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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Block 46 était entré dans mes coup de coeur sans demander la permission et le coup de coeur continu avec Mör !!!!J'ai dévoré ce livre en moins de 24 heures et sa faisait un moment que ça ne m'étais pas arrivé.Je m'attendais a tout sauf a cette fin qui m'a totalement fait halluciner.Johana Gustawsson a une facilité consternante a me tenir en haleine pendant la lecture de ces écrits. « Un écrivain audacieux et bourré de talent « je suis totalement d'accord avec Mr R.J Ellory.
Je vous le conseille sans hésitation et vous promet de passer un très bon moment en compagnie de d'Emily Roy et Alexis Castells.
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Encore un sans faute pour la queen du thriller Johana Gustawsson ! Une fois de plus, le lecteur est complètement manipulé et quand on pense avoir découvert le fin mot de l'histoire, ce n'est que le fil qui va dérouler toute la pelote de laine. Comme dans Block 46 (que je vous recommande de lire d'abord), on remonte jusqu'à une période historique marquante. Il s'agit cette fois de la fin du XIXe siècle à Londres, où sévit Jack l'Eventreur. Cette mécanique passé / présent fonctionne très bien, elle apporte une originalité au récit. Outre le rythme haletant de l'histoire, j'ai adoré retrouver le duo formé par Emily et Alexis. Petit warning en revanche : certains passages sont assez insoutenables, il faut avoir le coeur bien accroché.

🗝️ thriller, serial killer, perversion
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Bon c'est une confirmation ! J'adore le style Johana Gustawsson !!
Comme dans "Block 46", on retrouve Emily Roy, profileuse basée à Londres et Alexis Castells, l'ecrivaine spécialiste des tueurs en série, ainsi que les policiers suédois et anglais.
On retrouve aussi les deux temporalités spécifiques aux thrillers de Gustawsson !
Cette fois ci, l'action se passe en 2015, des enlèvements de femmes qui sont retrouvées affreusement mutilées à la fois en Angleterre et en Suède. Et en parallèle, on plonge dans l'histoire de Jack l'éventreur au 19eme...

Et bien, ça fonctionne encore !!!! L'auteure nous mène par le bout du nez, et on ne peut pas s'imaginer qui est coupable de ces meurtres ! Quel final !
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Johana Gustawsson a le don d'absorber son lecteur dans une histoire, de le transporter dans un autre monde, à travers les pays et les époques. Les personnages et les décors sont magnifiquement bien construits, et on sent que chaque sujet abordé a fait l'objet de recherches poussées de la part de l'autrice. Rien n'est laissé au hasard. Ce roman - tout en étant innovant - m'a fait l'effet d'un mélange entre Block 46 et L'île de Yule, qui ont été deux énormes coups de coeur pour moi. le rythme est intense, et encore une fois, le récit se conclut sur un dénouement qui laisse sans voix. Une autrice qu'il faut avoir lue une fois dans sa vie !

J'admire tellement le travail et le capacité de cette écrivaine à parler de choses profondes autour de cette noirceur propre au genre polar/thriller, qui rendent le roman aussi bien intéressant au niveau de l'intrigue & de l'enquête, que de la psychologie des personnages et du message passé.

Une véritable prouesse littéraire.
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Après avoir adoré Block 46 je me suis donc tout naturellement procuré la suite.
La magie a opéré à nouveau ! Je me suis littéralement fait happer par l'intrigue du passé et par l'histoire du moment. Nos deux enquêtrices mènent la danse et c'est terriblement addictif. Et alors que dire du final ? Explosif et inattendu comme je les aime !
Bref je n'ai qu'une seule envie à présent, me procurer le dernier tome Sång.
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J'ai attaqué ce roman à la suite de Block 46, et comme souvent j'appréhendais de ne pas retrouver la force du 1er roman lu dans le suivant.

Mais que nenni. Je ne regarderai plus jamais Johana de la même façon. Quel talent !

Une fois encore elle nous entraîne dans une histoire sombre et complexe, dans ce que les souffrances de l'enfance laissent comme trace chez certains. Ceux qui seront dans l'impossibilité de sortir de ce schéma et feront, sans répit, souffrir à leur tour.
Comme une vengeance sur l'avenir. Un dû.
Nous retrouvons dans ce récit le duo d'enquêtrices : Emily Roy et Alexis Castells qui vont devoir affronter leur passé pour enfin solder les comptes et avancer.



