."


Quand j'ai sorti ce livre pour un challenge, en fait j'avais presque oublié sa présence dans ma PAL. du coup j'ai été contente de le sortir, surtout qu'il se lit vraiment très vite et que j'ai passé un bon moment.

L'histoire commence en Angleterre dans les années 1850, à peu près en même temps que l'exposition universelle dans laquelle nos héros font d'ailleurs un tours.
Notre personnage principal, Josiah va rencontrer par hasard Abigale, jeune fille appartement à la noblesse désargentée de la province dont il est originaire et ou il revient pour échapper un peu à l'effervescence londonienne.
Leur histoire d'amour est forte mais contrariée et c'est la que commence le désespoir de notre héros qui va tout faire pour essayer de retrouver sa bien aimée ...

On est dans un roman sombre et gothique, assez violent certaines fois mais pas jusqu'a sombrer dans l'horreur ou le gore.
Josiah est un Lord typique de l'époque en plus d'être un vampire ce qui le rend encore pire sur ce point. Il est égoïste et extrêmement sur de lui et de ses valeurs. du coup quand par sa faute tout part en sucette, il a vraiment du mal à gérer cet échec, il accumule les maladresses.

En fait Abigale lui a rendu son humanité durant le peu de temps qu'ils passent ensemble lors de la cours de Josiah. Et du coup il se rend compte qu'il est à nouveau capable de sentiments et ceux ci sont exagérés. du bonheur celui ci tombe dans le plus profond désespoir, c'est un personnage très torturé.

L'écriture est vraiment du même genre que celle du résumé, assez poétique et un peu chargée, ce qui rend bien pour un livre historique je trouve.
Et malgré ça le rythme est plutôt assez rapide. Après c'est sur que le livre est court donc on n'a pas le temps de s'ennuyer.

C'est vrai que l'intrigue prend des tours que je n'aurais pas forcément imaginé en commençant le livre mais justement c'est sympa que ça change un peu et j'ai vraiment bien aimé la fin.

Un livre que je ne regrette pas d'avoir sorti du fin fond de ma PAL. C'est vrai que ça ne sera pas forcement ma lecture de l'année mais j'ai tout de même passé un bon moment malgré la rapidité de ma lecture.

16/20
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En bref, un roman que j'ai apprécié, bien plus que je ne le pensais au début de ma lecture. le début est long, on a du mal à entrer dans l'histoire mais une fois que la seconde partie commence, je vous assure que vous serez attiré par le texte, vous aurez envie de suivre Josiah dans sa déchéance. C'est un livre qui m'a ému et qui me laisse encore un peu déchiré entre deux sentiments. Alors je vous invite à découvrir cette romance d'un autre temps, cette histoire de perte et de retrouvailles, de souffrance et d'amour, cette histoire de vie qui se cache derrière le fantastique pour nous faire croire que nous ne le vivrons pas nous même un jour.

Pour la suite de ma chronique : Suivez le lien !
Lien : http://read-and-escape.blogs..
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Mon avis : 4/5 : Très agréable, mais pas le coup de coeur que j'attendais.

Un jour, j'ai vu passer cette couverture (que dis-je... cette merveille, ce bijou, ouhhh comme je l'aime d'amour cette couv' !! ) sur la page Facebook des Editions du Chat Noir, je n'ai même pas lu le résumé qu'il a atterri le jour même dans ma Wish-List. (Coup de foudre visuel, vous connaissez ?)
Et puis, quelques semaines plus tard, Meli lisait et chroniquait ce roman, coup de coeur pour elle. Cette fois c'était bon, il me le fallait.
Encore plus quand Meli et Tsuki m'ont proposé d'emmener mon exemplaire en salon littéraire pour me le faire dédicacer par son charismatique auteur. Je me suis donc dépêchée de me l'offrir pour qu'il arrive dans les temps pour qu'elles puissent l'emmener aux Imaginales. Et quelques jours après le salon, mon exemplaire revenait, avec un petit autographe adorable de l'auteur, ainsi que de mes deux copinautes de choc :D Je vais garder et chérir ce livre comme le beau souvenir d'amitié et de douce générosité qu'il mérite d'être :)

Bref, ça fait donc genre 4 mois qu'il me fait de l'oeil dans ma biblio, me supplie de le lire et que j'en crève d'envie. Là, je n'y tenais plus.



Primo, vous remarquerez que j'ai classé ce roman dans la catégorie fantastique, et non Bit-Lit. Oui, parce que pour moi, même si les deux peuvent traiter des vampires, ce ne sont pas du tout le même genre de textes. (la Bit-lit ne m'attire pas beaucoup, je vous l'avoue !) Et clairement, la très jolie plume de Mathieu Guibé n'aurait rien à fiche en Bit-Lit, selon moi. Nous sommes ici plus proches du vampire originel, sombre, élégant, cruel et parfois romantique, que du beau gosse aux dents longues qui séduit la première abrutie venue sur les bancs du lycée. BREF.

