Little man

Cet album me tapait dans l'oeil depuis un bon moment, et puis, à la médiathèque, le voilà, exposé sur son présentoir, et je me suis jetée dessus pour être certaine de l'avoir!
Il faut dire que la couverture a de quoi séduire, entre le graphisme épuré, la sobriété des couleurs et le fait qu'elle-même soit "découpée au laser" - je viens de l'apprendre. Enfin, j'aime les albums jeunesse grand format.

Si je ne l'ai pas acheté pour les fêtes de Noël, c'est simplement parce que mon aîné a tout juste 7 ans et que je ne suis pas certaine qu'elle soit adaptée à son âge, je ne lui ai pas encore lu.
Chaque page est magnifique, alternant les paysages urbains - New York - et des pages découpées avec la finesse de la dentelle se superposant sur ces paysages.
Cassius, un jeune garçon, traverse ses pages lors d'un rêve; il court dans les rues, ébloui, libre, et pense au pays en guerre qu'il a dû fuir.
Le texte est court, un peu trop à mon goût, et laisse le lecteur se faire sa propre idée des émotions qui traversent Cassius. Je le prends comme une première approche aux thèmes de l'exil et de la liberté.
Un très bel album à feuilleter encore et encore!
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Cassius a traversé l'océan avec sa famille pour fuir la guerre. Réfugié à New-York, il regarde de loin Manhattan rêvant de traverser le pont. Un rêve inaccessible ? Pas si sûr.

J'aime quand les albums sont bien constuis et celui-ci l'est particulièrement.
Dans toute la première partie, Cassius rêve de traverser le pont et de se promener dans Manhattan. Mais ce rêve semble inaccessible. Les deux premières pages, avec le jeune garçon derrière son grillage sont très forte.
Puis au milieu de l'album, Cassius se souvient de ce qu'il a vécu.
Le retour à New-York marque un tournant dans le texte qui devient très positif : " Maintenant, il n'a plus peur" jusqu'au très beau final.

L'album est magnifique. Antoine Guilloppé joue sur le noir et blanc, utilise son système de découpe au laser, rajoute des couleurs unies en pour le ciel ou des petits éléments.
L'ensemble donne vraiment une impression incroyable, le ciel est tantôt menaçant tantôt protecteur.
La représentation de New-York entre sky line et statue de la liberté est incroyable. On s'y croirait. Les découpes montrent des gratte-ciels tantôt menaçants, tantôt lumineux. C'est sublime.

Une très belle promenade pleine d'espoir dans New-York !

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Voici un album magnifique. Grâce à cet album graphique et au papier découpé, nous plngeons dans un univers plein d'émotions, entre ombre et lumière, entre noir et blanc, entre peur et espoir, entre guerre et paix. Des jeux de perspective et d'angles de vues, un texte court et simple : Antoine Guilloppé nous raconte une histoire remplie d'humanité.
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A travers ses albums, Antoine Guilloppé a déjà exploré bien des paysages : la jungle, la savane, la forêt ou encore la banquise. Cette fois-ci, c'est dans la ville qu'Antoine Guilloppé trouve l'inspiration. Contrairement à son habitude, il construit donc une histoire dans un décor très urbain. Il met en scène la grosse pomme, aka New York, dans de somptueux décors découpés au laser. le résultat est stupéfiant. Les pages de couleurs vives renforcent les découpes sur papier noir ou blanc. Grâce à cette alternance de couleurs vives et de noir et blanc, Antoine Guilloppé brosse un portrait saisissant de cette ville éclectique.
Même si cet album se dévore des yeux, il ne m'a pas autant plu que "Pleine lune", "Ma jungle" ou encore "Plein soleil". L'histoire de little man, le petit émigré, m'a semblé un peu stéréotypée et ne m'a pas vraiment émue. Je trouve que ses précédentes histoires, proches du conte traditionnel, sont plus poétiques et stimulent mieux l'imagination. Plus simplement, j'avoue préférer les décors naturels (jungle, forêt, banquise) à ceux bâtis par l'homme.

Servi par un graphisme léché et précis, tout en découpe laser, ce livre est un véritable petit bijou technique. le mythique pont de Brooklyn, les Skycrapers, tout y apparaît en ombre chinoises, en jeux de pleins, de creux… Opposant très peu de couleurs, toujours d'une simplicité implacable, c'est ici une véritable création d'éditeur au service du coup de crayon d'Antoine Guilloppé que cet onirique parcours dans la plus connue des villes américaines.
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Après nous avoir fait rêver dans la jungle, c'est cette fois dans un décor urbain que l'on pénètre dans cet album d'Antoine Guillopé.
Avec toujours cette magnifique technique pour faire de la feuille un vrai décor ultra détaillé et découpé avec précision dans les moindres détails (pont, gratte-ciel, grillage), on s'immerge parfaitement avec le narrateur, un jeune immigré qui a fuit l'Afrique et la guerre pour trouver refuge à New York.
L'histoire est émouvante, on se promène avec lui, la ville nous paraît démesurée, immense pour un petit bonhomme comme le personnage.
A découvrir surtout pour le plaisir des yeux en noir et blanc.

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