L'histoire :

Comme pour Block, Johana nous fait naviguer entre passé et présent et entre Angleterre et Suède. Cette fois le passé est le Londres du XIX siècle, avec ses quartiers populaires où sévit Jacques l'Eventreur. Une peinture sociale emprunte de réalisme sur la condition des moins nantis et la prostitution qui reste le seul recours pour ces femmes qui n'ont rien ou ont perdu le peu qu'elles avaient dans l'indifférence et le mépris de la bourgeoisie.

Extrait partiel page 88-89 :
- « Et tu étais une amie de Lucky Liz, n'est-ce pas ?
Les mots firent à Freda l'effet d'un coup de poing violent, qui vous prend au dépourvu, comme ceux de son père. Elle serra les dents et ravala son cri de détresse, de tristesse, de douleur.
……………………………… La nausée gagna Freda. Les cochons de badauds excités par la vue du sang pouvaient aussi porter des robes en dentelle et des bas de soie.
- Tu as vu le corps de Lucky Liz, Freda ?
- Non ma Lady, murmura-t-elle, le regard vissé au sol »
Freda prendra la mauvaise décision, son ventre s'arrondira, La graine de la haine et de la violence sera semée ; elle perdra son emploi et sa déchéance sera terrible.


16/07/2015 - Halmstad, Suède, le corps d'une femme nue est retrouvé. Les parties charnues de son corps ont été découpées. Elle a été amputée de ses seins et de ses fesses. La victime a été étranglée, puis découpée post mortem. Des empreintes à la cheville gauche indiquent qu'elle a été enchaînée. le meurtrier a de plus enfoncé une plume noire dans chaque oreille de la victime. Karla Hansenune femme énergique qui mène sa carrière et sa vie de famille tambour battant est chargée de l'enquête sous la houlette du commissaire Bergström.


17/07/2015 - Julianne Bell, actrice connue disparaît à son tour. Ne reste que ses chaussures enfermées dans un sac de congélation zippé.

Extrait page 175 :
« Julianne a commencé par compter ses réveils, ceux où elle sentait cet engourdissement qui précède le matin. Puis elle a arrêté. Quand elle a découvert qu'il lui avait tranché un morceau de fesse. Elle n'a plus essayé de compter les jours. Depuis elle se réveille en hurlant. Tout le temps. Et lorsqu'elle sent cette pellicule de plâtre sur la langue, elle sait que, cette fois, l'eau citronnée a été droguée. Et qu'il l'a dépecée. »

Ce schéma est en tout point semblable à l'enlèvement de 6 femmes ayant eu lieu quelques années plus tôt et dont seuls les cadavres mutilés avaient été retrouvés.
Mais l'assassin présumé, Richard Hemfield, est sous les verrous. Il a été arrêté en avril 2006 après avoir fait une dernière victime, le compagnon d'Alexis.
Ont-ils affaire à un copycat, à un complice ? Et si Richard Hemfield était innocent ?
Dans tous les cas l'avenir de Julianne s'annonce bien sombre.
Au vu de ces éléments, Emily n'a pas d'autre choix que d'informer Alexis.
Alexis dont la douleur domptée resurgit et gronde en elle mettant en péril sa nouvelle histoire amoureuse avec Stellan (cf. Block 46), son équilibre, sa raison ? Alexis va devoir affronter le bourreau de son ex compagnon dans un face à face éprouvant, dans lequel le meurtrier tentera de s'exonérer des meurtres féminins qui lui sont attribués. Oui il a un problème, il ne rêve que d'épier, renifler, lécher ces corps de femmes qu'il croise. C'est un voyeur qui s'introduit jusque dans l'intimité de ses proies pour voler leurs sous-vêtements afin de se masturber à plaisir, toujours et encore. Mais Alexis refuse de croire à son innocence alors que Pearce et Emily doutent.

Suite aux similitudes avec le meurtre commis en suède, Emily retrouve Bergström sur place.
En plus de l'équipe du commissaire Suédois, Emily, Alexis et Pearce vont reprendre les dossiers de l'époque, creuser encore plus profond, rechercher de nouveau témoignages, de nouvelles pistes.Tant en Angleterre qu'en Suède. Ils bénéficieront de l'aide précieuse d'Aliénor Lindbergh, une jeune femme Asperger, étudiante en droit criminel et en psychologie légale en stage auprès de Bergström.
Il semble que toutes les victimes avaient en commun des moeurs légères les désignant à une condamnation à mort pour le ou les prédateurs qui rôdent. Mais pourquoi ce dépeçage ? Ont-ils affaire à des cannibales ? Un rite ultime de possession ? Aliénor met en lumière le parallèle avec les victimes choisies en son temps par Jack l'éventreur et le fait qu'il aurait consommé le rein d'une de ses victimes.

