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Maurice Rheims (Préfacier, etc.)
EAN : 9782859170608
121 pages
L'Amateur (01/12/1986)
4/5   1 notes
Résumé :
L'histoire des ventes publiques à Paris par l'ancien directeur de l'hôtel Drouot.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
[Ouvrage acquis août 1990 – Librairie du Musée d'Orsay ]

Préface de Maurice Rheims.

Une publication [épuisée ] attractive et instructive relatant l'histoire des ventes aux enchères, du métier de commissaire-priseur, et de ce lieu parisien mythique : DROUOT… Historique accompagné de très nombreuses gravures [illustrations provenant du Journal amusant du 27 février 1858 ] et d'anecdotes savoureuses…

« Un très vieux métier -- [Commissaire-priseur ]
En juillet 1875, les fouilles entreprises sur le site de la catastrophe [Pompéï ] mirent à jour des centaines de tablettes constituant une partie des archives de Cecilius Jucundus.
Elles nous apprennent que les ventes aux enchères (du latin incantare) étaient annoncées par écrit et par des Crieurs (praecones) qui parcouraient la ville. Les acquéreurs payaient comptant ou à crédit s'il s'agissait d'adjudications importantes. L'auctionator recevait des acquéreurs à titre de rémunération 1% sur le montant des adjudications. il pouvait exercer conjointement le métier de banquier, avancer de l'argent aux vendeurs et pratiquer des prêts sur gage comme le fait aujourd'hui le Crédit Municipal.
La profession disparut avec la chute de l'empire romain. Huit siècles s'écouleront avant qu'elle ne réapparaisse. (p. 15)”

Ouvrage rédigé par un professionnel ayant exercé pendant plus d'un demi-siècle et publié par un éditeur réputé, spécialisé dans le secteur des « Arts »…pour dire le sérieux de ce livre.

Profitant de cette période toute particulière…de contraintes sanitaires et de temps libre à occuper « positivement » , je débute , par anticipation, un immense rangement printanier de ma bibliothèque, débordant de toutes parts ; j'ai donc décidé d'assumer un tri drastique pour que mes livres aient une nouvelle respiration, une nouvelle vie d'une manière ou d'une autre : ceux que je relirais, faisant partie des « présences nécessaires » et constantes, ceux qui partent ou partiront vers des maisons -amies… et ceux que je vais « lâcher » sur les trajets de mes déplacements dans ces boites de « Livres-voyageurs »qu'ils aillent retrouver d'autres lecteurs qui les auront choisis…Je tiens toutefois à en répertorier un maximum… afin qu'ils aient un supplément d'existence et pour ma propre mémoire et pour d'autres lecteurs –chineurs !

@Soazic boucard@hiver 2021@bookcrossing
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
En exergue

Ma volonté est que mes dessins, estampes, bibelots, livres, enfin les choses d'art qui ont fait le bonheur de ma vie n'aient pas la froide tombe d'un musée et le regard bête du passant indifférent.
Je demande, qu'elles soient toutes éparpillées sous les coups de marteau du Commissaire-Priseur et que la jouissance que m'a procurée chacune d'elles, soit redonnée pour chacune d'elles à un héritier de mes goûts.
Testament d'Edmond de Goncourt.
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Les hôtels de ventes à Paris

(...) La Belle commode

Un homme de condition modeste ayant accédé à de hautes fonctions dans une importante société industrielle, vient s'installer à Paris dans un grand appartement à Passy qu'il lui faut meubler élégamment pour recevoir d'importants clients. Conscient de l'insuffisance de ses connaissances en matière de décoration, il demande à un commissaire- priseur de le conseiller dans le choix des meubles. Ce dernier lui propose d'acheter dans sa prochaine vente une très belle commode en marqueterie de bois de rose d'époque Louis XVI, qui devrait constituer la pièce capitale autour de laquelle s'organiserait la suite de l'aménagement de son salon. Séduit par la beauté et la qualité du meuble, il accepte, mais tient au préalable à demander à sa femme son avis. Celle-ci, excellente ménagère, qui du fond de sa province avait pendant des années briqué avec conscience son poêle en fonte noire et ses casseroles de cuivre, examine la commode d'un air revêche et déclare péremptoirement qu'elle ne lui plaît pas parce qu'elle ne se fait pas assez neuf ! Le pauvre mari navré du jugement de sa bobonne ne remit jamais les pieds à Drouot. [p. 93] [****** j'entends d'ici des hauts-cris vis à vis de ces propos rétrogrades... Il faut resituer l'époque de ces propos: vers 1922...]
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Un très vieux métier
En juillet 1875, les fouilles entreprises sur le site de la catastrophe [Pompéï ] mirent à jour des centaines de tablettes constituant une partie des archives de Cecilius Jucundus.
Elles nous apprennent que les ventes aux enchères (du latin incantare) étaient annoncées par écrit et par des Crieurs (praecones) qui parcouraient la ville. Les acquéreurs payaient comptant ou à crédit s'il s'agissait d'adjudications importantes. L'auctionator recevait des acquéreurs à titre de rémunération 1% sur le montant des adjudications. il pouvait exercer conjointement le métier de banquier, avancer de l'argent aux vendeurs et pratiquer des prêts sur gage comme le fait aujourd'hui le Crédit Municipal.
La profession disparut avec la chute de l'emire romain. Huit siècles s'écouleront avant qu'elle ne réapparaisse. (p. 15)
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Le petit monde de Drouot

Le commissaire-priseur qu'on appelle "maître" (...) détient selon la loi une parcelle de la puissance publique et officie du haut de son olympe qu'on appelle la tribune. (....)
Mais Drouot comme l'Opéra, possède ses bons acteurs et ses ténors. (p. 105)
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Les hôtels de ventes à Paris
(...)

L'homme très occupé

Un homme du troisième âge à l'allure respectable est pris un matin en flagrant délit de vol d'un petit tableau qu'il tentait de dissimuler sous son manteau. Interrogé sur les mobiles de son acte, il répond sans le moindre complexe qu'il n'est jamais libre l'après-midi à l'heure des enchères.(p. 74)
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