Après avoir lu la chronique de Meli qui ne distribue pas les "coups de coeur" comme la maîtresse de ma fille les bons points (LOL), je m'attendais vraiment à un livre extraordinaire, qui allait me transporter complètement, et me submerger d'émotions. Bon, force est de constater qu'on n'en est pas là...
Et du coup, je suis un peu déçue. Voire même peut-être plus déçue que quand je n'aime pas du tout un livre dont je n'attendais rien de particulier. Là, je le voulais ce coup de coeur, je l'attendais à chaque tournant de page, fébrilement, comme une petite fille sa poupée de Noël minutieusement choisie. Et pis bon, à la place de ma jolie poupée, j'ai eu un ours en peluche... C'est sympa aussi hein, les ours en peluche, j'aime ça, mais bon, c'est pas ma poupée chérie que j'attends depuis des mois quoi...


Trève de subtiles métaphores et entrons dans le vif du sujet...



La couverture : MEGA point positif pour ce roman, c'est une pure bombe, je l'adore. J'ai craqué dessus au premier coup d'oeil, et je dois dire que je ne m'en lasse pas. Ça va me rendre triste de la mettre en carton avec mes autres livres lus. Elle est juste superbe, et très très bien réalisée. Vraiment un très grand bravo à Alexandra V Bach (illustratrice Dark fantasy pour quelques maisons d'édition et jaquettes CD) pour cette illustration absolument somptueuse, c'est une réussite et un coup de coeur esthétique, en ce qui me concerne.

Les personnages : Intéressants mais pas assez attachants. Je les ai tous bien aimés, mais sans plus. Que ce soient les deux persos principaux, Lord Josiah Scarcewillow et Abigale, ou les secondaires, comme le majordome Rudolf ou le traqueur de vampires Sir Burrough, ils sont tous sympas (ou pas, justement, mais c'est voulu, lol) et agréables à suivre, mais ne m'ont pas spécialement fait ressentir d'émotions fortes, ou - passez-moi l'expression - (ou ne me la passez pas, ça ne m'empêchera pas de le dire) fait mouiller ma culotte. J'aurais aimé tomber raide d'amour et me transformer en groupie hystérique baveuse et surexcitée devant Lord Scarcewillow mais il n'en fut rien. J'ai apprécié lire son histoire et apprendre sa vie, mais ce fut tout. Point d'émotions ou de sentiments pour moi durant cette lecture que j'ai cependant réussi à apprécier, cela dit.

La correction : (oui, j'ai décidé qu'il y aurait une rubrique pour en parler sur chaque livre, puisque c'est un point qui revêt une importance particulière pour moi.) Pas irréprochable, mais néanmoins particulièrement soignée pour une petite maison d'édition. (ce n'est pas du tout péjoratif, c'est juste que généralement, elles n'ont pas les moyens des plus grandes pour s'assurer des correcteurs professionnels.) S'il reste quelques coquilles et fautes, c'est en nombre plus que raisonnable et on est vraiment ravi de constater qu'un texte de cette qualité "raffinée" n'est pas entaché de fautes un peu partout. Bravo donc, surtout que celles qui restent sont en général des "pièges" de la langue française et nombreux sont ceux qui s'y font prendre.

Le style : le deuxième MEGA bon point du livre. Mathieu a un style très particulier qu'on peut sans problème qualifier de gothico-romantique (dans ce livre-ci en tout cas) à la fois sombre et très poétique, délicat, raffiné, et par moment pourtant vraiment noir. Il raconte les scènes osées, de violence, de meurtre ou d'amour avec toujours la même élégance, sans jamais pousser trop loin. de jolies tournures, élégamment construites, et des mots poétiques pour décrire parfois les pires horreurs, je dois dire que Mathieu s'en sort vraiment avec brio pour rendre l'ambiance de l'époque victorienne, le côté à la fois très élégant, dandy, et à la fois bestial ou monstrueux du vampire, il nous sert ses personnages et ses descriptions avec une plume tout en nuances, finesse et délicatesse.

L'histoire ; Eh bien, un peu comme les personnages. Je l'ai trouvée sympathique et ai apprécié la suivre, mais je n'y ai pas ressenti grand chose. Une tragique histoire d'amour entre deux amants maudits, plus souvent séparés que réunis, qui ne parviennent donc ni à s'aimer complètement, ni à être vraiment heureux. Leurs séparations les détruisent, et leurs retrouvailles ne les rendent pas plus heureux. C'est une histoire sympathique, avec un côté assez original par la nature d'Abigale, (que je ne vous dévoilerai pas) mais à laquelle il a manqué un petit quelque chose pour m'embarquer totalement. il a peut-être manqué d'un peu de contexte historique, de profondeur aux personnages, je ne sais pas... Je suis peut-être un peu passée à côté aussi, entre les corrections et les recherches d'emploi, mes lectures s'en retrouvent peut-être un peu "hachées" c'est complètement possible, mais si j'ai aimé la lire, je ne me suis pas retrouvée dans "l'urgence d'avancer pour savoir". La nuance entre "j'ai aimé" et "je l'ai dévoré", vous voyez ?



