Little man

Antoine Guilloppé décide d'emmener son lecteur aux Etats-Unis, à New-York à la rencontre de Cassius. Il rêve de traverser un pont pour acquérir sa liberté de vivre.

Cassius est un jeune garçon noir qui a du fuir la dictature de son pays. Pour lui, les Etats-Unis est le pays de la liberté, celui où il ne craint pas la police dans la rue. Il rêve de traverser le pont pour savoir qu'il ne risquera plus rien. Manhattan lui semble un endroit salvateur et non hostile. Et puis la statut de la liberté veille sur lui.

Après avoir emmené le lecteur dans le Pôle Nord, au Japon, dans la jungle, Antoine Guilloppé choisi un sujet plus d'actualité avec l'immigration aux Etats-Unis. On retrouve sa marque de fabrique avec un dessin sans fioriture, des grands espaces de couleurs et les découpes au laser. J'adore ces pages découpés avec un motif d'un côté et lorsqu'on tourne la page, se cache une autre image. le talent de création ne s'invente pas et le dessinateur est un passionné talentueux. Alors même si l'histoire m'a beaucoup moins plue que toutes les précédentes, j'ai aimé regarder chaque page attentivement.

Alors même si je n'ai pas été émerveillé par cet ouvrage contrairement aux autres, malgré une magnifique couverture, je vais continuer à suivre le travail de cet artiste de talent. Alors si vous le croisez, prenez le temps de le découvrir quand même.
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