Des pistes multiples seront suivies, des fausses routes s'offriront, mais la ténacité de tous portera ses fruits.
Emily enfouira sa 53ème petite boîte noire dans ce cimetière où elle enterre ses affaires résolues, où toutes ces victimes ont enfin retrouvé la paix.
Alexis retrouvera l'homme qu'elle aime et sa merveilleuse famille (envahissante parfois). Tout ce petit monde s'est enfin apprivoisé. Elle peut enfin se reposer.

Dans ce roman les personnages principaux de Block 46 s'étoffent et se dévoilent pour notre plus grand bonheur. L'auteure nous offre, comme pour son roman précédent, un dénouement absolument inattendu, une chute incroyable. Un livre qui tient le lecteur en haleine jusqu'au bout. Et c'est rare. Très. Un immense merci. Hâte de dévorer le prochain (mon cannibalisme n'est que littéraire).
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Résumé : En plein mois de juillet, le corps d'une jeune femme est découvert sur les berges d'un lac à Halmstad, en Suède. Elle a été salement mutilée : le tueur lui a découpé les seins, les fesses ainsi que les cuisses. Pourquoi une telle barbarie ?
À Londres, au même moment, une célèbre actrice est enlevée au petit matin, en quittant son domicile. On retrouvera uniquement ses chaussures, tout près de chez elle, glissées dans un sachet zippé, une paire de chaussettes glissée à l'intérieur. Qui l'a enlevée ?
Les enquêteurs, à Londres comme en Suède, se rendent compte rapidement que ces deux affaires ont la même signature qu'une série de meurtres perpétués 10 ans plus tôt en Angleterre. le problème, c'est que le coupable a été arrêté et est incarcéré depuis tout ce temps. Est-ce un complice, un copycat ? Emily Roy et Alexis Castells vont devoir se replonger dans cette vieille affaire pour comprendre le lien entre bec le présent.

Mon avis : Comme pour le précédent tome, j'ai beaucoup aimé l'alternance temporelle et géographique des différents chapitres. En effet, en parallèle de notre enquête, entre la Suède et l'Angleterre, on découvre la vie d'une famille, depuis 1888 dans le Londres de Jack L'éventreur à nos jours. J'ai été estomaquée par le final : bien qu'ayant compris grâce aux indices laissés par l'autrice au fil des pages, une toute petite partie de l'intrigue, je ne m'attendais pas à de telles révélations, de celles où tu lèves les yeux de ton livre en te disant « Mais quoiiii ?! ». Je me suis fait avoir en beauté ! Ce fut un très bon moment de lecture, je l'ai d'ailleurs préféré au précédent « Block 46 », ayant plus de sympathie pour les personnages que je retrouvais. Si l'autrice s'améliore à chaque livre, son dernier « Sång », qui vient de sortir, doit être une petite pépite.
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Second volet de la saga Emilie/Alexis, Mör commence fort et frappe vite. Je préviens tout de même qu'il est beaucoup plus sombre que Block 46.

Dans Mör, nous rencontrons un tueur en série plutôt diabolique, qui n'enlève que des femmes (encore une fois....) et les garde en vie quelques jours pour s'amuser. Quand elles sont découvertes, ils leur manquent des morceaux de chair.....

J'avoue que là, j'ai eu du mal. On parle souvent de l'imagination des auteurs. Je suis toujours en admiration quand je lis ce que l'on peut imaginer. En même temps, notre tueur s'inspirant d'un boucher du passé de Londres, je me rends compte de ce qui peut trotter dans la tête d'un grand malade.

Emilie Roy est chargée de dresser le profil du tueur, les corps trouvés présentant la marque d'un homme arrêté pour une série de meurtres identiques, 10 ans plus tôt, et enfermé depuis.

Alexis, dont l'ex compagnon fut une victime de cet homme, verra là une occasion de tirer un trait sur un passé chargé et vivre pleinement sa nouvelle vie avec Stellan.

Mör démontre tout le talent de l'auteure dont la plume fascine son lectorat. Elle nous démontre à quel point le présent trouve son ancrage dans le passé et comme tout se mêle.