Mais soit ! Ce fut dans l'ensemble une chouette lecture, et Mathieu Guibé m'a fait passer là un très bon moment, même si le souvenir n'en sera pas impérissable je pense. Je peux donc conseiller ce livre à tous, amateurs d'hémoglobine ou coeurs tendres, vous y trouverez tous votre compte.



Et si je ne vous ai pas totalement convaincus, vous trouverez sur la toile bon nombre d'avis encore plus enthousiastes, car ce roman a été un coup de coeur pour un certain nombre de lecteurs. :)



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Un roman prenant nous contant l'histoire tortueuse et torturée de Josiah (je vais vous épargner son nom de famille, je vais l'écorcher ! ) suite à sa rencontre avec Abigale. On suit son cheminement sentimental / humain / animal durant les nombreuses années que font sa vie de vampire.
En bref, un roman bien sympathique, bien loin des livres vampiriques à tendance bit lit. En effet, ici il s'agit plutôt d'une histoire de vampire classique qui pourrait plaire au fan du genre.
J'ai vraiment apprécié passer du temps avec ce roman de Mathieu Guibé et je vais continuer à suivre ses écrits (il me reste le recueil À un sanglot de moi, tu reposes dans la PAL numérique et il va me falloir suivre ses prochains romans aussi ! )
Lien : https://bulledelivre.wordpre..
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L'auteur nous plonge dans l'univers très sombre de Londres des années 1850. On y rencontre Lord Josiah Eddington Scarewillow, oui rien que ça. Ce vampire au air de dandy est revenu dans sa maison familiale pour s'échapper des folies londoniennes, mais de là, il va rencontrer la belle Abigale et va en devenir fou accro.

Ce que j'ai adoré le plus dans ce livre c'est clairement l'écriture de l'auteur. Sa plume est à la fois mélancolique et poétique, mais également très crue. Il m'a envoûté rien que par son écriture.

Les personnages sont très bien travaillés. Josiah est très torturé par sa condition de vampire mais va apprendre qu'est-ce que l'amour, le vrai. Quant à Abigale, je l'ai trouvé très forte et essaie au mieux de rendre Josiah heureux.

Les événements de l'intrigue prennent des chemins que je n'avais pas du tout imaginer, bien que parfois un peu tordus pour moi, mais j'ai été agréablement surprise par la tournure de l'aventure que suivent les deux personnages.

Par moment, j'ai trouvé des passages un peu long mais dans la globalité de l'oeuvre, j'ai beaucoup aimé !

Ce fut une très jolie première rencontre avec le travail de Mathieu Guibé, il me tarde de lire ses autres livres.
Lien : http://alhoasbooks.blogspot...
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Even Dead things feel you love est un roman fantastique sur Josiah, un vampire vieux de plusieurs siècles, qui décide au cours de l'année 1850 de retourner sur les terres anglaises de son enfance dans son château familial où l'attend son majordome Rudolf, également vampire.

En se promenant dans ses bois pour chercher à se sustenter, Josiah fait la rencontre d'Abigale, une jeune femme noble, dont il tombe éperdument amoureux. Une belle histoire d'amour se développe entre eux, jusqu'à ce qu'un évènement tragique fasse tout basculer.

Josiah qui commençait à retrouver des attitudes et des sentiments humains se transforme en un monstre sanguinaire pour essayer d'oublier sa peine...

~~~¤~~¤~~¤~~

Mathieu Guibé nous offre une très belle histoire d'amour entre un vampire et une humaine sans pour autant la rendre mièvre. L'auteur s'approche du mythe originel du vampire de Bram Stocker en proposant une ambiance réaliste et gothique. Son écriture est juste magnifique, poétique et en total adéquation avec l'époque victorienne. Il détail à merveille la situation géographique et historique de l'Angleterre du XIXe siècle.

Enfin, les personnages sont attachants:

* Josiah est un personnage complexe, alternant vampire sociable et enfant de la nuit sanguinaire. On passe par une kyrielle de sentiments avec ce personnage!

* Abigale est une femme forte, optimiste, intelligente et pétillante de vie.

* Rudolf, sûrement mon protagoniste préféré du roman est un homme paternel, loyal et courageux.


En bref, ce roman fut une très bonne surprise pour moi, je compte poursuivre cette découverte en lisant d'autres écrits de ce romancier. La couverture dégage à merveille l'atmosphère gothique omniprésente dans ce roman.

Even dead things feel your love est le deuxième livre que je lis de cette maison d'édition et c'est une deuxième réussite! J'espère pouvoir rapidement découvrir d'autres romans d'aussi bonnes qualités chez les éditions du Chat Noir!

Lien : http://metamorphoselivresque..
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