Qui pense quoi ? : Inventaire subjectif des grands penseurs contemporains

Comme c'est écrit dans le titre c'est une revue très subjective, au delà du raisonnable, avec distribution de points selon le barème réactionnaire communautariste de l'auteur, soucieux de construire un index isolant les potes (avec qui randonner) des mauvais pensants antisexistes et antiracistes, humanistes pour parler vulgairement.. Ainsi le populisme identitaire raciste ne le dérange pas chez tel bretteur médiatique omniprésent surfant sur l'air des intolérances à la mode et qu'il présente comme héros résistant à la complaisance!, peut importe si ces intolérances sont majoritaires et cartonnent dans les urnes en France et gouvernent 90% de la population mondiale!, mais l'athéisme lui parait rédhibitoire pour envoyer tel autre philosophe progressiste au purgatoire. Les contradictions sont relevées de manière tout aussi partiale chez les uns mais pas chez les membres de la tribu réac. le pompon consistant à reprocher aux penseurs non réactionnaires d'être subjectifs! On se demande à quoi ça sert d'être philosophe si c'est pour épouser les haines primaires majoritaires et les attaques contre l'humanisme labellisées par l'auteur comme intelligence en dissidence. Soit l''imposture réactionnaire actuelle triomphante et belliqueuse en reconquête de la préférence raciale et de la guerre de tous contre tous, du Kremlin à Mar-a-Lago.

Forcément, et par définition, un livre personnel et engagé prend des risques (contrairement à ce qui est dit par ailleurs, l'université est plutôt mise en valeur! ...mais pas seulement les penseurs médiatiquement reconnus)
Un tel livre peut bien livrer quelques "états d'âme", et heureusement, ce livre "Qui pense quoi?" n'est pas un simple dictionnaire (de plus)!
tout le bonheur du monde...

Une sélection de quelques auteurs vivants, classés en 11 thèmes, français on non, qui font l'objet d'une notice de longueur variable, qui laisse à mon avis trop peu de place à leur pensée, qui doit céder un bon tiers des articles aux diatribes de l'auteur contre l'université, les philosophes professionnels (dont il fait pourtant partie). au total on en sort peu informé et ayant subi les états d'âme d'André guigot alors qu'on n'en demandait pas temps.