Second tome de cette série qui vaut la lecture et qui laisse présager une suite riche en rebondissement
Lien : http://labibliogirly.over-bl..
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Mör est un véritable coup de coeur. Si Block 46 avait répondu à mes exigences de lectrice assidue, ma préférence va à ce second opus.
Et, je ne saurais pas dire précisément pourquoi…Voici tout de même quelques explications.
Tout d'abord, j'ai beaucoup apprécié les chapitres qui nous amènent au coeur de Whitechapel à l'époque où frappe le terrible Jack l'éventreur. Des descriptions minutieuses, des mots qui sonnent juste, un décor admirablement planté. Et puis, j'avoue que cette histoire m'a toujours intriguée et fascinée tout comme le Londres de l'époque victorienne.
Les chapitres qui se déroulent dans le présent ne m'ont pas ennuyée pour autant. Bien au contraire ! Quel plaisir que de retrouver le duo Alexis Castells-Emily Roy. Cette dernière y apparaît toujours très sérieuse voire parfois un peu taciturne. Mais, quel flaire ! Ses déductions finales, alors que je croyais que tout était déjà joué, m'ont littéralement bluffée ! J'en ai eu la chair de poule et ai mis quelques minutes à réaliser ce que la profileuse venait d'annoncer. A leurs côtés, nous retrouvons Bergström toujours très charismatique dans sa position de « chef » et ce, même s'il n'apparait pas souvent. Puis, Kristian Olofsson toujours aussi impertinent, souvent à la frontière de l'impolitesse. Parfois carrément vulgaire. S'ajoute à ces personnages Karla Hansen, grande blonde qui n' a pas froid aux yeux, flic et mère de famille. J'avoue avoir écarquillé les yeux à plusieurs reprises tant le vocabulaire de ces deux personnages peut parfois être gras mais, je vous rassure rien de choquant pour mes petites oreilles chastes Certains détails sur les scènes de crimes sont également assez rudes, davantage encore que dans Block 46.
Autre élément que j'apprécie tout particulièrement lorsque je lis un bouquin, et ce quel qu'en soit le style, c'est la routine des personnages. Des détails sur ce qu'ils boivent ou mangent (j'ai été servie entre les spécialités anglaises et suédoises !) ou encore des descriptions de leur domicile. Ce sont des éléments auxquels j'accorde une grande importance. Peut-être trouver vous ceci étrange mais pour moi, ils sont essentiels pour que je fasse plus ample connaissance avec les personnages et que je m'attache à eux.
Mör ne faisait pas partie de ma PAL du mois. Cependant, j'avais tellement aimé Block 46 que je n'ai pas pu attendre pour lire le second. Une fois de plus, je suis ravie d'avoir cédé à ma curiosité bien que cette  » suite » , je l'ai trouvée globalement plus rude. Néanmoins, j'ai été conquise !!! D'ailleurs, savez-vous ce que signifie Mör ?!
Et puis, comme je vous le disais, il y a cette fin…Cette révélation qui surgit et à laquelle on ne s'attend pas. Tout à coup, j'ai froid. En plein mois de juillet en Provence.
Bravo Johana Gustawsson ! J'ai hâte de découvrir votre troisième opus dans lequel j'espère retrouver Alexis et Emily. On s'y attache…
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Bien que Mör veuille signifier "tendre" en suédois, ne vous attendez pas à un roman qui vous caressera la joue. Loin, mais alors bien loin de là ! Pensez plutôt à une rencontre amicale entre Jack l'Eventreur et le clan Manson (Charles, pas Marylin).

En reposant le roman de cette auteure de talent, vous allez sûrement partir à la recherche de termes élogieux pour le cataloguer. Personnellement, cela fait 24H, et il faudra un néologisme pour définir Mör tant j'ai apprécié sa compagnie de (seulement !) 300 pages.
Chassé-croisé passé/présent, des personnages n'ayant rien en commun, et pourtant, qui voguent les uns vers les autres dans des descriptions parfois atroces. Il y a, oui, un peu de gore. Mais il ne faudra pas s'arrêter à ces faits mais bien sur l'enquête mené sur divers fronts.

Ce qui en fait un page-turner ? Simplement, des chapitres courts, sans fioritures, qui vont droit au but et qui manipulent assez le lecteur pour l'empêcher de reposer ce livre qui vous fait du coin de l'oeil non-stop ! du sadisme à l'état pur, même les 50 nuances passent pour de l'amateurisme.

Johanna Gustawsson a, comme vous l'aurez compris, plus de talent pour l'écriture que sa ville d'orgine pour le football ;-)
Lien : http://bmds.ch/index.php?opt..
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